Femu a Corsica dénonce "avec fermeté la procédure qui a conduit au placement en garde a vue du Bâtonnier en exercice et d’un ancien Bâtonnier.
Les avocats sont les garants des libertés individuelles et des auxiliaires de justice.
S’ils ne sont pas au dessus des lois, ils ne sauraient pour autant être traités de cette manière.
Les méthodes des services antiterroristes qui se sont traduites, dès l’aube, par leur interpellation, alors qu’une simple convocation eut été suffisante, sont intolérables.
En outre, il semble que les médias parisiens aient été prévenus en amont des interpellations.
Ces fuites organisées au plan policier ou judiciaire constituent une violation caractérisée du secret de l’enquête.
Dans le contexte politique actuel de recherche d’apaisement, la manière dont se déroule cette procédure apparait clairement comme une provocation que ne subiront pas sans réagir publiquement l’ensemble des personnes qui soutiennent notre démarche."