- Pourquoi cet engagement en faveur de l'artisanat ?
- Tout simplement parce que j'ai été sollicité par plusieurs artisans de diverses micro-régions de Haute-Corse. Sans se connaître, ils se sont concertés et sont tombés d'accord pour proposer mon nom pour mener cette liste. Mais avant de donner mon assentiment j'ai pris le temps de la réflexion. Le jour où ils ont fini par me persuader, c'est parti… Et quand c'est parti, ceux qui me connaissent savent que je vais m'investir et que j'irai jusqu'au bout. A 100 %.
- Avec quel objectif ?
- Nous allons essayer de restructurer la Chambre, même s'il y a un gros travail qui a été accompli en amont. Nous allons aussi, avec les nouvelles technologies notamment, faire passer un message au plus profond de l'intérieur de la Corse. Il faudra que là où il y un artisan faire en sorte qu'il soit informé de ce que la chambre de métiers peut lui apporter et, surtout, qu'elle est un outil à son service. Ce qui m'est remonté de ces derniers mois de campagne, qui se fait dans la sérénité puisque l'union est réelle - et c'est bien comme cela - c'est la méconnaissance de l'organisme sur le terrain.
- Une seule liste en lice, c'est un risque de démobilisation de l'électorat ?
- Les artisans doivent se rendre bien compte que c'est à travers leurs votes que l'on pourra défendre leurs intérêts. S''ils ne votent pas et si l'on se retrouve avec 200 ou 300 voix, nous serons, bien sûr, quand même élus, mais ce sera un échec total pour notre démarche. Nous devons montrer aux instances gouvernantes de Corse et d'ailleurs que nous sommes mobilisés, que nous savons nous serrer les coudes et que nous allons encore devoir le faire. L'artisanat est aujourd'hui accablé par les charges. Nous travaillons de plus en plus pour des rémunérations de plus en plus faibles. Dans ces conditions, nous le savons, des gens souffrent énormément alors que l'on devrait vivre dans l'artisanat en plénitude avec le métier choisi parce que que quand l'on choisit l'artisanat c'est parce que l'on aime ce que l'on fait. Actuellement les charges sont telles que beaucoup d'artisans lâchent prise. Aujourd'hui les jeunes ne viennent plus à nous. On est désormais loin des 2 millions d'artisans, des TPE et des PME qui étaient recensés en France. Tous les ans il y a entre 40 et 60 000 petites entreprises qui mettent la clef sous la porte.
- Et en Corse ?
- La situation est encore plus difficile chez nous. Au-delà des difficultés liées à l'artisanat, nous sommes confrontés ici à l'insularité. On nous parle de continuité territoriale. Que les produits qui arrivent en Corse sont au même prix que ceux du Continent. C'est à la fois vrai et faux. Sauf que l'artisan qui est sur Marseille qui se sert sur Cassis et s'il n'est pas content de ce qu'on lui propose, il va aller, demain, s'approvisionner à Aix-en-Provence. Nous, si on n'est pas contents on est pris au piège de l'île. Mais nous avons d'autres atouts. Nous avons développé une certaine forme de hargne au travail. On se bat parce qu'il le faut, parce que les artisans corses doivent le faire encore plus que tous les autres. Notre rôle consistera, demain, à les soutenir dans cette lutte permanente pour la survie de leur entreprise, à les aider dans toutes leurs démarches mais surtout à leur faire connaître la chambre dont beaucoup se posent la question de savoir à quoi elle sert.
- Et elle sert à quoi ?
- A accompagner tous les artisans auprès des banques, à les aider et à les accompagner dans la restructuration et la transmission de leurs entreprises. Dans leur développement. Pour faire passer ce message, pour donner la main à tous les artisans, nous allons créer des pôles dynamiques aux quatre coins de la Haute-Corse, à partir de notre répartition, équilibrée, sur l'ensemble du Département.
- Tout simplement parce que j'ai été sollicité par plusieurs artisans de diverses micro-régions de Haute-Corse. Sans se connaître, ils se sont concertés et sont tombés d'accord pour proposer mon nom pour mener cette liste. Mais avant de donner mon assentiment j'ai pris le temps de la réflexion. Le jour où ils ont fini par me persuader, c'est parti… Et quand c'est parti, ceux qui me connaissent savent que je vais m'investir et que j'irai jusqu'au bout. A 100 %.
- Avec quel objectif ?
- Nous allons essayer de restructurer la Chambre, même s'il y a un gros travail qui a été accompli en amont. Nous allons aussi, avec les nouvelles technologies notamment, faire passer un message au plus profond de l'intérieur de la Corse. Il faudra que là où il y un artisan faire en sorte qu'il soit informé de ce que la chambre de métiers peut lui apporter et, surtout, qu'elle est un outil à son service. Ce qui m'est remonté de ces derniers mois de campagne, qui se fait dans la sérénité puisque l'union est réelle - et c'est bien comme cela - c'est la méconnaissance de l'organisme sur le terrain.
- Une seule liste en lice, c'est un risque de démobilisation de l'électorat ?
- Les artisans doivent se rendre bien compte que c'est à travers leurs votes que l'on pourra défendre leurs intérêts. S''ils ne votent pas et si l'on se retrouve avec 200 ou 300 voix, nous serons, bien sûr, quand même élus, mais ce sera un échec total pour notre démarche. Nous devons montrer aux instances gouvernantes de Corse et d'ailleurs que nous sommes mobilisés, que nous savons nous serrer les coudes et que nous allons encore devoir le faire. L'artisanat est aujourd'hui accablé par les charges. Nous travaillons de plus en plus pour des rémunérations de plus en plus faibles. Dans ces conditions, nous le savons, des gens souffrent énormément alors que l'on devrait vivre dans l'artisanat en plénitude avec le métier choisi parce que que quand l'on choisit l'artisanat c'est parce que l'on aime ce que l'on fait. Actuellement les charges sont telles que beaucoup d'artisans lâchent prise. Aujourd'hui les jeunes ne viennent plus à nous. On est désormais loin des 2 millions d'artisans, des TPE et des PME qui étaient recensés en France. Tous les ans il y a entre 40 et 60 000 petites entreprises qui mettent la clef sous la porte.
- Et en Corse ?
- La situation est encore plus difficile chez nous. Au-delà des difficultés liées à l'artisanat, nous sommes confrontés ici à l'insularité. On nous parle de continuité territoriale. Que les produits qui arrivent en Corse sont au même prix que ceux du Continent. C'est à la fois vrai et faux. Sauf que l'artisan qui est sur Marseille qui se sert sur Cassis et s'il n'est pas content de ce qu'on lui propose, il va aller, demain, s'approvisionner à Aix-en-Provence. Nous, si on n'est pas contents on est pris au piège de l'île. Mais nous avons d'autres atouts. Nous avons développé une certaine forme de hargne au travail. On se bat parce qu'il le faut, parce que les artisans corses doivent le faire encore plus que tous les autres. Notre rôle consistera, demain, à les soutenir dans cette lutte permanente pour la survie de leur entreprise, à les aider dans toutes leurs démarches mais surtout à leur faire connaître la chambre dont beaucoup se posent la question de savoir à quoi elle sert.
- Et elle sert à quoi ?
- A accompagner tous les artisans auprès des banques, à les aider et à les accompagner dans la restructuration et la transmission de leurs entreprises. Dans leur développement. Pour faire passer ce message, pour donner la main à tous les artisans, nous allons créer des pôles dynamiques aux quatre coins de la Haute-Corse, à partir de notre répartition, équilibrée, sur l'ensemble du Département.