- Comment la Corse appréhende-t-elle cette Journée mondiale de l’Eau 2021 ?
- Cette journée du 22 mars, ô combien symbolique, rappelle l’engagement incontestable de notre collectivité, de l’OEHC, comme de la Mission Eau, dans ce combat fondamental de l’eau. La Corse y est entrée de plain-pied depuis notre accession aux responsabilités avec une détermination qui s’est concrétisée notamment par les adoptions successives de l’Assemblée de Corse, toujours à l’unanimité, du Plan de bassin d’adaptation au changement climatique (PBACC) en 2018, du Plan d’aménagement hydraulique « Acqua Nostra 2050 » et, dernièrement, du projet de SDAGE, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux 2022-2027. Mais il est essentiel de préciser que notre stratégie n’a d’intérêt que si elle s’inscrit résolument dans un environnement plus large parce que la Corse fait partie des territoires insulaires enregistrant les effets significatifs et dommageables d’un climat de moins en moins méditerranéen.
- Quel regard portez-vous sur « Valoriser l’eau » qui est la thématique de cette journée ?
- Je citerai, d’emblée, la phrase de Nelson Mandela : « L’eau est démocratie ! ». Pour nous, y souscrire, c’est refuser toute idée d’une eau marchandisée et dépendante des fluctuations des marchés financiers internationaux. L’eau, ici comme ailleurs, est un « bien commun » pour l’Humanité. C’est dans cette optique que la Corse doit partager le message politique de cette journée mondiale. « Valoriser l’eau » n’a pas seulement une connotation de type économique, mais renvoie aux Droits de l’Homme et revêt, également, de facto, une dimension sociale, culturelle et environnementale. À ce titre, j’évoquerais Riccardo Petrella qui pose le vrai problème de savoir « si nos sociétés sont disposées à dire qu’il y a des biens et des services qui sont fondamentaux, insubstituables et essentiels à la vie », surtout lorsque l’on sait que l’objectif des Nations Unies est l’accès à l’eau pour tous en 2030.
- On est loin du compte ?
- Oui ! Aujourd’hui, 1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable sur la planète. Près de 2 milliards de gens utilisent une eau potable souillée par des matières fécales notamment, et 4 à 5 milliards d'individus n'ont pas accès à un robinet ou à une douche. En définitive, ce constat peut s’adapter à toutes les situations à l’horizon 2050, puisqu’il évoque le problème de la quantité et de la qualité de l'eau, donc celui de la nourriture, de l'eau pour les cultures - près de 600 millions d'hectares supplémentaires de terres agricoles seront nécessaires d'ici à 2050, soit une superficie deux fois plus grande que l'Inde -, enfin de l'énergie, quand on sait qu’il faut également de l'eau pour fournir cette énergie. D’ici 2040, la demande mondiale d’énergie devrait augmenter de plus de 25% et la demande en eau de plus de 50% !
- Cette journée du 22 mars, ô combien symbolique, rappelle l’engagement incontestable de notre collectivité, de l’OEHC, comme de la Mission Eau, dans ce combat fondamental de l’eau. La Corse y est entrée de plain-pied depuis notre accession aux responsabilités avec une détermination qui s’est concrétisée notamment par les adoptions successives de l’Assemblée de Corse, toujours à l’unanimité, du Plan de bassin d’adaptation au changement climatique (PBACC) en 2018, du Plan d’aménagement hydraulique « Acqua Nostra 2050 » et, dernièrement, du projet de SDAGE, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux 2022-2027. Mais il est essentiel de préciser que notre stratégie n’a d’intérêt que si elle s’inscrit résolument dans un environnement plus large parce que la Corse fait partie des territoires insulaires enregistrant les effets significatifs et dommageables d’un climat de moins en moins méditerranéen.
- Quel regard portez-vous sur « Valoriser l’eau » qui est la thématique de cette journée ?
- Je citerai, d’emblée, la phrase de Nelson Mandela : « L’eau est démocratie ! ». Pour nous, y souscrire, c’est refuser toute idée d’une eau marchandisée et dépendante des fluctuations des marchés financiers internationaux. L’eau, ici comme ailleurs, est un « bien commun » pour l’Humanité. C’est dans cette optique que la Corse doit partager le message politique de cette journée mondiale. « Valoriser l’eau » n’a pas seulement une connotation de type économique, mais renvoie aux Droits de l’Homme et revêt, également, de facto, une dimension sociale, culturelle et environnementale. À ce titre, j’évoquerais Riccardo Petrella qui pose le vrai problème de savoir « si nos sociétés sont disposées à dire qu’il y a des biens et des services qui sont fondamentaux, insubstituables et essentiels à la vie », surtout lorsque l’on sait que l’objectif des Nations Unies est l’accès à l’eau pour tous en 2030.
- On est loin du compte ?
- Oui ! Aujourd’hui, 1 milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable sur la planète. Près de 2 milliards de gens utilisent une eau potable souillée par des matières fécales notamment, et 4 à 5 milliards d'individus n'ont pas accès à un robinet ou à une douche. En définitive, ce constat peut s’adapter à toutes les situations à l’horizon 2050, puisqu’il évoque le problème de la quantité et de la qualité de l'eau, donc celui de la nourriture, de l'eau pour les cultures - près de 600 millions d'hectares supplémentaires de terres agricoles seront nécessaires d'ici à 2050, soit une superficie deux fois plus grande que l'Inde -, enfin de l'énergie, quand on sait qu’il faut également de l'eau pour fournir cette énergie. D’ici 2040, la demande mondiale d’énergie devrait augmenter de plus de 25% et la demande en eau de plus de 50% !
Saveriu Luciani, Conseiller exécutif en charge de la Mission Eau, vice-Président du Comité de Bassin de Corse, membre du Conseil National de l’Eau (CNE) et Président de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC). Photo CNI.
- Et la Corse dans tout ce constat ?
- Justement, « être Corse » ne nous exonère en rien de cette réflexion pour le moins vitale. Bien au contraire, cela nous impose de prendre en compte ce contexte mondial alarmant à plus d’un titre, et, donc, nous commande d’anticiper. Mon implication est totale, y compris pour défendre et promouvoir la Corse au sein du CNE (Conseil national de l’Eau), au CASH (Comité d’anticipation et de suivi hydrologique) qui a pour but de mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse, mais également, depuis peu, au sein de l’ANEB (Association nationale des élus de bassin). Le problème de l'eau est une équation à plusieurs facteurs : physiques, chimiques, qualitatifs et quantitatifs. Dès lors, la réponse à la crise de l'eau ne peut être qu'une construction commune et globale incluant tous ces paramètres. C’est en cela que l’eau fait désormais partie intégrante des nouveaux fondamentaux de la lutte de la Nation corse moderne.
- Justement, cette semaine, le Conseil d’administration de l’OEHC a validé des orientations budgétaires. Quels en sont les grands axes ?
- Cette année 2021 marque une étape cruciale dans l’entreprise d’aménagement hydraulique de l’île. L’encre bleue d’Acqua Nostra sert de feuille de route à 4 objectifs majeurs. Le premier est d’assurer une meilleure gestion et sécurisation de la ressource en eau ainsi qu’une optimisation des ouvrages hydrauliques existants. Le second est d’adapter progressivement l’organisation interne, y compris dans les recrutements, à la mise en œuvre d’Acqua Nostra 2050 et à notre activité dans le domaine concurrentiel. Le troisième est de réaliser nos investissements. Le dernier objectif est d’innover en matière de recherche et de développement dans le cadre de notre stratégie d’adaptation au changement climatique. Ce sont des objectifs opérationnels qui s’inscrivent dans le plus grand chantier de la Corse du XXIème siècle, en réponse à l’accélération des phénomènes météorologiques, démographiques, environnementaux, et sociétaux.
- Justement, « être Corse » ne nous exonère en rien de cette réflexion pour le moins vitale. Bien au contraire, cela nous impose de prendre en compte ce contexte mondial alarmant à plus d’un titre, et, donc, nous commande d’anticiper. Mon implication est totale, y compris pour défendre et promouvoir la Corse au sein du CNE (Conseil national de l’Eau), au CASH (Comité d’anticipation et de suivi hydrologique) qui a pour but de mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse, mais également, depuis peu, au sein de l’ANEB (Association nationale des élus de bassin). Le problème de l'eau est une équation à plusieurs facteurs : physiques, chimiques, qualitatifs et quantitatifs. Dès lors, la réponse à la crise de l'eau ne peut être qu'une construction commune et globale incluant tous ces paramètres. C’est en cela que l’eau fait désormais partie intégrante des nouveaux fondamentaux de la lutte de la Nation corse moderne.
- Justement, cette semaine, le Conseil d’administration de l’OEHC a validé des orientations budgétaires. Quels en sont les grands axes ?
- Cette année 2021 marque une étape cruciale dans l’entreprise d’aménagement hydraulique de l’île. L’encre bleue d’Acqua Nostra sert de feuille de route à 4 objectifs majeurs. Le premier est d’assurer une meilleure gestion et sécurisation de la ressource en eau ainsi qu’une optimisation des ouvrages hydrauliques existants. Le second est d’adapter progressivement l’organisation interne, y compris dans les recrutements, à la mise en œuvre d’Acqua Nostra 2050 et à notre activité dans le domaine concurrentiel. Le troisième est de réaliser nos investissements. Le dernier objectif est d’innover en matière de recherche et de développement dans le cadre de notre stratégie d’adaptation au changement climatique. Ce sont des objectifs opérationnels qui s’inscrivent dans le plus grand chantier de la Corse du XXIème siècle, en réponse à l’accélération des phénomènes météorologiques, démographiques, environnementaux, et sociétaux.
- En 2020, vous présentiez le plan Acqua Nostra 2050. En ce début 2021, quelles en sont les principales réalisations ?
- La liste est longue ! Nous pouvons citer, par exemple, les 5 opérations programmées par l’OEHC qui ont pu bénéficier dans le cadre du PEI 4 de 14 millions d’euros supplémentaires, alors qu’elles n'étaient nullement inscrites à la maquette initiale. A savoir la construction du surpresseur de Tagliu è Isulacciu, bientôt celle de l’UPEP de Sartè et du surpresseur Portivechju, ainsi que l’amélioration des transferts en Plaine Orientale Nord (Casamozza - U Tagliu). D’autres opérations majeures sont en cours, comme la construction de la station de pompage de Peri pour un coût de 3,6 millions €, la première tranche du Feeder du Fiumorbu entre Trevadina et Alzitone pour 5,5 millions €, la prise du Golu pour 3 millions €, les études de mise en conformité et de modernisation des barrages d’E Cotule et Figari, ou encore la poursuite des travaux sur le barrage de l’Alisgiani pour 4 millions €. De manière parallèle, nous n’oublions notre activité dans le domaine concurrentiel, avec la reconduction de la DSP (Délégation de service public) AEP de la Rive Sud du golfe d’Aiacciu et, depuis avril dernier, la DSP AEP de 5 communes de la ComCom d’Isularossa-Balagna : Lisularossa, Munticellu, Pigna, Santa Riparata et Curbara.
- Lors de ce dernier Conseil d’administration, vous avez, une nouvelle fois, abordé la question de l’énergie et de l’innovation. Où en êtes-vous de cette programmation ?
- Parallèlement aux chantiers engagés dans le cadre de la maîtrise, la gestion et la distribution de la ressource hydrique, nous avons insisté sur le changement de braquet pris par le plan ACQUA NOSTRA 2050. Il inscrit l’action de l’OEHC dans une stratégie d’innovation associant l’effort de transition énergétique à l’amélioration de la qualité de l’eau qui est une priorité dans l’adaptation de la Corse au dérèglement climatique. L’Office propose une valorisation énergétique et qualitative des plans d’eau dont il a la concession avec le projet, déjà validé, d’installation de panneaux photovoltaïques flottants. Mais également, sur certains sites, dans la mesure où les études le permettront, la mise en œuvre d’un procédé innovant, baptisé SYSPROD, de production d’électricité issue du photovoltaïque - et son stockage -, d’hydrogène, d’oxygène et d’ozone. Il s’agit pour l’OEHC de relever le défi de la transition énergétique, d’augmenter la part d’EnR (Energies renouvelables) dans la production totale d’électricité, de combattre l’eutrophisation des eaux de barrages, d’améliorer la qualité des eaux brute et potable par traitement à l’oxygène et l’ozone, et de produire à terme de l’hydrogène vert pour des applications dans le domaine de la mobilité.
- N’est-ce pas assez éloigné de la vocation historique de l’Office hydraulique ?
- Dans un pays à construire, notre vocation est d’écrire l’histoire au présent et au futur. C’est surtout une orientation majeure découlant du plan ACQUA NOSTRA 2050. En tout état de cause, elle traduit notre volonté politique et l’ambition de donner plus d’amplitude à notre champ d’action. En cette journée mondiale de l’eau sur le thème « Valoriser l’eau », l’OEHC démontre sa capacité à dépasser l’image éculée de « poseur de tuyaux et de vendeur d’eau » pour s’attaquer à résoudre des problématiques liées à la préservation quantitative et qualitative de la ressource hydrique et à impulser des initiatives permettant un véritable développement des actions de valorisation énergétique de l’eau. Cela, au nom de l’adaptation de la Corse au changement climatique qui affecte, désormais, de manière significative, l’espace insulaire méditerranéen.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- La liste est longue ! Nous pouvons citer, par exemple, les 5 opérations programmées par l’OEHC qui ont pu bénéficier dans le cadre du PEI 4 de 14 millions d’euros supplémentaires, alors qu’elles n'étaient nullement inscrites à la maquette initiale. A savoir la construction du surpresseur de Tagliu è Isulacciu, bientôt celle de l’UPEP de Sartè et du surpresseur Portivechju, ainsi que l’amélioration des transferts en Plaine Orientale Nord (Casamozza - U Tagliu). D’autres opérations majeures sont en cours, comme la construction de la station de pompage de Peri pour un coût de 3,6 millions €, la première tranche du Feeder du Fiumorbu entre Trevadina et Alzitone pour 5,5 millions €, la prise du Golu pour 3 millions €, les études de mise en conformité et de modernisation des barrages d’E Cotule et Figari, ou encore la poursuite des travaux sur le barrage de l’Alisgiani pour 4 millions €. De manière parallèle, nous n’oublions notre activité dans le domaine concurrentiel, avec la reconduction de la DSP (Délégation de service public) AEP de la Rive Sud du golfe d’Aiacciu et, depuis avril dernier, la DSP AEP de 5 communes de la ComCom d’Isularossa-Balagna : Lisularossa, Munticellu, Pigna, Santa Riparata et Curbara.
- Lors de ce dernier Conseil d’administration, vous avez, une nouvelle fois, abordé la question de l’énergie et de l’innovation. Où en êtes-vous de cette programmation ?
- Parallèlement aux chantiers engagés dans le cadre de la maîtrise, la gestion et la distribution de la ressource hydrique, nous avons insisté sur le changement de braquet pris par le plan ACQUA NOSTRA 2050. Il inscrit l’action de l’OEHC dans une stratégie d’innovation associant l’effort de transition énergétique à l’amélioration de la qualité de l’eau qui est une priorité dans l’adaptation de la Corse au dérèglement climatique. L’Office propose une valorisation énergétique et qualitative des plans d’eau dont il a la concession avec le projet, déjà validé, d’installation de panneaux photovoltaïques flottants. Mais également, sur certains sites, dans la mesure où les études le permettront, la mise en œuvre d’un procédé innovant, baptisé SYSPROD, de production d’électricité issue du photovoltaïque - et son stockage -, d’hydrogène, d’oxygène et d’ozone. Il s’agit pour l’OEHC de relever le défi de la transition énergétique, d’augmenter la part d’EnR (Energies renouvelables) dans la production totale d’électricité, de combattre l’eutrophisation des eaux de barrages, d’améliorer la qualité des eaux brute et potable par traitement à l’oxygène et l’ozone, et de produire à terme de l’hydrogène vert pour des applications dans le domaine de la mobilité.
- N’est-ce pas assez éloigné de la vocation historique de l’Office hydraulique ?
- Dans un pays à construire, notre vocation est d’écrire l’histoire au présent et au futur. C’est surtout une orientation majeure découlant du plan ACQUA NOSTRA 2050. En tout état de cause, elle traduit notre volonté politique et l’ambition de donner plus d’amplitude à notre champ d’action. En cette journée mondiale de l’eau sur le thème « Valoriser l’eau », l’OEHC démontre sa capacité à dépasser l’image éculée de « poseur de tuyaux et de vendeur d’eau » pour s’attaquer à résoudre des problématiques liées à la préservation quantitative et qualitative de la ressource hydrique et à impulser des initiatives permettant un véritable développement des actions de valorisation énergétique de l’eau. Cela, au nom de l’adaptation de la Corse au changement climatique qui affecte, désormais, de manière significative, l’espace insulaire méditerranéen.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Les projets d’aménagement hydrauliques pour 2021
- Projets sous maîtrise d’ouvrage OEHC pour l’eau potable
- Mise en conformité de l’UPEP de Sartè (3 millions €). Démarrage des travaux en septembre 2021 pour une mise en service au printemps 2023.
- Remplacement, renforcement et extension des réseaux déjà en cours :
- Contournement de l’aéroport de Figari. Mise en service en mars.
- Extension du réseau EB sur la commune de Figari « Tarabucetta ». Mise en service en mai.
- Remplacement de la 1ère tranche du réseau sur la commune d’Antisanti à Muniglia. Mise en service au dernier trimestre 2021. Consultation des entreprises pour la 2ème tranche au 3ème trimestre.
- Remplacement de conduite et remplissage de la réserve de Teppe Rosse : consultation des entreprises au 2ème trimestre.
- Travaux des remises à niveau des stations de pompage :
- Réhabilitation des stations de pompage du Lancone, de Padula, de Cianfinosa, de Castifau, de Sulinzara pour des mises en service en mai.
- Remise à niveau du surpresseur de Vergaghjola – Démarrage des travaux au dernier trimestre.
L’UPEP de Sartè – Filière de traitement complète des eaux prélevées sur le Rizzanese. Photo OEHC.
- Projets sous maîtrise d’ouvrage de la Collectivité de Corse au titre du PEI
- Renforcement des canalisations à l’amont du surpresseur de Tagliu Isulacciu
- Construction de la station de pompage de Peri
- Renforcement et sécurisation du FEEDER du Fium’Orbu
- Travaux de sécurisation du site d’Alzitone
- Modernisation et mise en conformité des barrages de Figari et de Cutole avec lancement des études en fin d’année, poursuite de la procédure pur Alisgiani et travaux de curage avant la saison 2022.
Construction de la station de pompage de PERI. Photo OEHC.
L’Acqua hè a nostra ricchezza, risparemula : La campagne de Com’ de la CdC sur l’eau
La Collectivité de Corse va lancer début avril pour une durée de 3 mois une campagne de communication pour promouvoir les éco-gestes liés à l’eau à travers ce film qui sera diffusé un peu partout.