Julie Bentti, rectrice de Corse. (Photo Michel Luccioni)
"Je prends acte de la décision du Conseil exécutif de Corse de proposer une réouverture générale des établissements en septembre 2020. Cette décision, prise sans concertation préalable avec le rectorat et les chefs d’établissement, prive des parents du droit à la scolarité de leur enfant. Cette rupture de six mois consécutifs avec leur collège ne sera pas sans conséquence pour nos élèves" écrit notamment Julie Benetti.
La rectrice de Corse souligne que "sans la participation active des agents de la Collectivité de Corse en charge du nettoyage et de l’entretien des locaux, aucun établissement ne pourra de fait rouvrir dans le respect du protocole sanitaire. Ma priorité absolue est de garantir la sécurité de nos personnels et de nos élèves. Je regrette qu’aucune réflexion n’ait pu être engagée tant avec mes services qu’avec les chefs d’établissement et leurs équipes pour examiner, collège par collège, les modalités de mise en œuvre des mesures sanitaires."
Julie Benetti se dit cependant prête à "travailler" avec la CdC, mais à certaines conditions
"J’ai toujours indiqué que nous ne pourrions avancer les uns sans les autres, a fortiori les uns contre les autres. J’ai fait connaître à plusieurs reprises depuis un mois mon souhait de travailler dans la pleine concertation avec le Collectivité de Corse à la définition d’un plan de réouverture adapté aux spécificités de chaque établissement, et ce, en lien avec l’ensemble des acteurs concernés. Je reste disponible pour tout travail commun s’il est conduit dans le strict respect des champs d’attribution respectifs et de la compétence exclusive de l’Éducation nationale dans le domaine pédagogique."
La rectrice de Corse souligne que "sans la participation active des agents de la Collectivité de Corse en charge du nettoyage et de l’entretien des locaux, aucun établissement ne pourra de fait rouvrir dans le respect du protocole sanitaire. Ma priorité absolue est de garantir la sécurité de nos personnels et de nos élèves. Je regrette qu’aucune réflexion n’ait pu être engagée tant avec mes services qu’avec les chefs d’établissement et leurs équipes pour examiner, collège par collège, les modalités de mise en œuvre des mesures sanitaires."
Julie Benetti se dit cependant prête à "travailler" avec la CdC, mais à certaines conditions
"J’ai toujours indiqué que nous ne pourrions avancer les uns sans les autres, a fortiori les uns contre les autres. J’ai fait connaître à plusieurs reprises depuis un mois mon souhait de travailler dans la pleine concertation avec le Collectivité de Corse à la définition d’un plan de réouverture adapté aux spécificités de chaque établissement, et ce, en lien avec l’ensemble des acteurs concernés. Je reste disponible pour tout travail commun s’il est conduit dans le strict respect des champs d’attribution respectifs et de la compétence exclusive de l’Éducation nationale dans le domaine pédagogique."