Au couvent Saint-François d’Alisgiani, les spectateurs – accompagnateurs ou curieux – qui attendaient l’arrivée des sportifs près des stands proposant sandwichs et rafraîchissements, pouvaient suivre en direct leur progression sur leur téléphone, via le site My race result : les passages aux différents points de contrôle y étaient soigneusement répertoriés.
Des points de contrôle et de ravitaillement
Ces points de contrôle qui jalonnent le parcours, ont aussi un objectif de sécurité : « C’est à la fois une façon d’éviter la triche, de s’assurer que personne ne s’est égaré, et de ravitailler les participants en liquide – même s’il y a aussi des fontaines le long du parcours –, et également en solide, explique le vice-président de l’association David Poli. A cinq kilomètres du départ, on a un premier ravitaillement en eau. Au point culminant également. A certains points stratégiques, on a aussi placé des secouristes et des infirmiers. »
Au total, les coureurs disposaient de cinq points de ravitaillement sur la grande boucle – dont deux proposant du solide –, et de 3 sur la petite – dont un proposant du solide. Outre des encouragements et des informations sur la suite du parcours, ils pouvaient y trouver de l’eau, bien sûr, mais aussi du coca, des boissons énergisantes, des fruits secs… bref, de quoi reprendre des forces avant de poursuivre leur course.
Un hélicoptère chargé de la sécurité, assurait également l’approvisionnement des points de contrôle les moins accessibles.
Les vainqueurs…
A l’arrivée, en attendant la remise officielle des prix, les coureurs pouvaient se restaurer autour d’un buffet. Mais leur premier réflexe, une fois le portique franchi, était surtout de chercher de l’eau et de manger quelques morceaux de pastèques pour compenser la déshydratation !
Sans surprise, ce sont des participants de la boucle courte qui ont franchi la ligne en premier : Pascal Capdevila, arrivé en tête devant Jean-Joseph Nonza à une seconde d’intervalle, suivi de près par Maxime Dallery, après près d’1 heure et demie de course. La première femme, Tiphaine André, est arrivée 19ème, moins de 20 minutes plus tard.
Quant à Régis Rico, vainqueur de la boucle longue, il a mis quatre heures à réaliser la totalité du parcours, suivi par Sébastien Giambernardi, 11 minutes plus tard ; et enfin Frédéric Callier, en 3ème position. La première femme de la catégorie, Sandra Tapiero, a réalisé la grande boucle en 5 heures et 32 minutes.
Un vrai Catenacciu !
Une constante dans les témoignages : des conditions extrêmes, avec une chaleur accablante qui était un vrai handicap et qui explique sans doute une partie des abandons, notamment pour la boucle la plus longue. « En montagne, ça allait, il faisait bon, relate Régis Rico, un habitué des trails en Corse et ailleurs – Chamonix, Méribel, les Baronnies, la Montagne Sainte-Victoire – et qui avait déjà fait cette course en 2017. Mais en redescendant ! Les deux derniers kilomètres, avec la chaleur, c’était le Catenacciu ! J’ai dû marcher… Il y en avait d’autres qui sont très forts comme Noël, Fred… Mais je crois que c’était pareil pour tout le monde ! »
Pascal Capdevila et Maxime Dallery qui courent parfois ensemble et avaient pris la tête de la boucle courte, après quelques kilomètres, confirment : « Les conditions limites avec la chaleur – mais aussi l’intensité de l’effort – , analyse Pascal Capdevila, c’était le plus difficile. Vers la fin, j’ai dû baisser en intensité pour éviter le coup de chaud et marcher sur 600-800 mètres… C’est Maxime qui m’a crié “relance” quand le second allait me rattraper… ».
Rien à redire !
Au total, plus de quatre-vingt-dix bénévoles avaient mis toute leur énergie pour que le trail soit une réussite : « Une course magnifique, conclut Régis Rico, bien organisée, bien propre tout le long du parcours ! Avec des bénévoles au top ! Un ravitaillement au top ! Rien à redire ! »
« Cette année, c’était une édition de reprise, explique David Poli. Nous n’avons pas fait beaucoup de communication, même si notre partenaire – la Communauté de communes de la Costa Verde, avec son Office de tourisme – avait diffusé l’information. Mais notre objectif est de renforcer cette communication pour les années à venir, afin d’attirer de nouveaux profils de coureurs, notamment des coureurs venant de l’étranger. »
Des points de contrôle et de ravitaillement
Ces points de contrôle qui jalonnent le parcours, ont aussi un objectif de sécurité : « C’est à la fois une façon d’éviter la triche, de s’assurer que personne ne s’est égaré, et de ravitailler les participants en liquide – même s’il y a aussi des fontaines le long du parcours –, et également en solide, explique le vice-président de l’association David Poli. A cinq kilomètres du départ, on a un premier ravitaillement en eau. Au point culminant également. A certains points stratégiques, on a aussi placé des secouristes et des infirmiers. »
Au total, les coureurs disposaient de cinq points de ravitaillement sur la grande boucle – dont deux proposant du solide –, et de 3 sur la petite – dont un proposant du solide. Outre des encouragements et des informations sur la suite du parcours, ils pouvaient y trouver de l’eau, bien sûr, mais aussi du coca, des boissons énergisantes, des fruits secs… bref, de quoi reprendre des forces avant de poursuivre leur course.
Un hélicoptère chargé de la sécurité, assurait également l’approvisionnement des points de contrôle les moins accessibles.
Les vainqueurs…
A l’arrivée, en attendant la remise officielle des prix, les coureurs pouvaient se restaurer autour d’un buffet. Mais leur premier réflexe, une fois le portique franchi, était surtout de chercher de l’eau et de manger quelques morceaux de pastèques pour compenser la déshydratation !
Sans surprise, ce sont des participants de la boucle courte qui ont franchi la ligne en premier : Pascal Capdevila, arrivé en tête devant Jean-Joseph Nonza à une seconde d’intervalle, suivi de près par Maxime Dallery, après près d’1 heure et demie de course. La première femme, Tiphaine André, est arrivée 19ème, moins de 20 minutes plus tard.
Quant à Régis Rico, vainqueur de la boucle longue, il a mis quatre heures à réaliser la totalité du parcours, suivi par Sébastien Giambernardi, 11 minutes plus tard ; et enfin Frédéric Callier, en 3ème position. La première femme de la catégorie, Sandra Tapiero, a réalisé la grande boucle en 5 heures et 32 minutes.
Un vrai Catenacciu !
Une constante dans les témoignages : des conditions extrêmes, avec une chaleur accablante qui était un vrai handicap et qui explique sans doute une partie des abandons, notamment pour la boucle la plus longue. « En montagne, ça allait, il faisait bon, relate Régis Rico, un habitué des trails en Corse et ailleurs – Chamonix, Méribel, les Baronnies, la Montagne Sainte-Victoire – et qui avait déjà fait cette course en 2017. Mais en redescendant ! Les deux derniers kilomètres, avec la chaleur, c’était le Catenacciu ! J’ai dû marcher… Il y en avait d’autres qui sont très forts comme Noël, Fred… Mais je crois que c’était pareil pour tout le monde ! »
Pascal Capdevila et Maxime Dallery qui courent parfois ensemble et avaient pris la tête de la boucle courte, après quelques kilomètres, confirment : « Les conditions limites avec la chaleur – mais aussi l’intensité de l’effort – , analyse Pascal Capdevila, c’était le plus difficile. Vers la fin, j’ai dû baisser en intensité pour éviter le coup de chaud et marcher sur 600-800 mètres… C’est Maxime qui m’a crié “relance” quand le second allait me rattraper… ».
Rien à redire !
Au total, plus de quatre-vingt-dix bénévoles avaient mis toute leur énergie pour que le trail soit une réussite : « Une course magnifique, conclut Régis Rico, bien organisée, bien propre tout le long du parcours ! Avec des bénévoles au top ! Un ravitaillement au top ! Rien à redire ! »
« Cette année, c’était une édition de reprise, explique David Poli. Nous n’avons pas fait beaucoup de communication, même si notre partenaire – la Communauté de communes de la Costa Verde, avec son Office de tourisme – avait diffusé l’information. Mais notre objectif est de renforcer cette communication pour les années à venir, afin d’attirer de nouveaux profils de coureurs, notamment des coureurs venant de l’étranger. »
Le couvent d’Alisgiani : un lieu magique…
Le trail d’Alisgiani se déroule dans un lieu un peu magique, perdu au cœur de la Castagniccia. Le couvent Saint-François qui sert de cadre à l’événement mérite à lui seul le déplacement : construit initialement en 1236 à quelques kilomètres du site actuel, à I Piazzali, occupé par des Franciscains, il aurait été abandonné après l’épisode dramatique des Ghjuvannalli.
Reconstruit au XVIIe siècle à son emplacement actuel, c’est entre ses murs qu’en 1736, Théodore de Neuhoff a été fait roi constitutionnel des Corses. En 1943, son clocher s’effondre sur deux moines qui tentaient de consolider l’une de ses ailes en mauvais état : le père Gabriel y laisse la vie. Le clocher sera reconstruit cinquante ans plus tard, en 1993.