C’est dans un souci de transparence mais aussi de pédagogie que la municipalité de Jean-Jo Allegrini-Simonetti a souhaité expliquer aux île-roussiens les démarches entreprises..
Le premier volet concerne les platanes. Certains ont été récemment abattus et des voix se sont élevées contre cette initiative.
Tout en regrettant qu’aucune autre solution n’ait été trouvée, le premier magistrat de la commune s’explique.
« Il y a deux ans, des sondages et une étude avaient été réalisés par l’Office National des Forêts, à la demande des services des espaces verts de la commune.
Tous les platanes avaient reçu une fiche d’identité ainsi qu’une numérotation.
L’étude a démontré que 12 platanes étaient attaqués par des champignons et menaçaient de s’abattre à court ou moyen terme.
Certains platanes des allées Charles de Gaulle ont donc été abattus pour des raisons de sécurité, tandis que d’autres l’ont été en raison des travaux menés par le conseil général sur la route départementale. Ces travaux on le sait sont destinés à fluidifier la circulation et à rendre les allées Charles de Gaulle plus accessibles ».
Jean-Jo Allegrini-Simonetti ajoute aussitôt : « Dans un souci de végétalisation, nous nous sommes engagé à replanter sur le territoire communal deux arbres pour un abattu »
Le premier volet concerne les platanes. Certains ont été récemment abattus et des voix se sont élevées contre cette initiative.
Tout en regrettant qu’aucune autre solution n’ait été trouvée, le premier magistrat de la commune s’explique.
« Il y a deux ans, des sondages et une étude avaient été réalisés par l’Office National des Forêts, à la demande des services des espaces verts de la commune.
Tous les platanes avaient reçu une fiche d’identité ainsi qu’une numérotation.
L’étude a démontré que 12 platanes étaient attaqués par des champignons et menaçaient de s’abattre à court ou moyen terme.
Certains platanes des allées Charles de Gaulle ont donc été abattus pour des raisons de sécurité, tandis que d’autres l’ont été en raison des travaux menés par le conseil général sur la route départementale. Ces travaux on le sait sont destinés à fluidifier la circulation et à rendre les allées Charles de Gaulle plus accessibles ».
Jean-Jo Allegrini-Simonetti ajoute aussitôt : « Dans un souci de végétalisation, nous nous sommes engagé à replanter sur le territoire communal deux arbres pour un abattu »
La lutte contre le charançon rouge est devenue obligatoire
Deuxième volet, les dégâts causés par le charançon rouge et le programme de lutte mis en place.
Là aussi, Jean-Jo Allegrini-Simonetti explique dans un premier temps :
« Le charançon rouge est actuellement un des plus importants ravageurs de palmiers. En 2006 déjà , il était répertorié dans trois régions : Corse, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le charançon rouge est un insecte de 3 à 4 cm de long à taille adulte. Il se déplace par essaimage en volant de palmier en palmier et se reproduit en pondant des œufs par centaine déposés principalement au niveau des palmes centrales. Ces œufs en devenant larves dévorent les fibres et provoquent des dégâts énormes pouvant entraîner la mort du palmier lorsque le bourgeon terminal est atteint.
Pour améliorer les chances de survie des arbres, il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible et de savoir reconnaître les éléments de dépistage de la présence du ravageur »
Et de rappeler : « La lutte contre le charançon rouge est devenue obligatoire sur tout le territoire et en tous lieux. Elle est régie par un arrêté national de lutte signé le 21 juillet 2010, modifié le 22 mars 2012 puis le 9 décembre 2013 ».
La commune de L’Ile-Rousse respecte donc cette obligation.
« A L’Ile-Rousse, nous avons fait appel à une entreprise spécialisée qui a tout d’abord procédé à la taille des branches sèches des palmiers.
Sur les palmiers de plus de 10 mètres, cette entreprise a installé un tube en cuivre et des tuyaux en plastique et a ainsi procédé au premier traitement.
Une cuve de 60 litres a ensuite été acquise par les services municipaux. Celle-ci comporte une pompe pour que ces arbres puissent être traités une fois par mois pendant 10 mois.
Les palmiers de petite taille, qui n’auront pas bénéficié de ce système, seront traités avec un atomiseur à dos, une fois par mois, pendant 10 mois.
L’évolution de la situation sera scrupuleusement surveillée par la commune soucieuse de sauvegarder ses palmiers, dont certains ont plus de 100 ans ».
« Nous sommes en liaison constante avec le réseau du Fredon corse, ancien service de protection des végétaux qui place dans chaque commune des pièges à charançon. Ce réseau s’est rendu dans la cité paoline afin de placer un piège sur un terrain privé. Celui-ci sera relevé tous les 15 jours pour une analyse de l’évolution de l’insecte ».
Là aussi, Jean-Jo Allegrini-Simonetti explique dans un premier temps :
« Le charançon rouge est actuellement un des plus importants ravageurs de palmiers. En 2006 déjà , il était répertorié dans trois régions : Corse, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le charançon rouge est un insecte de 3 à 4 cm de long à taille adulte. Il se déplace par essaimage en volant de palmier en palmier et se reproduit en pondant des œufs par centaine déposés principalement au niveau des palmes centrales. Ces œufs en devenant larves dévorent les fibres et provoquent des dégâts énormes pouvant entraîner la mort du palmier lorsque le bourgeon terminal est atteint.
Pour améliorer les chances de survie des arbres, il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible et de savoir reconnaître les éléments de dépistage de la présence du ravageur »
Et de rappeler : « La lutte contre le charançon rouge est devenue obligatoire sur tout le territoire et en tous lieux. Elle est régie par un arrêté national de lutte signé le 21 juillet 2010, modifié le 22 mars 2012 puis le 9 décembre 2013 ».
La commune de L’Ile-Rousse respecte donc cette obligation.
« A L’Ile-Rousse, nous avons fait appel à une entreprise spécialisée qui a tout d’abord procédé à la taille des branches sèches des palmiers.
Sur les palmiers de plus de 10 mètres, cette entreprise a installé un tube en cuivre et des tuyaux en plastique et a ainsi procédé au premier traitement.
Une cuve de 60 litres a ensuite été acquise par les services municipaux. Celle-ci comporte une pompe pour que ces arbres puissent être traités une fois par mois pendant 10 mois.
Les palmiers de petite taille, qui n’auront pas bénéficié de ce système, seront traités avec un atomiseur à dos, une fois par mois, pendant 10 mois.
L’évolution de la situation sera scrupuleusement surveillée par la commune soucieuse de sauvegarder ses palmiers, dont certains ont plus de 100 ans ».
« Nous sommes en liaison constante avec le réseau du Fredon corse, ancien service de protection des végétaux qui place dans chaque commune des pièges à charançon. Ce réseau s’est rendu dans la cité paoline afin de placer un piège sur un terrain privé. Celui-ci sera relevé tous les 15 jours pour une analyse de l’évolution de l’insecte ».