L'ambiance
Il n'existe pas de meilleur recette que celle qui suit pour redonner des couleurs à une équipe, un club, une région. Prenez un club de Ligue 1qui ne gagne plus depuis on ne sait plus quand. Puis qui, soudain, aligne deux succès consécutifs. Ajoutez à son calendrier, à la sortie de cette série victorieuse, un adversaire de gros calibre, de préférence de l'autre côtelé la Méditerranée, l'OM en l'occurrence. Vous aurez de grandes chances de remplir pour la dernière représentation de l'année un stade de Furiani, comme celui de Furiani, comme à ses plus beaux jours. Ce mercredi soir, malgré l'heure inhabituelle, le frimas de l'hiver qui n'est plus loin, elle avait l'air d'avoir séduit. Restait à savoir si elle être appréciée...
Le match
Le Sporting est rentré à 100 à l'heure dans le match avec l'inévitable Allan Maximin le pied à fond sur l'accélérateur. La défense de l'OM s'est alors mise à tanguer dangereusement. On crut même que Furiani allait chavirer de.... bonheur dès les premières minutes quand sur l'un des premiers corners de la partie Marange, au second poteau, eut cette formidable opportunité d'ouvrir la marque mais sa reprise à ras de terre ne faisait que frôler le montant de Pelé.
Mais quelle occasion d'entrée de jeu.
Le Sporting continua sur cette belle lancée avec une nouvelle tentative de Coulibaly mais si l'OM trembla encore sur ses bases ce furent les Marseillais qui tels des pirates tirèrent la première bordée victorieuse de la soirée.
Vous avez vous comment Zambo Anguissa s'en est allé sur le côté puis mit ce ballon dans le dos de la défense bastiaise. Il n'en fallut pas plus à Gomis pour se jouer de la vigilance de Cioni et Peybernes pour, du bout du pied, tromper Leca de près.
Le Sporting accusa le coup. Mais il n'abdiqua pas. Avec une belle volonté il a remis son ouvrage sur le métier et si Thauvin rata peu après l'immanquable, Bifouma ne fut pas en reste en ne parvenant pas, dans l'autre camp à redresser un ballon qui avait de grandes chances de tromper Pelé.
Bref la bataille était belle entre ce Sporting porté vers l'avant cet OM qui était dans le même état d'esprit.
La tension monta même d'un cran Gomis commit cette vilaine faute sur Peybernes : le Sporting remit alors le turbo mais malgré une belle d'ébauches d'efforts, et cette ultime occasion de Bifouma, plus rien ne fut marqué jusqu'à la pause
La seconde période débuta comme s'était achevée la première. Avec une nouvelle, et formidable occasion de Bifouma sur laquelle Pelé fut contraint de se détendre pour détourner en corner puis une seconde de Djiku devant lequel le même Pelé dut encore s'employer.
L'OM ne tarda pas à répliquer avec la pied gauche de Thauvin qui aurait sans doute trouvé la lucarne bastiaise sans un excellent réflexe de Leca, cette fois.
Le jeu baissa ensuite un peu d'intensité et c'est au moment où l'on pensait que l'OM allait s'en aller avec les trois points de la victoire que le Sporting passa la surmultipliée.
L'OM passa alors un sacré quart d'heure.
Allan Saint-Maximin y alla de ses gris-gris. Et Djiku de son but.
Il restait alors une poignée de minute, les pirates marseillais reculèrent plus d'une fois mais dans un dernier sursaut ils allaient avoir raison des vaillants corsaires au paletot bleu sur le fil!
Rageant pour le Sporting
Le Sporting
Quelle santé. Quelle envie, quelle foi, comparable à celle que l'on dit capable de soulever les montagnes ! Décimé, diminué, handicapé le Sporting. Mais pas abattu. La perspective d'affronter l'OM sembla avoir donné des ailes à tout le monde, y compris à Jojo Bonavista prié par Benoît Millot de quitter le bord du terrain après la faute de Gomis. Et le feu d'artifice déclenché d'entrée de jeu par Saint-Maximin rendit toute sa fierté à Furiani qui venait de retrouver sous le maillot bleu l'esprit du Sporting.
Pourtant si le plan de jeu mis au point par Ciccolini sembla porter rapidement ses fruits, du haut des tribunes on eut l'impression, à la pause, que les virevoltants Saint-Maximin et Bifouma ont voulu aller plus vite que la musique et à confondre vitesse et précipitation on n'obtient jamais le résultat escompté.
Mais bientôt les Bastiais se sont appliqués au point de donner bien des fois des leçons à l'OM. Et au moment où ils allaient récolter les fruits de ces belles dispositions ils se sont faits surprendre par des visiteurs qui n'en demandaient pas temps.
Mais le public de Furiani est reparti rassuré : ce Sporting-là l'étoffe d'un club de Ligue 1 !
L'OM
Le derby sembla avoir transcendé l'OM de Rudi Garcia sur un nuage depuis quelques matches. En cet l'OM, comme le Sporting a fait preuve d'un sacré caractère à Furiani. La patte à Garcia sans doute. Certes les deux clubs ne jouent pas le même championnat et les moyens des Marseillais sont autres que ceux des Bastiais, mais malgré les "noms" qui composent cet OM, les Olympiens n'ont pas hésité à sortir le "bleu de chauffe" pour repartir du stade Armand-Cesari avec un résultat positif.
Et c'est cela que l'on apprécie aujourd'hui sur le Vieux-Port de Marseille.
Le bilan de la soirée
A défaut de victoire le Sporting qui était revenu logiquement dans le match a cédé au moment où il pensait avoir fait l'essentiel. Mais le point qui lui tendait les bras s'est envolé à l'ultime seconde de la partie. Il ne méritait pas ça !
Il n'existe pas de meilleur recette que celle qui suit pour redonner des couleurs à une équipe, un club, une région. Prenez un club de Ligue 1qui ne gagne plus depuis on ne sait plus quand. Puis qui, soudain, aligne deux succès consécutifs. Ajoutez à son calendrier, à la sortie de cette série victorieuse, un adversaire de gros calibre, de préférence de l'autre côtelé la Méditerranée, l'OM en l'occurrence. Vous aurez de grandes chances de remplir pour la dernière représentation de l'année un stade de Furiani, comme celui de Furiani, comme à ses plus beaux jours. Ce mercredi soir, malgré l'heure inhabituelle, le frimas de l'hiver qui n'est plus loin, elle avait l'air d'avoir séduit. Restait à savoir si elle être appréciée...
Le match
Le Sporting est rentré à 100 à l'heure dans le match avec l'inévitable Allan Maximin le pied à fond sur l'accélérateur. La défense de l'OM s'est alors mise à tanguer dangereusement. On crut même que Furiani allait chavirer de.... bonheur dès les premières minutes quand sur l'un des premiers corners de la partie Marange, au second poteau, eut cette formidable opportunité d'ouvrir la marque mais sa reprise à ras de terre ne faisait que frôler le montant de Pelé.
Mais quelle occasion d'entrée de jeu.
Le Sporting continua sur cette belle lancée avec une nouvelle tentative de Coulibaly mais si l'OM trembla encore sur ses bases ce furent les Marseillais qui tels des pirates tirèrent la première bordée victorieuse de la soirée.
Vous avez vous comment Zambo Anguissa s'en est allé sur le côté puis mit ce ballon dans le dos de la défense bastiaise. Il n'en fallut pas plus à Gomis pour se jouer de la vigilance de Cioni et Peybernes pour, du bout du pied, tromper Leca de près.
Le Sporting accusa le coup. Mais il n'abdiqua pas. Avec une belle volonté il a remis son ouvrage sur le métier et si Thauvin rata peu après l'immanquable, Bifouma ne fut pas en reste en ne parvenant pas, dans l'autre camp à redresser un ballon qui avait de grandes chances de tromper Pelé.
Bref la bataille était belle entre ce Sporting porté vers l'avant cet OM qui était dans le même état d'esprit.
La tension monta même d'un cran Gomis commit cette vilaine faute sur Peybernes : le Sporting remit alors le turbo mais malgré une belle d'ébauches d'efforts, et cette ultime occasion de Bifouma, plus rien ne fut marqué jusqu'à la pause
La seconde période débuta comme s'était achevée la première. Avec une nouvelle, et formidable occasion de Bifouma sur laquelle Pelé fut contraint de se détendre pour détourner en corner puis une seconde de Djiku devant lequel le même Pelé dut encore s'employer.
L'OM ne tarda pas à répliquer avec la pied gauche de Thauvin qui aurait sans doute trouvé la lucarne bastiaise sans un excellent réflexe de Leca, cette fois.
Le jeu baissa ensuite un peu d'intensité et c'est au moment où l'on pensait que l'OM allait s'en aller avec les trois points de la victoire que le Sporting passa la surmultipliée.
L'OM passa alors un sacré quart d'heure.
Allan Saint-Maximin y alla de ses gris-gris. Et Djiku de son but.
Il restait alors une poignée de minute, les pirates marseillais reculèrent plus d'une fois mais dans un dernier sursaut ils allaient avoir raison des vaillants corsaires au paletot bleu sur le fil!
Rageant pour le Sporting
Le Sporting
Quelle santé. Quelle envie, quelle foi, comparable à celle que l'on dit capable de soulever les montagnes ! Décimé, diminué, handicapé le Sporting. Mais pas abattu. La perspective d'affronter l'OM sembla avoir donné des ailes à tout le monde, y compris à Jojo Bonavista prié par Benoît Millot de quitter le bord du terrain après la faute de Gomis. Et le feu d'artifice déclenché d'entrée de jeu par Saint-Maximin rendit toute sa fierté à Furiani qui venait de retrouver sous le maillot bleu l'esprit du Sporting.
Pourtant si le plan de jeu mis au point par Ciccolini sembla porter rapidement ses fruits, du haut des tribunes on eut l'impression, à la pause, que les virevoltants Saint-Maximin et Bifouma ont voulu aller plus vite que la musique et à confondre vitesse et précipitation on n'obtient jamais le résultat escompté.
Mais bientôt les Bastiais se sont appliqués au point de donner bien des fois des leçons à l'OM. Et au moment où ils allaient récolter les fruits de ces belles dispositions ils se sont faits surprendre par des visiteurs qui n'en demandaient pas temps.
Mais le public de Furiani est reparti rassuré : ce Sporting-là l'étoffe d'un club de Ligue 1 !
L'OM
Le derby sembla avoir transcendé l'OM de Rudi Garcia sur un nuage depuis quelques matches. En cet l'OM, comme le Sporting a fait preuve d'un sacré caractère à Furiani. La patte à Garcia sans doute. Certes les deux clubs ne jouent pas le même championnat et les moyens des Marseillais sont autres que ceux des Bastiais, mais malgré les "noms" qui composent cet OM, les Olympiens n'ont pas hésité à sortir le "bleu de chauffe" pour repartir du stade Armand-Cesari avec un résultat positif.
Et c'est cela que l'on apprécie aujourd'hui sur le Vieux-Port de Marseille.
Le bilan de la soirée
A défaut de victoire le Sporting qui était revenu logiquement dans le match a cédé au moment où il pensait avoir fait l'essentiel. Mais le point qui lui tendait les bras s'est envolé à l'ultime seconde de la partie. Il ne méritait pas ça !
La fiche technique
A Furiani, SCBastia : 2 OM : 1 (0-1)
Buts pour le Sporting : Djiku (83e)
Pour l'OM : Gomis (9e), Njie (90+1)
Arbitre : Benoît Millot
Avertissements : Cioni (61e) au SCBastia; Gomis (29e), Lopez (77e) à l'OM
SC Bastia
Leca, Cioni, Marange, Peybernes, Keita, Mostefa, Diallo puis Djiku (26e), Coulibaly, Ngando,Bifouma puis Nangis (72e), Saint-Maximin puis Raspentino (86e) (Vincensini, Houri, Archeampong)
OM
Pele, SaKai, Rekik, Da Fonseca,Fanni, Vainqueur, Lopez puis Diarra (79e) Anguissa,Thauvin, Cabella puis Njie (87e), Gomis puis Sar (63e) (Samba,Macedo, Kamara, Alessandrini)
Buts pour le Sporting : Djiku (83e)
Pour l'OM : Gomis (9e), Njie (90+1)
Arbitre : Benoît Millot
Avertissements : Cioni (61e) au SCBastia; Gomis (29e), Lopez (77e) à l'OM
SC Bastia
Leca, Cioni, Marange, Peybernes, Keita, Mostefa, Diallo puis Djiku (26e), Coulibaly, Ngando,Bifouma puis Nangis (72e), Saint-Maximin puis Raspentino (86e) (Vincensini, Houri, Archeampong)
OM
Pele, SaKai, Rekik, Da Fonseca,Fanni, Vainqueur, Lopez puis Diarra (79e) Anguissa,Thauvin, Cabella puis Njie (87e), Gomis puis Sar (63e) (Samba,Macedo, Kamara, Alessandrini)