Vaincre une seconde fois consécutive pour mieux apréhender la suite du calendrier qui les attend : Stéphane Rossi et le CAB n'avaient pas d'autre objectif samedi en fin d'après-midi face à l'US Quevilly, lanterne rouge de la compétition après avoir été finaliste la saison dernière de la coupe de France.
Et d'entrée de jeu les cabistes n'ont pas manqué de faire valoir leurs intentions à l'image de Pastorelli qui prenaient sa chance du gauche après ue excellente percée et une ouverture millimétrée de Marty (2e).
Et le CAB continuait à l'image de Arnoux qui à l'entrée de la surface de réparation contraignait Dos Santos à se détendre et à renvoyer des deux poings en corner (12e). Sur le coup de pied arrêté c'était Salis qui obligeait Dos Santos, sur un corner rentrant, à utiliser encore ses deux poings pour écarter le danger.
Et les "Noirs" restaient à la manoeuvre même si à l'image de N'Diaye, en panne de lucidité, ils ne parvenaient pas - c'était quand même leur troisième match depuis dimanche - à destabiliser l'US Quevilly qui obtenait son premier corner de la partie à la demi-heure de jeu..
Mais cinq minutes plus tard ce furent encore les Normands qui sur un centre-tir de Marty connaissaient une chaude alerte mais Giboyou se trouvait à point nommé pour, sur sa ligne renvoyer, le danger de la tête.
Le salut pour les cabistes auraient pu venir quelques minutes avant la pause de N'Diaye, mais sa reprise, consécutive à un corner venu de la droite, était renvoyée - de la main ? - par un défenseur visiteur sans que M. Aubin, au coeur de l'action, ne bronche...
A la reprise ce furent les jaunes de l'US Qevilly qui firent passer le frisson dans la défense de Sébastien Lombard par l'intermédiaire de Diafutua et Etiemble mais en fin de compte le gardien bastiais ne se laissait pas abuser.
Un avertissement que le CAB prit pour argent comptant et à partir duquel Marty puis Arnoux décidèrent, tour à tour de prendre leur chance mais à chaque fois Dos Santos, décisif et parfois servi par la chance comme sur cette tête "smashé" de Pastorelli, renvoyait tout.
Marty s'y mit à son tour à la 66e minute et Le Mat idéalement placé, reprenait de la tête mais cette fois Dos Santos était suppléé sur sa ligne.
Bref, cela ne voulait pas sourire pour le CAB et le manque de fraîcheur physique commençait à se faire sentir dans les rangs bastiais.
Mais cela ne pouvait demeurer indéfiniment en l'état. Et Marty qui s'était multiplié à bon escient jusque-là, allait constituer le détonateur qu'Erbajolo n'espérait plus. En tout cas son service sur la droite, dans le sens de la course d'Arnoux, s'avérait décisif et, enfin, le CAB était récompensé de ses efforts (75e), mais ce n'est pour autant que l'équipe de Stéphane Rossi tira profit de cet avantage amplement mérité.
En effet alors que l'on pensait voir le CAB s'acheminer vers un troisième succès qui lui tendait les bras, un coup-franc mal renvoyé par Lombard permettait à Mirza de crucifier le gardien bastiais.
Le CAB frisait même la correctionnelle en toute fin de partie quand Ouarguini, bien esseulé dans la défense locale, tirait sur la transversale de Lombard.
Dès lors l'équipe de Stéphane Rossi eut beau se multiplier.
Plus rien ne devait être marqué jusqu'au coup de sifflet final.
Dommage pour le CAB qui avait les moyens de s'installer dans le top 5 du championnat.
Mais c'est quand même une belle semaine que le CAB vient de mettre à son actif, non?
La fiche technique
Stade d'Erbajolo
CAB : 1 Quevilly : 1(0-0)
Buts pour le CAB : Arnoux (75e)
Pour Quevilly : Mirza (82e)
Arbitre : M. Aubin
Spectateurs : 738
Avertissements : Etiemble (50e), Marty (87e)
Spectateurs : 738
Avertissements : Etiemble (50e), Marty (87e)
CAB:
Lombard, Truchet puis Le Mat (60e), Oswald, Derme, Monfray, Salis, Marty, Lamberti puis Bonblou (67e) Arnoux, N'Diaye, Pastorelli (Samuel, Poletti, Raffalli, Blonbou, Fourtier)
Lombard, Truchet puis Le Mat (60e), Oswald, Derme, Monfray, Salis, Marty, Lamberti puis Bonblou (67e) Arnoux, N'Diaye, Pastorelli (Samuel, Poletti, Raffalli, Blonbou, Fourtier)
Quevilly :
Dos Santos, Giboyou, Beugrard, Sanson, Rakotohiasoa, Mirza puisCissoko (83e)Etiemble puis Ouarguini (85e), Gouget, Fofana, Diafutua puis Gibon (88e) (Belades, Diarra,)
Dos Santos, Giboyou, Beugrard, Sanson, Rakotohiasoa, Mirza puisCissoko (83e)Etiemble puis Ouarguini (85e), Gouget, Fofana, Diafutua puis Gibon (88e) (Belades, Diarra,)