Dans la salle des conseils de la mairie de Lisula, le comité de sécheresse de Haute-Corse s'est rzuni ce vendredi 21 août, en présence de tous les services concernés. Chacun a par la suite exposé, à son niveau, la situation hydrologique 2020 par micro-région.
Une situation qui n'est cependant pour l'heure pas alarmante " sur l'ensemble du territoire Corse" annonce Saveriu Luciani, président l'OEHC. " Nous avons cependant un point de vigilance pour la Balagne et plus particulièrement pour la région du Ghjussani et du Canale où l'on sait que les fleuves Tartaghjine et Ascu ont un débit nul. Nous avons un souci sur l'approvisionnement en eau potable des villages et nous appréhendons un peu les jours à venir car les températures vont augmenter avec une accentuation de l'évapotranspiration et de surconsommation agricole et humaine".
Avant d'ajouter :" aujourd’hui, nous sommes symboliquement en Balagne afin de sensibiliser la région à un essai du changement climatique. Nous avons une saison qui ressemble à 2017 et 2003. Sur les indices de sécheresse Météo-France nous sommes sur des paramètres étrangement similaires à la référence de 2003. Par contre, en terme de stockage, cela ressemble à la moyenne".
Saveriu Luciani ajoutait encore que "le véritable souci pour nous, c'est de pouvoir sensibiliser les élus et la population des zones vulnérables" comme la Balagne et l'extrême-sud " sur la consommation humaine et optimiser les moyens".
Après plusieurs jours sans pluie et une météo qui ne semble pas s'améliorer dans ce sens, et malgré des cours d'eau au débit très bas, la situation n'est pour l'heure " pas alarmante " sur l'ensemble du territoire.
"Nous faisons aujourd'hui la situation sur la Haute-Corse avec un focus sur la Balagne et une partie du Nebbiu qui montre des indices inquiétants d'évolution. Nous devons nous revoir très rapidement avec l'OEFC pour refaire un point et convenir de certaines mesures selon l'évolution. Il faut insister sur l'usage raisonné de l'eau. Tout le monde en a besoin. En travaillant sur les infrastructures et les usages raisonnés, la Corse a le potentiel pour que l'eau ne manque pas, " précise François Ravier .
Une situation qui n'est cependant pour l'heure pas alarmante " sur l'ensemble du territoire Corse" annonce Saveriu Luciani, président l'OEHC. " Nous avons cependant un point de vigilance pour la Balagne et plus particulièrement pour la région du Ghjussani et du Canale où l'on sait que les fleuves Tartaghjine et Ascu ont un débit nul. Nous avons un souci sur l'approvisionnement en eau potable des villages et nous appréhendons un peu les jours à venir car les températures vont augmenter avec une accentuation de l'évapotranspiration et de surconsommation agricole et humaine".
Avant d'ajouter :" aujourd’hui, nous sommes symboliquement en Balagne afin de sensibiliser la région à un essai du changement climatique. Nous avons une saison qui ressemble à 2017 et 2003. Sur les indices de sécheresse Météo-France nous sommes sur des paramètres étrangement similaires à la référence de 2003. Par contre, en terme de stockage, cela ressemble à la moyenne".
Saveriu Luciani ajoutait encore que "le véritable souci pour nous, c'est de pouvoir sensibiliser les élus et la population des zones vulnérables" comme la Balagne et l'extrême-sud " sur la consommation humaine et optimiser les moyens".
Le président de l'Odarc, Lionel Mortini a fait, pour sa part, un point sur la situation au niveau agricole.
"Pour le moment il ne manque pas d'eau aux agriculteurs. Mais nous devons rester vigilants. cependant ceux qui doivent irriguer peuvent le faire. De toute évidence il n'y a pas assez d'agriculteurs qui irriguent et notamment en Balagne mais c'est quelque chose que nous devons changer et faire évoluer pour améliorer le chiffre des exploitations.
Néanmoins il y a de véritables difficultés qui vont arriver très rapidement avec une prévision pour le mois de septembre assez inquiétant. Pour cela nous allons demander à ce que la calamité sécheresse soit mise en place pour la Balagne et l'extrême-Sud. Durant ce mois d'août, la consommation d'eau est supérieur evoire égale aux autres années malgré la Covid-19. Aujourd'hui, Il faut qu'il y ait une autre consommation de l'eau. Il faut certaines règles et une certaine logique. Il faut du tourisme, mais l'eau est un bien commun : il faut il faut pouvoir donner à boire aux gens et que l'eau puisse également servir aux agriculteurs" ajoutait le président de l'ODARC.