L'huile d'olive de Félicien Luciani rafle l'or au concours international de New York

Une médaille d’or à l’un des plus prestigieux concours de dégustation d’huile du monde. Rien que ça.
Le domaine de Petricajola et son huile d’olive viennent de décrocher le premier prix dans la catégorie fruité vert intensité moyenne du concours New York International Olive Oil Competition (NYIOOC). Les jurys du concours ont jugé en fonction de plusieurs critères, notamment le goût avant de classer chaque huile dans différentes catégories. Considéré comme l’un des plus grands concours du monde le NYIOOC fait office de référence pour tous les passionnés d’huile d’olive.

De la plaine d’Oletta où se trouve les 6 hectares d’oliveraies à New York il n’y qu’un pas. Celui de l’exigence et de la passion que Félicien Luciani a franchi dès 2015 en démarrant sa production.

Le jeune agriculteur de 33 ans réussi l’exploit dès sa première tentative. Après plusieurs médailles d’or dans des concours nationaux tels que celui de Draguignan en 2018 et 2019, l’heure était au défi international : « après une année 2020 sans concours en raison d’une convalescence suite à une opération, j’ai décidé de viser haut pour la reprise ». Un défi auquel il se prépare dès 2007, année pendant laquelle il plante ses premiers oliviers. La suite est un travail quotidien de suivi, le tout en bio : « je garde une petite exploitation pour pouvoir prendre soin de chaque arbre. C’est ça le secret, une histoire d’amour entre l’olivier et l’agriculteur ».

Avec cette récompense New Yorkaise, son huile d’olive rentre dans l’index des meilleures huiles du monde. Une reconnaissance qui va lui permettre une belle visibilité internationale mais Félicien Luciani garde les pieds sur terre. L’objectif était de prouver la qualité du produit et non d’augmenter le prix une fois l’étiquette accolée sur la bouteille.

Covid oblige, cette année la remise des prix s’est déroulée en visio. Félicien Luciani n’aura pas côtoyé les buildings le temps d’un week-end, mais si son huile tient encore une fois toutes ses promesses l’année prochaine, pourquoi ne pas se représenter ? « Nous verrons bien, l’agriculture est un défi permanent qui se relève d’année en année » répond-il.