Des inquiétudes nourries alors qu’est annoncée par le gouvernement une perte de financement (15% sur la taxe foncière soit 400 000 € de perte pour la Chambre régionale) mais aussi face au projet de délocalisation de la Chambre à Vescovato.
Selon le personnel la baisse de financement serait en fait de 19% sur trois ans et pourrait entraîner entre 10 et 15 suppressions d’emplois sur la soixantaine de la chambre : non remplacement de personnel partant à la retraite, retraite anticipée pour certains voire des licenciements.
« Cela aura aussi une répercussion sur le terrain avec moins de missions et moins de présence sur le terrain donc impact certain sur les agriculteurs » commente Maddalena Serpentini, de la Chambre Régionale.
Autre sujet qui fâche, la construction de la nouvelle Chambre à Vescovato. Un projet « démesuré » pour les personnels, très couteux (3,9 M d’€) et qui arriverait à terme au 1er trimestre 2020. La Chambre emprunterait ainsi 1M7 € sur 30 ans à 2,2% et le promoteur récupérerait les locaux actuels de Bastia. «On se pose la question de la pertinence de cette délocalisation qui va se traduire par un fort coût » déclare Jean-Baptiste Cantini, délégué du personnel à la Chambre d’Agriculture de la Haute-Corse.
Pour le STC, «le projet de Vescovato a été fait dans la plus grande opacité, sans aucune communication. Ce projet ne répond à aucun besoin et répond plutôt à des intérêts politiques, à une logique de spéculation immobilière. Un projet mégalo de l’ancienne équipe de la Chambre d’Agriculture. Aujourd’hui on demande à la nouvelle équipe en place une réflexion globale sur ce projet qui va forcement conduire à des pertes d’emplois, des licenciements ».
Des sentiments que partagent aussi les autres syndicats FO, CGT, CGC/CFE.
« Dans ce dossier on demande depuis 2017 des informations, des documents et on ne nous en fournit pas » déplore ainsi Marie-Catherine Corazzini, déléguée FO. Si cette délocalisation semble aujourd’hui inévitable vu l’avancement des travaux, une réunion aura lieu ce jeudi à Paris entre le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, et les présidents des Chambres d’Agriculture au sujet de la baisse des budgets.
CNI a recueilli les déclarations des différents intervenants de cette conférence de presse…
Selon le personnel la baisse de financement serait en fait de 19% sur trois ans et pourrait entraîner entre 10 et 15 suppressions d’emplois sur la soixantaine de la chambre : non remplacement de personnel partant à la retraite, retraite anticipée pour certains voire des licenciements.
« Cela aura aussi une répercussion sur le terrain avec moins de missions et moins de présence sur le terrain donc impact certain sur les agriculteurs » commente Maddalena Serpentini, de la Chambre Régionale.
Autre sujet qui fâche, la construction de la nouvelle Chambre à Vescovato. Un projet « démesuré » pour les personnels, très couteux (3,9 M d’€) et qui arriverait à terme au 1er trimestre 2020. La Chambre emprunterait ainsi 1M7 € sur 30 ans à 2,2% et le promoteur récupérerait les locaux actuels de Bastia. «On se pose la question de la pertinence de cette délocalisation qui va se traduire par un fort coût » déclare Jean-Baptiste Cantini, délégué du personnel à la Chambre d’Agriculture de la Haute-Corse.
Pour le STC, «le projet de Vescovato a été fait dans la plus grande opacité, sans aucune communication. Ce projet ne répond à aucun besoin et répond plutôt à des intérêts politiques, à une logique de spéculation immobilière. Un projet mégalo de l’ancienne équipe de la Chambre d’Agriculture. Aujourd’hui on demande à la nouvelle équipe en place une réflexion globale sur ce projet qui va forcement conduire à des pertes d’emplois, des licenciements ».
Des sentiments que partagent aussi les autres syndicats FO, CGT, CGC/CFE.
« Dans ce dossier on demande depuis 2017 des informations, des documents et on ne nous en fournit pas » déplore ainsi Marie-Catherine Corazzini, déléguée FO. Si cette délocalisation semble aujourd’hui inévitable vu l’avancement des travaux, une réunion aura lieu ce jeudi à Paris entre le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, et les présidents des Chambres d’Agriculture au sujet de la baisse des budgets.
CNI a recueilli les déclarations des différents intervenants de cette conférence de presse…