Emmanuel Macron séduit, intrigue, enthousiasme souvent ; horripile parfois ; mais il suscite toujours l’intérêt. En Corse, comme ailleurs.
Ce n’est pourtant pas l’homme politique qui nous intéresse ici, mais bien ceux qui le suivent dans son pari présidentiel, s’engagent à ses côtés et ont décidé de faire campagne pour lui, à travers les comités En marche !.
En marche ! c’est en effet l’histoire d’un mouvement parti de l’intuition d’un homme et qui, en quelques mois, revendique plus de 200 000 adhérents ; un mouvement qui s’est construit en opposition aux partis classiques ; un mouvement qui agrège des femmes et des hommes de tous âges, aux parcours souvent très différents mais qui se réclament tous d’un progressisme qu’ils incarnent dans leur engagement.
Alors, qu’est-ce qui fait marcher ces citoyens, pour beaucoup totalement néophytes en politique ? Qu’est-ce qui les motive, qu’est-ce que c’est que ce « petit quelque chose en plus » que les autres candidats n’ont pas? Pour le comprendre, nous sommes allés à la rencontre des marcheurs insulaires, pour faire un bout de chemin avec eux.
En Corse, on marche !
Les comités En marche ! sont au nombre de 16, 6 en Corse-du-Sud et 10 en Haute-Corse, auxquels s’ajoute le comité Les jeunes avec Macron. Ils regroupent au total 570 adhérents sur tout le territoire Corse.
Ces adhérents sont venus là d’abord pour l’homme, pour ses idées et son courage de se lancer dans la course à la présidentielle. Comme le dit Thierry, « il incarne quelque chose de nouveau en politique, il ose. On ose avec lui ». Tous ressentent l’urgence politique du moment et voient en Macron celui qui a le mieux compris la situation du pays et les moyens de le remettre sur les rails. Ils sont venus aussi, et c’est finalement nouveau, parce que En marche ! leur permet de s’engager en politique librement, sans carcan.
La caractéristique première d’En marche ! est en effet d’être un mouvement participatif au sens plein du terme : de la réflexion sur les thématiques qui structurent le projet au matériel de campagne, tout part du comité, qui finalement fait « sa campagne ». On est dans une véritable co-animation.
Les fondateurs des comités les animent de manière très ouverte, prenant soin de permettre à tous les membres de s’engager à leur rythme. Ils se veulent des adhérents parmi d’autres qui, comme le rappelle souvent Don Pierre, l’animateur du comité du grand Ajaccio, « animent les comités … parce qu’ils ont été les premiers à les créer ! ».
L’initiative individuelle – le « faire » dirait leur candidat – est valorisée : à partir du moment où le comité est d’accord, chacun, s’il est volontaire, peut conduire une action. C’est ce que fera Kevin, en montant des petites vidéos qui seront autant de portraits des marcheurs … volontaires pour passer face caméra.
Cette valorisation de l’initiative individuelle est la marque de fabrique de Macron : les marcheurs la mettent simplement en pratique dans les comités. Mais cette initiative est menée au nom du comité, avec l’appui de ses membres. L’initiative individuelle est donc au service du collectif.
Et ça marche : chaque semaine, des nouveaux arrivent. Les comités se garnissent régulièrement d’adhérents qui trouvent dans En marche ! un mode de mobilisation politique qui répond à leurs attentes.
En marche ! : une autre façon de s’engager
Adhérer à En marche ! c’est en effet adhérer aux valeurs du progressisme. C’est aussi adhérer à une conception qui se veut nouvelle de l’engagement politique. Un engagement qui se distingue moins par sa pratique (on distribue toujours des tracts) que par la valorisation d’une implication individuelle choisie. Le militantisme à la carte, en quelque sorte.
C’est pour cette raison que les partis classiques font figure de repoussoir : au-delà du clientélisme et des luttes intestines pour le pouvoir, ils incarnent une pensée figée dans « la ligne », que des militants caporalisés, portent sans avoir droit au chapitre.
Parmi les adhérents d’En Marche, rares sont ceux qui ont déjà eu un engagement politique et ils revendiquent cette autonomie. Cette liberté dans l’engagement que revendiquent les marcheurs est permise par la structure du mouvement : Emmanuel Macron voulait un mouvement ouvert sur l’extérieur, qui ne soit pas verrouillé de l’intérieur aussi. Le pari est réussi.
En quelques clics, après signature d’une charte des valeurs républicaines, on adhère … sans obligation de cotiser. On est informé par mail des évènements du comité, auquel on s’est inscrit. La participation aux événements est sur la base du volontariat, rien n’est imposé.
Cette valorisation du libre-accès, du libre-choix permet à la fois aux adhérents de construire leur propre engagement et au mouvement de s’enrichir des talents de chacun.
Cette liberté d’engagement sur Internet aide à franchir le pas de l’engagement physique. Annie, par exemple, qui adhère à un mouvement politique pour la première fois de sa vie, se lance dans le tractage, chose qu’elle n’aurait jamais osé faire auparavant. Là, avec le groupe, elle « se jette à l’eau et va maintenant à la rencontre des passants sur les marchés ».
C’est cela qui frappe d’ailleurs quand on rencontre ces marcheurs : eux qui rejettent les partis politiques traditionnels, ils militent désormais dans un mouvement qui est devenu, en quelques mois, une des plus grosses et des plus dynamiques organisations politiques du pays.
Alors cause ou conséquence de cette forme nouvelle de structure politique, c’est convivial, c’est ouvert, les adhérents viennent … puis reviennent, les comités se structurent rapidement et les initiatives se multiplient.
En Marche attire des citoyens qui le rejoignent sans céder à la fascination, parce qu’ils adhèrent à sa vision politique et croient à son projet.
C’est une organisation qui attire aussi bien des artisans, des retraités, des cadres que des fonctionnaires, des secrétaires ou des jeunes ; qu’elle attire des hommes et des femmes sensibles au charisme de Macron mais qui s’engagent de manière très réfléchie pour lui. C’est tout cela à la fois, En marche !
Tous ont décidé de marcher pour la victoire du progressisme et du renouveau des idées.
Ce n’est pourtant pas l’homme politique qui nous intéresse ici, mais bien ceux qui le suivent dans son pari présidentiel, s’engagent à ses côtés et ont décidé de faire campagne pour lui, à travers les comités En marche !.
En marche ! c’est en effet l’histoire d’un mouvement parti de l’intuition d’un homme et qui, en quelques mois, revendique plus de 200 000 adhérents ; un mouvement qui s’est construit en opposition aux partis classiques ; un mouvement qui agrège des femmes et des hommes de tous âges, aux parcours souvent très différents mais qui se réclament tous d’un progressisme qu’ils incarnent dans leur engagement.
Alors, qu’est-ce qui fait marcher ces citoyens, pour beaucoup totalement néophytes en politique ? Qu’est-ce qui les motive, qu’est-ce que c’est que ce « petit quelque chose en plus » que les autres candidats n’ont pas? Pour le comprendre, nous sommes allés à la rencontre des marcheurs insulaires, pour faire un bout de chemin avec eux.
En Corse, on marche !
Les comités En marche ! sont au nombre de 16, 6 en Corse-du-Sud et 10 en Haute-Corse, auxquels s’ajoute le comité Les jeunes avec Macron. Ils regroupent au total 570 adhérents sur tout le territoire Corse.
Ces adhérents sont venus là d’abord pour l’homme, pour ses idées et son courage de se lancer dans la course à la présidentielle. Comme le dit Thierry, « il incarne quelque chose de nouveau en politique, il ose. On ose avec lui ». Tous ressentent l’urgence politique du moment et voient en Macron celui qui a le mieux compris la situation du pays et les moyens de le remettre sur les rails. Ils sont venus aussi, et c’est finalement nouveau, parce que En marche ! leur permet de s’engager en politique librement, sans carcan.
La caractéristique première d’En marche ! est en effet d’être un mouvement participatif au sens plein du terme : de la réflexion sur les thématiques qui structurent le projet au matériel de campagne, tout part du comité, qui finalement fait « sa campagne ». On est dans une véritable co-animation.
Les fondateurs des comités les animent de manière très ouverte, prenant soin de permettre à tous les membres de s’engager à leur rythme. Ils se veulent des adhérents parmi d’autres qui, comme le rappelle souvent Don Pierre, l’animateur du comité du grand Ajaccio, « animent les comités … parce qu’ils ont été les premiers à les créer ! ».
L’initiative individuelle – le « faire » dirait leur candidat – est valorisée : à partir du moment où le comité est d’accord, chacun, s’il est volontaire, peut conduire une action. C’est ce que fera Kevin, en montant des petites vidéos qui seront autant de portraits des marcheurs … volontaires pour passer face caméra.
Cette valorisation de l’initiative individuelle est la marque de fabrique de Macron : les marcheurs la mettent simplement en pratique dans les comités. Mais cette initiative est menée au nom du comité, avec l’appui de ses membres. L’initiative individuelle est donc au service du collectif.
Et ça marche : chaque semaine, des nouveaux arrivent. Les comités se garnissent régulièrement d’adhérents qui trouvent dans En marche ! un mode de mobilisation politique qui répond à leurs attentes.
En marche ! : une autre façon de s’engager
Adhérer à En marche ! c’est en effet adhérer aux valeurs du progressisme. C’est aussi adhérer à une conception qui se veut nouvelle de l’engagement politique. Un engagement qui se distingue moins par sa pratique (on distribue toujours des tracts) que par la valorisation d’une implication individuelle choisie. Le militantisme à la carte, en quelque sorte.
C’est pour cette raison que les partis classiques font figure de repoussoir : au-delà du clientélisme et des luttes intestines pour le pouvoir, ils incarnent une pensée figée dans « la ligne », que des militants caporalisés, portent sans avoir droit au chapitre.
Parmi les adhérents d’En Marche, rares sont ceux qui ont déjà eu un engagement politique et ils revendiquent cette autonomie. Cette liberté dans l’engagement que revendiquent les marcheurs est permise par la structure du mouvement : Emmanuel Macron voulait un mouvement ouvert sur l’extérieur, qui ne soit pas verrouillé de l’intérieur aussi. Le pari est réussi.
En quelques clics, après signature d’une charte des valeurs républicaines, on adhère … sans obligation de cotiser. On est informé par mail des évènements du comité, auquel on s’est inscrit. La participation aux événements est sur la base du volontariat, rien n’est imposé.
Cette valorisation du libre-accès, du libre-choix permet à la fois aux adhérents de construire leur propre engagement et au mouvement de s’enrichir des talents de chacun.
Cette liberté d’engagement sur Internet aide à franchir le pas de l’engagement physique. Annie, par exemple, qui adhère à un mouvement politique pour la première fois de sa vie, se lance dans le tractage, chose qu’elle n’aurait jamais osé faire auparavant. Là, avec le groupe, elle « se jette à l’eau et va maintenant à la rencontre des passants sur les marchés ».
C’est cela qui frappe d’ailleurs quand on rencontre ces marcheurs : eux qui rejettent les partis politiques traditionnels, ils militent désormais dans un mouvement qui est devenu, en quelques mois, une des plus grosses et des plus dynamiques organisations politiques du pays.
Alors cause ou conséquence de cette forme nouvelle de structure politique, c’est convivial, c’est ouvert, les adhérents viennent … puis reviennent, les comités se structurent rapidement et les initiatives se multiplient.
En Marche attire des citoyens qui le rejoignent sans céder à la fascination, parce qu’ils adhèrent à sa vision politique et croient à son projet.
C’est une organisation qui attire aussi bien des artisans, des retraités, des cadres que des fonctionnaires, des secrétaires ou des jeunes ; qu’elle attire des hommes et des femmes sensibles au charisme de Macron mais qui s’engagent de manière très réfléchie pour lui. C’est tout cela à la fois, En marche !
Tous ont décidé de marcher pour la victoire du progressisme et du renouveau des idées.