Le bâtiment libère devant lui un parvis en béton taloché, conçu comme un espace de partage et de valorisation de cette activité traditionnelle. Empreint dans la matérialité environnante, la construction se veut néanmoins rigoureuse. Coffré à la planchette, le béton livre un dessin propre aux bateaux traditionnels de pécheurs.
Le choix du béton répond aux fondamentaux du parti-pris architectural par trois de ses qualités intrinsèques :
Ses performances structurelles (grandes portées) qui ont permis la réalisation de l’esplanade suspendue et fait passer l’édifice architectural dans l’échelle urbaine.
Sa plasticité qui établit un corpus de matérialité comme vocabulaire pour venir dialoguer avec la falaise, la ville et l’usage (béton planché, béton de ciment blanc, béton taloché, béton banché calepiné). Ce travail sur la matière a nécessité la réalisation d’essais en atelier expérimentant différents dosages et bois de coffrage.
Sa durabilité. Le projet répond aussi bien à l’usage technique qu’au contexte millénaire.
Les 25 réalisations nominées seront exposées en 2018, à la maison de l’architecture en Ile-de-France.