"Depuis le début du Régionalisme puis du nationalisme moderne, il aura toujours été présent aux côtés du peuple corse en lutte pour ses droits chez lui, sur sa terre. Depuis les années 60, inscrit au barreau de Paris et à celui d'Ajaccio, il a été de toutes les luttes politiques, judiciaires, sportives.
Dès le début des années 73, Je fis sa connaissance, lors d’une réunion du CELUC de Paris, à Nice, (pour la réouverture de l’université de Corté). Il est devenu par la suite un ami, et je garde en mémoire les longues discussions que j’aurai avec lui au fil des années, autour de la « Question Corse, tant d’échanges si riches et si chaleureux, tant le sort et la situation politique et autre de l’île et du peuple corse nous portaient et nous préoccupaient tous deux. Il sera toujours présent, lors de l’Affaire des Boues rouges, lors de l’Affaire d‘Aléria, (défenseur d’Edmond Simeoni et des militants incarcérés), puis lors des évènements de Bastelica Fesch, (avocat des emprisonnés, Marcel Lorenzoni et ses camarades
Il est l'un des premiers élus autonomistes à l‘Assemblée de Corse, mise en place avec le Statut Defferre en 1982, sur la liste d’Edmond Simeoni.
Mais très vite, il se sépare de la revendication autonomiste, fondant avec Jean-François Ferrandi, le groupe Sud-Diaspora, se rapprochant du mouvement de Libération nationale des années 80.
Fin des années 80, il créera, avec les regrettés Pierre Rossi et Pierre Bartoli et d’autres, une organisation non gouvernementale mettant en avant les droits nationaux du peuple corse, qui publiera nombre d’écrits et prises de position.. Il participe à divers collectifs de défense de la langue et la culture corse, s’insurgeant contre le racisme anti-corse.
Au début des années 90, il défendra, entre-autres détenus politiques, des militants de l‘ANC, incarcérés. A la fin des années 90, durant l'affaire des paillotes, faisant suite à l'incendie nocturne d'un restaurant sur une plage, Il sera l’avocat du propriétaire Yves Feraud. - (L'enquête démontrant l'implication de plusieurs gendarmes dans l'incendie, ayant obéi sur ordre de leur hiérarchie et du préfet de Corse, Bernard Bonnet, en dehors de tout cadre légal)-.
Suite aux prolongements de l’Affaire Erignac, il défendra Marcel Lorenzoni et Fabienne Maestracci, incarcérés abusivement, dont l’assassinat avait provoqué une répression généralisée dans tous les milieux de l’île, soupçonnés « d’accointances nationalistes ».
Au début de années 2000, il conduira une liste nationaliste à la mairie d’Ajaccio.
Il sera toujours présent contre la répression et lors des mobilisations du peuple corse pour la défense de ses droits. On le rencontre dans les prétoires de l'île, de l’Hexagone ou de Papeete, et dans les tribunaux spéciaux de Paris. Toujours avant tout défenseur de la cause corse, il portera jusqu’à la fin, un regard attentif, sans concessions, sur l'accession des nationalistes au pouvoir et les évolutions en cours en Corse.
Passionné de football, au fil des années, on le voit souvent dans les tribunes des stades de football en Corse, dans l’Hexagone et de par le monde, avec l’équipe du Variété-Club, une équipe d’amateurs de football de personnes d’horizons divers, mais toutes passionnées de football, puis plus tard il est à l’initiative avec d’autres de la création de A squadra corsa, regroupant les meilleurs joueurs de football corse de l’île. Il occupe aussi des postes de responsabilités au sein de la Fédération corse de football et dans un club amateur ajaccien.
Il était marié et père de trois enfants deux garçons et une fille
Duglianze cumosse à a sò moglia, à i sò tre ziteddi è à tutt’i soi
Riposa in Santa Pace."
Dès le début des années 73, Je fis sa connaissance, lors d’une réunion du CELUC de Paris, à Nice, (pour la réouverture de l’université de Corté). Il est devenu par la suite un ami, et je garde en mémoire les longues discussions que j’aurai avec lui au fil des années, autour de la « Question Corse, tant d’échanges si riches et si chaleureux, tant le sort et la situation politique et autre de l’île et du peuple corse nous portaient et nous préoccupaient tous deux. Il sera toujours présent, lors de l’Affaire des Boues rouges, lors de l’Affaire d‘Aléria, (défenseur d’Edmond Simeoni et des militants incarcérés), puis lors des évènements de Bastelica Fesch, (avocat des emprisonnés, Marcel Lorenzoni et ses camarades
Il est l'un des premiers élus autonomistes à l‘Assemblée de Corse, mise en place avec le Statut Defferre en 1982, sur la liste d’Edmond Simeoni.
Mais très vite, il se sépare de la revendication autonomiste, fondant avec Jean-François Ferrandi, le groupe Sud-Diaspora, se rapprochant du mouvement de Libération nationale des années 80.
Fin des années 80, il créera, avec les regrettés Pierre Rossi et Pierre Bartoli et d’autres, une organisation non gouvernementale mettant en avant les droits nationaux du peuple corse, qui publiera nombre d’écrits et prises de position.. Il participe à divers collectifs de défense de la langue et la culture corse, s’insurgeant contre le racisme anti-corse.
Au début des années 90, il défendra, entre-autres détenus politiques, des militants de l‘ANC, incarcérés. A la fin des années 90, durant l'affaire des paillotes, faisant suite à l'incendie nocturne d'un restaurant sur une plage, Il sera l’avocat du propriétaire Yves Feraud. - (L'enquête démontrant l'implication de plusieurs gendarmes dans l'incendie, ayant obéi sur ordre de leur hiérarchie et du préfet de Corse, Bernard Bonnet, en dehors de tout cadre légal)-.
Suite aux prolongements de l’Affaire Erignac, il défendra Marcel Lorenzoni et Fabienne Maestracci, incarcérés abusivement, dont l’assassinat avait provoqué une répression généralisée dans tous les milieux de l’île, soupçonnés « d’accointances nationalistes ».
Au début de années 2000, il conduira une liste nationaliste à la mairie d’Ajaccio.
Il sera toujours présent contre la répression et lors des mobilisations du peuple corse pour la défense de ses droits. On le rencontre dans les prétoires de l'île, de l’Hexagone ou de Papeete, et dans les tribunaux spéciaux de Paris. Toujours avant tout défenseur de la cause corse, il portera jusqu’à la fin, un regard attentif, sans concessions, sur l'accession des nationalistes au pouvoir et les évolutions en cours en Corse.
Passionné de football, au fil des années, on le voit souvent dans les tribunes des stades de football en Corse, dans l’Hexagone et de par le monde, avec l’équipe du Variété-Club, une équipe d’amateurs de football de personnes d’horizons divers, mais toutes passionnées de football, puis plus tard il est à l’initiative avec d’autres de la création de A squadra corsa, regroupant les meilleurs joueurs de football corse de l’île. Il occupe aussi des postes de responsabilités au sein de la Fédération corse de football et dans un club amateur ajaccien.
Il était marié et père de trois enfants deux garçons et une fille
Duglianze cumosse à a sò moglia, à i sò tre ziteddi è à tutt’i soi
Riposa in Santa Pace."