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La lauze corse et les tittaghji sauvés par l'Occitanie et les Alpes ?


le Jeudi 20 Février 2025 à 19:02

Michel Guillaumin dont le nom est indissociable du rugby bastiais ou de la belle profession des tittaghji n'abdique pas. À 85 ans il est toujours sur le pont. Pour applaudir ses amis à Volpaggiu. Mais plus encore à se manifester auprès de tous, afin de rendre à la lauze de Corse sa place sur le marché de la construction insulaire et au métier de couvreur de ne pas se perdre.



Michel Guillaumin joint le geste à la parole.
Michel Guillaumin joint le geste à la parole.
Michel Guillaumin pourrait vous parler à l'infini de cette pierre et du métier de couvreurs. De cette lauze qui se fait rare, pour des raisons qu'il a également et très longuement encore évoquées. Et de tous ceux qui à la recherche d'un emploi pourraient trouver leur bonheur sur les toits de l'île.
Mais il l'a tellement fait et tant démontré pour très peu de résultats en retour, qu'il aurait pu céder au découragement. Mais voilà un mot que Guillamin. a, à jamais, banni de son vocabulaire.

On ne l'a pas entendu ?
Guillaumin va aller par monts et par vaux plaider la cause de cette belle pierre dont l'emploi pourrait avoir de belles conséquences sur le marché du travail où les spécialistes du genre commencent à se raréfier.

On ne le croit pas ?
Voilà qu'il va aller jouer, son bâton de pèlerin en main,  les Saints Thomas auprès de tous ceux s'impliquent de façon directe ou indirecte auprès des demandeurs d'emploi dont la Corse ne manque pas.

On l'a ainsi vu initier quelques jeunes gens au métier il y a quelques semaines sur la place Saint-Nicolas, où il n'a pas manqué une fois encore de dire haut et fort et sans détour, le sort fait à la lauze du pays.
Récemment, il était encore au centre de formation des apprentis de Haute-Corse où, grâce au concours de Xavier Luciani directeur de l'établissement, il a pu lors d'une récente journée "portes ouvertes" démontrer aux visiteurs en quête d'informations ce qu'était véritablement le métier de couvreur.

Il s'agit d'une démarche qui, à terme, pourrait avoir de belles retombées.
Et déboucher sur des contrats de professionnalisation qui pourraient être mis sur pied avec des régions comme l'Occitanie ou des Alpes où les carrières continuent à être exploitées et dont le produit précieux est toujours utilisé par le Bâtiment et les Travaux publics.

N' y a-t-il rien à faire du côté de la Corse ?