Pour aborder ce thème de société il a été choisi de présenter une pièce de théatre d’entreprise, « Madame le Directeur » de V. Nicollet et C. Augier. Il s’agit de traiter avec humour, l’égalité entre les hommes et les femmes dans la société et en particulier dans le monde du travail.
Gabrielle, responsables des ressources humaines de Love Coach, société de conseil en séduction, ambitionne d’être promue directrice des ressources humaines. Pour tester ses compétences, le directeur général lui confie la mission de négocier un accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Lors d’une commission de préparation elle devra concilier les tempéraments et les visions souvent contrastées d’Andrée, déléguée syndicale à tendance féministe, et d’Eric, coach manager à tendance machiste. Mais ses nouvelles responsabilités impactent, aussi, sa vie familiale et ses relations avec Fred, son conjoint, qui tente lui aussi de trouver un nouvel équilibre.
Le public a beaucoup applaudi et ri devant des saynètes souvent très proches de la vraie vie. Il n’est pas facile pour une femme, même en 2014, de concilier vie familiale et vie professionnelle.
Les comédiens de la troupe « A nous de jouer » viennent de Lyon et accompagnent les entreprises pour bousculer certains stéréotypes et de nombreux préjugés.
Un échange et une réflexion
Un débat avec le public, mené par Elisabeth Tomi, présidente du CIDFF2A et Marie-Josée Salvatori, vice-présidente de l’ARACT, a poussé la réflexion sur les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes aussi bien dans la sphère professionnelle que familiale.
En ce qui concerne la sphère familiale, les femmes consacrent chaque jour 1h30 de plus en moyenne que leur conjoint aux tâches domestiques et s’occupent majoritairement des enfants.
Sur le marché du travail, les femmes touchent encore un salaire inférieur de près de 9% à celui des hommes, à diplôme, expérience et secteur d’activité égaux. On peut, là, parler de discrimination.
On constate que 80% des personnes rémunérées au SMIC sont des femmes et que 75% des bas salaires sont attribués à des femmes.
Le montant des retraites des femmes en droit direct (due à leur travail, hors reversion) est de 879 euros mensuel contre 1657 euros pour les hommes, soit un écart de 47%. Seulement 17% des dirigeants d’entreprise sont des femmes.
Tous ces chiffres montrent que les inégalités persistent. Même si l’égalité des droits peut être considérée comme acquise, elle ne constitue pas pour autant une égalité effective pour des raisons d’origine multiples qu’elles soient familiales, professionnelles, institutionnelles ou éducatives.
Gabrielle, responsables des ressources humaines de Love Coach, société de conseil en séduction, ambitionne d’être promue directrice des ressources humaines. Pour tester ses compétences, le directeur général lui confie la mission de négocier un accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Lors d’une commission de préparation elle devra concilier les tempéraments et les visions souvent contrastées d’Andrée, déléguée syndicale à tendance féministe, et d’Eric, coach manager à tendance machiste. Mais ses nouvelles responsabilités impactent, aussi, sa vie familiale et ses relations avec Fred, son conjoint, qui tente lui aussi de trouver un nouvel équilibre.
Le public a beaucoup applaudi et ri devant des saynètes souvent très proches de la vraie vie. Il n’est pas facile pour une femme, même en 2014, de concilier vie familiale et vie professionnelle.
Les comédiens de la troupe « A nous de jouer » viennent de Lyon et accompagnent les entreprises pour bousculer certains stéréotypes et de nombreux préjugés.
Un échange et une réflexion
Un débat avec le public, mené par Elisabeth Tomi, présidente du CIDFF2A et Marie-Josée Salvatori, vice-présidente de l’ARACT, a poussé la réflexion sur les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes aussi bien dans la sphère professionnelle que familiale.
En ce qui concerne la sphère familiale, les femmes consacrent chaque jour 1h30 de plus en moyenne que leur conjoint aux tâches domestiques et s’occupent majoritairement des enfants.
Sur le marché du travail, les femmes touchent encore un salaire inférieur de près de 9% à celui des hommes, à diplôme, expérience et secteur d’activité égaux. On peut, là, parler de discrimination.
On constate que 80% des personnes rémunérées au SMIC sont des femmes et que 75% des bas salaires sont attribués à des femmes.
Le montant des retraites des femmes en droit direct (due à leur travail, hors reversion) est de 879 euros mensuel contre 1657 euros pour les hommes, soit un écart de 47%. Seulement 17% des dirigeants d’entreprise sont des femmes.
Tous ces chiffres montrent que les inégalités persistent. Même si l’égalité des droits peut être considérée comme acquise, elle ne constitue pas pour autant une égalité effective pour des raisons d’origine multiples qu’elles soient familiales, professionnelles, institutionnelles ou éducatives.