- Christophe Castel, comme est-ce qu'on réussit à construire un club comme le FBIR, après la disparition du mythique FAIR Munticellu?
- Tout d'abord il faut dissocier les deux entités, le FBIR est né, à la suite du dépôt de bilan du FAIRM, il y a 4 ans maintenant, sans argent, sans partenaire, sans expérience et sans équipements. Ensuite, il ne faut pas se leurrer, si nous avons réussi à convaincre la LCF de nous maintenir en PHA et de maintenir tous les jeunes au sein de leurs compétitions antérieures, c'est le fait de notre motivation mais surtout pour la place qu'a tenu l'Île-Rousse dans le giron du football régional et national.
- Aujourd'hui, le club a réussi à se pérenniser et a bien progressé, en témoigne ce titre de Champion de DH et cette montée méritée en CFA2...
- Il est vrai que le club a progressé. Il y a cette montée en CFA2 mais il ne faut pas oublier tout le reste. En effet, en 4 ans, l'équipe première a été championne de PHA, deux fois finaliste de la coupe de Corse (perdue deux fois aux prolongations...) contre des équipes beaucoup plus huppées dont le FC Calvi, qui a faillit mordre la poussière l'année dernière devant plus de 4000 personnes!
- Sur le plan des infrastructures, le stade Jacques Ambroggi a été largement modifié, et surtout, il répond aux normes du National. C'est un gage d'ambition pour l'avenir?
- Je profite de votre question pour remercier la municipalité de la ville qui nous permet, il est vrai de travailler au sein d'un complexe digne d'une équipe pro! Il faut savoir qu'il y aura du changement à court et moyen terme avec la couverture de la tribune prévue pour cet été et la mise en place d'une pelouse de dernière génération courant 2014. Pour nous, le soutien des élus est une reconnaissance et nous fait dire que nous sommes dans le vrai.
Au niveau des ambitions, il est vrai qu'en ouvrant les rubriques sportives ces dernières années, on lit partout « Exploits des clubs corses » (ACA, SCB, CAB, Calvi, GFCA...), et on aimerait que cette liste ne soit pas exhaustive...
- Au-delà de ça, le club travaille énormément pour les jeunes Balanins. Y-a-t-il une politique de recrutement et de formation identitaire?
- Nous avons un vivier de jeunes assez conséquent : pas moins de 200 jeunes sont licencies au FBIR. Nous faisons des efforts considérables pour nos enfants et j'en veux pour preuve le départ sur le continent de toutes nos catégories à des tournois renommés. Nous avons aussi la chance d'avoir recruté Paul Firroloni qui vient, part son expérience, compléter assez bien les éducateurs de haut niveau que nous avions déjà.
Notre ambition est que d'ici 4 ou 5 ans, l'équipe première soit composée de 80% de jeunes du cru. En attendant, nous essayons autant que faire ce peux dans l'île, c'est notre politique et nous n'en changerons pas.
- Tout d'abord il faut dissocier les deux entités, le FBIR est né, à la suite du dépôt de bilan du FAIRM, il y a 4 ans maintenant, sans argent, sans partenaire, sans expérience et sans équipements. Ensuite, il ne faut pas se leurrer, si nous avons réussi à convaincre la LCF de nous maintenir en PHA et de maintenir tous les jeunes au sein de leurs compétitions antérieures, c'est le fait de notre motivation mais surtout pour la place qu'a tenu l'Île-Rousse dans le giron du football régional et national.
- Aujourd'hui, le club a réussi à se pérenniser et a bien progressé, en témoigne ce titre de Champion de DH et cette montée méritée en CFA2...
- Il est vrai que le club a progressé. Il y a cette montée en CFA2 mais il ne faut pas oublier tout le reste. En effet, en 4 ans, l'équipe première a été championne de PHA, deux fois finaliste de la coupe de Corse (perdue deux fois aux prolongations...) contre des équipes beaucoup plus huppées dont le FC Calvi, qui a faillit mordre la poussière l'année dernière devant plus de 4000 personnes!
- Sur le plan des infrastructures, le stade Jacques Ambroggi a été largement modifié, et surtout, il répond aux normes du National. C'est un gage d'ambition pour l'avenir?
- Je profite de votre question pour remercier la municipalité de la ville qui nous permet, il est vrai de travailler au sein d'un complexe digne d'une équipe pro! Il faut savoir qu'il y aura du changement à court et moyen terme avec la couverture de la tribune prévue pour cet été et la mise en place d'une pelouse de dernière génération courant 2014. Pour nous, le soutien des élus est une reconnaissance et nous fait dire que nous sommes dans le vrai.
Au niveau des ambitions, il est vrai qu'en ouvrant les rubriques sportives ces dernières années, on lit partout « Exploits des clubs corses » (ACA, SCB, CAB, Calvi, GFCA...), et on aimerait que cette liste ne soit pas exhaustive...
- Au-delà de ça, le club travaille énormément pour les jeunes Balanins. Y-a-t-il une politique de recrutement et de formation identitaire?
- Nous avons un vivier de jeunes assez conséquent : pas moins de 200 jeunes sont licencies au FBIR. Nous faisons des efforts considérables pour nos enfants et j'en veux pour preuve le départ sur le continent de toutes nos catégories à des tournois renommés. Nous avons aussi la chance d'avoir recruté Paul Firroloni qui vient, part son expérience, compléter assez bien les éducateurs de haut niveau que nous avions déjà.
Notre ambition est que d'ici 4 ou 5 ans, l'équipe première soit composée de 80% de jeunes du cru. En attendant, nous essayons autant que faire ce peux dans l'île, c'est notre politique et nous n'en changerons pas.
Christophe Castel secrétaire général du club, ici interviewé par Télé Paese après le titre du FBIR en DH
- Un mot sur le président Vincent Orabona?
- Il est plus qu'un président, c'est le ciment du club! Si on en est la aujourd'hui c'est grâce à sa passion, son charisme, sa faculté à écouter les autres et à son expérience de grand chef d'entreprise. Je le répète, sans lui le FBIR n'en serait pas la aujourd'hui".
- Le club jouit également d'une aura de plus en plus importante en terme de popularité et d'image. C'est quelque chose qui vous importe?
- La popularité du club est le reflet de l'ambiance qui y règne! Si les gens nous aiment, c'est que la convivialité est notre maître mot. Et oui c'est très important pour nous !
- Entretenez-vous de bonnes relations avec les clubs pros de l'île?
- Christian Graziani, notre coach, n'a plus rien à prouver au niveau du football amateur et pro, et de ce fait il jouit d'une aura qui lui permet d'être respecté et écouté par tous les club insulaires. Mais un lien est quand même beaucoup plus fraternel avec Antoine Emmanuelli le président emblématique du CAB. Alors ma réponse est oui nous avons d'excellents rapports avec les clubs pros.
- Un souhait pour le futur? Des projets en cours?
- Le seul souhait pour l'avenir est de pérenniser L'Île-Rousse au sein du football national, niveau qu'il n'aurait jamais du quitter !
- Il est plus qu'un président, c'est le ciment du club! Si on en est la aujourd'hui c'est grâce à sa passion, son charisme, sa faculté à écouter les autres et à son expérience de grand chef d'entreprise. Je le répète, sans lui le FBIR n'en serait pas la aujourd'hui".
- Le club jouit également d'une aura de plus en plus importante en terme de popularité et d'image. C'est quelque chose qui vous importe?
- La popularité du club est le reflet de l'ambiance qui y règne! Si les gens nous aiment, c'est que la convivialité est notre maître mot. Et oui c'est très important pour nous !
- Entretenez-vous de bonnes relations avec les clubs pros de l'île?
- Christian Graziani, notre coach, n'a plus rien à prouver au niveau du football amateur et pro, et de ce fait il jouit d'une aura qui lui permet d'être respecté et écouté par tous les club insulaires. Mais un lien est quand même beaucoup plus fraternel avec Antoine Emmanuelli le président emblématique du CAB. Alors ma réponse est oui nous avons d'excellents rapports avec les clubs pros.
- Un souhait pour le futur? Des projets en cours?
- Le seul souhait pour l'avenir est de pérenniser L'Île-Rousse au sein du football national, niveau qu'il n'aurait jamais du quitter !