« On n’a pas tous les jours 25 ans ! » s’exclame avec le sourire François Heurguier, vice président de l’association du Festival. A ses côtés, Mélanie Manigand, directrice du Festival en charge de la programmation, confirme : « C’est vrai qu’à l’approche des 25 ans, on s’est réuni et on a décidé de faire évoluer les choses. On a tiré le bilan de la précédente édition et listé nos besoins. Une campagne de crowfunding nous a semblé un complément intéressant pour investir dans l’avenir de la manifestation. » En effet, le Festival fonctionne avec l’aide de la Collectivité de Corse, de la Commune, des Collectivités locales mais aussi avec le soutien de partenaires privés. « Pourtant, enchaîne François, le succès de l’édition précédente – dont le soir de la diffusion d’Une Vie Violente de Thierry de Peretti – nous a montré certaines limites dans les infrastructures du village ou de matériel adapté, comme par exemple des talkie-walkie pour les équipes en charge de guider les voiture et les spectateurs. »
Lama
Un petit village de Balagne de 160 habitants l’hiver, une équipe d’une dizaine de personnes, pour la plupart bénévoles et quelques 150 membres dans l’association qui réalisent chaque année l’exploit de faire un grand Festival de cinéma. Et ce n’est pas Jérémie Couston, journaliste à Télérama, qui dira le contraire. Venu pour la 24e édition, il encense Lama dans un de ses articles, en déclarant même qu’il est « le premier Festival de cinéma en plein air d’Europe devant Locarno. »
Mais l’équilibre est fragile et l’idée directrice est de continuer à professionnaliser l’événement avec une équipe, on le sent, motivée comme jamais.
Financement
La récolte de dons dont la 1ère phase débute aujourd’hui doit également permettre de remplacer le matériel vieillissant telles que les cabines de projection, d’améliorer le confort des spectateurs avec de nouveau fauteuils ou simplement de réorganiser l’accès au village et aux sites de projection.
François confirme : « Au moment de retirer les cabines de projection, on s’est dit qu’on les démontait pour la dernière fois. On a budgétisé environ 20 000 euros pour les refaire. En faisant appel à une entreprise locale bien-sûr. Après, si on additionne tous nos besoins, on s’approche d’une somme qui va entre 35 et 45 000 euros. On cherche plus de confort aussi. Pour nos équipes, nos invités et pour les Festivaliers. Pour accueillir toujours plus de monde et dans les meilleures conditions. Ces 25 ans annoncent un tournant. Il y a une dynamique à poursuivre. En ce dotant d’un meilleur matériel, on pourra consacrer notre énergie vers la logistique et la qualité de la prestation. Pas perdre de temps à rafistoler avec des bouts de ficelle. »
Le choix de la plateforme Move.corsica n’est pas anodin. « Nous avons eu un excellent contact avec l’association du Festival » confirme Marie Maestracci, responsable de la plateforme insulaire. « Nous avons l’expérience de ce type d’opération, continue-t-elle. En 6 mois, MOVE a déjà levé plus de 400 000 euros qui ont permis de financer des projets insulaires. Un record dans l’écosystème du financement participatif territorial. Et nous avons choisi une campagne découpée qui va s’inscrire en dynamique toute l’année. » La première phase se déroule du lundi 16 avril au 16 juin 2018. Des personnalités du monde du cinéma sont très spontanément devenus des ambassadeurs de cette campagne comme l’acteur François-Xavier Demaison dont la vidéo est déjà diffusée sur les réseaux sociaux.
Festival
Côté cinéma, la programmation est en cours. Mélanie attend le Festival de Cannes « passage incontournable pour rencontrer les producteurs, les distributeurs, etc. » Pendant qu’une équipe au village se charge de visionner les courts métrages et les documentaires. Tout le monde met la main à la patte.
Pour cette édition 2018, Florence Bonifaci, de l’association, explique que le Festival proposera également « des ateliers plus nombreux et plus modernes avec l’avancée du numérique comme par exemple un atelier “fond vert“. Et surtout ouverts à tous. » Mélanie ajoute qu’ « on a aussi, à l’année, la volonté de développer une culture du cinéma par des projections régulières proposées aux habitants. Ou en essayant de toucher un jeune public comme avec l’opération Sguardi Zitellini qui a lieu tous les ans début juin. Trois jours d’éducation à l’image à destination des écoliers. »
Le Festival, qui a par ailleurs obtenu depuis peu le label « Année Européenne du Patrimoine Culturel », veut offrir une 25e édition inoubliable. Cet appel aux dons devrait l’y aider (lien ici).
Lama
Un petit village de Balagne de 160 habitants l’hiver, une équipe d’une dizaine de personnes, pour la plupart bénévoles et quelques 150 membres dans l’association qui réalisent chaque année l’exploit de faire un grand Festival de cinéma. Et ce n’est pas Jérémie Couston, journaliste à Télérama, qui dira le contraire. Venu pour la 24e édition, il encense Lama dans un de ses articles, en déclarant même qu’il est « le premier Festival de cinéma en plein air d’Europe devant Locarno. »
Mais l’équilibre est fragile et l’idée directrice est de continuer à professionnaliser l’événement avec une équipe, on le sent, motivée comme jamais.
Financement
La récolte de dons dont la 1ère phase débute aujourd’hui doit également permettre de remplacer le matériel vieillissant telles que les cabines de projection, d’améliorer le confort des spectateurs avec de nouveau fauteuils ou simplement de réorganiser l’accès au village et aux sites de projection.
François confirme : « Au moment de retirer les cabines de projection, on s’est dit qu’on les démontait pour la dernière fois. On a budgétisé environ 20 000 euros pour les refaire. En faisant appel à une entreprise locale bien-sûr. Après, si on additionne tous nos besoins, on s’approche d’une somme qui va entre 35 et 45 000 euros. On cherche plus de confort aussi. Pour nos équipes, nos invités et pour les Festivaliers. Pour accueillir toujours plus de monde et dans les meilleures conditions. Ces 25 ans annoncent un tournant. Il y a une dynamique à poursuivre. En ce dotant d’un meilleur matériel, on pourra consacrer notre énergie vers la logistique et la qualité de la prestation. Pas perdre de temps à rafistoler avec des bouts de ficelle. »
Le choix de la plateforme Move.corsica n’est pas anodin. « Nous avons eu un excellent contact avec l’association du Festival » confirme Marie Maestracci, responsable de la plateforme insulaire. « Nous avons l’expérience de ce type d’opération, continue-t-elle. En 6 mois, MOVE a déjà levé plus de 400 000 euros qui ont permis de financer des projets insulaires. Un record dans l’écosystème du financement participatif territorial. Et nous avons choisi une campagne découpée qui va s’inscrire en dynamique toute l’année. » La première phase se déroule du lundi 16 avril au 16 juin 2018. Des personnalités du monde du cinéma sont très spontanément devenus des ambassadeurs de cette campagne comme l’acteur François-Xavier Demaison dont la vidéo est déjà diffusée sur les réseaux sociaux.
Festival
Côté cinéma, la programmation est en cours. Mélanie attend le Festival de Cannes « passage incontournable pour rencontrer les producteurs, les distributeurs, etc. » Pendant qu’une équipe au village se charge de visionner les courts métrages et les documentaires. Tout le monde met la main à la patte.
Pour cette édition 2018, Florence Bonifaci, de l’association, explique que le Festival proposera également « des ateliers plus nombreux et plus modernes avec l’avancée du numérique comme par exemple un atelier “fond vert“. Et surtout ouverts à tous. » Mélanie ajoute qu’ « on a aussi, à l’année, la volonté de développer une culture du cinéma par des projections régulières proposées aux habitants. Ou en essayant de toucher un jeune public comme avec l’opération Sguardi Zitellini qui a lieu tous les ans début juin. Trois jours d’éducation à l’image à destination des écoliers. »
Le Festival, qui a par ailleurs obtenu depuis peu le label « Année Européenne du Patrimoine Culturel », veut offrir une 25e édition inoubliable. Cet appel aux dons devrait l’y aider (lien ici).