Le comité directeur du club explique sa démarche dans un communiqué:
"S’estimant victime de jets de cailloux venus de supporters de la tribune Est lors de
l’échauffement de la rencontre du mercredi 24 Septembre dernier, le gardien du FC Nantes,
Rémy Riou, avait fait remettre 3 objets ramassés sur la pelouse au délégué principal de la
LFP, puis avait tenu le surlendemain du match des propos accablants pour notre club et pour
la Corse lors d’une interview accordée à la station « Sun Radio ».
Arguant notamment du fait d’avoir reçu de « gros cailloux » dont l’un lui aurait « frôlé la
tempe », le joueur avait cru nécessaire d’enrober son « témoignage » d’une allusion à la
mort récente d’un joueur en Algérie ainsi que de considérations propres à la Corse, où les
gens seraient « un peu laxistes » et où prétendument « ça a toujours été comme ça ».
Repris comme de coutume par de nombreux organes de presse et sites internet spécialisés
accréditant tous d’emblée et sans vérification aucune, l’existence d’un « caillassage » (l’un
d’entre eux n’hésitant pas à affirmer « qu’il serait grand temps que des décisions soient
prises et qu’un nettoyage (sic) soit effectué à Furiani avant qu’il y ait mort d’homme ») ces
affirmations tendancieuses ont porté un tort certain au club qui a de plus fait l’objet d’une
convocation par la commission de discipline de la LFP pour ces faits présumés, qui auraient
pu nous coûter une lourde sanction s’ils avaient été confirmés.
Les représentants du Sporting ayant fourni à l’instance de nombreuses pièces et éléments
dont l’ensemble des bandes de vidéosurveillance du stade, la commission de discipline a
finalement exonéré le club de sa responsabilité lors de sa séance du 16 Octobre, estimant
que « toutefois, suite au visionnage des images et aux explications, la commission n’a pu
déceler avec certitude le jet de ces trois pierres ».
Le dossier ayant ainsi été classé par la LFP mais le Sporting Club de Bastia ayant toutefois
subi un préjudice certain et inacceptable, notre avocat Me Jean-André Albertini a donc
déposé cette plainte pour dénonciation calomnieuse sanctionnée par l’article 226-10 du
Code pénal.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’un nouveau processus de riposte graduée du SCB contre les agressions extérieures, ainsi que le club l’avait déjà fait avec succès en Février 2013."
"S’estimant victime de jets de cailloux venus de supporters de la tribune Est lors de
l’échauffement de la rencontre du mercredi 24 Septembre dernier, le gardien du FC Nantes,
Rémy Riou, avait fait remettre 3 objets ramassés sur la pelouse au délégué principal de la
LFP, puis avait tenu le surlendemain du match des propos accablants pour notre club et pour
la Corse lors d’une interview accordée à la station « Sun Radio ».
Arguant notamment du fait d’avoir reçu de « gros cailloux » dont l’un lui aurait « frôlé la
tempe », le joueur avait cru nécessaire d’enrober son « témoignage » d’une allusion à la
mort récente d’un joueur en Algérie ainsi que de considérations propres à la Corse, où les
gens seraient « un peu laxistes » et où prétendument « ça a toujours été comme ça ».
Repris comme de coutume par de nombreux organes de presse et sites internet spécialisés
accréditant tous d’emblée et sans vérification aucune, l’existence d’un « caillassage » (l’un
d’entre eux n’hésitant pas à affirmer « qu’il serait grand temps que des décisions soient
prises et qu’un nettoyage (sic) soit effectué à Furiani avant qu’il y ait mort d’homme ») ces
affirmations tendancieuses ont porté un tort certain au club qui a de plus fait l’objet d’une
convocation par la commission de discipline de la LFP pour ces faits présumés, qui auraient
pu nous coûter une lourde sanction s’ils avaient été confirmés.
Les représentants du Sporting ayant fourni à l’instance de nombreuses pièces et éléments
dont l’ensemble des bandes de vidéosurveillance du stade, la commission de discipline a
finalement exonéré le club de sa responsabilité lors de sa séance du 16 Octobre, estimant
que « toutefois, suite au visionnage des images et aux explications, la commission n’a pu
déceler avec certitude le jet de ces trois pierres ».
Le dossier ayant ainsi été classé par la LFP mais le Sporting Club de Bastia ayant toutefois
subi un préjudice certain et inacceptable, notre avocat Me Jean-André Albertini a donc
déposé cette plainte pour dénonciation calomnieuse sanctionnée par l’article 226-10 du
Code pénal.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’un nouveau processus de riposte graduée du SCB contre les agressions extérieures, ainsi que le club l’avait déjà fait avec succès en Février 2013."