Après des mois passés à tirer la sonnette d’alarme, le personnel médical de l’hôpital de Bastia est enfin passé à l’action. Ce mardi 9 mai, le STC a initié une grève motivée par deux revendications principales : la fin du silence de Paris concernant le projet de reconstruction de l’établissement, et le règlement de la dette fournisseur, chiffrée à 50 millions d’euros, dont 11 millions relatifs à des fournisseurs corses. Dans ce contexte de mobilisation, le STC affirme toutefois que « la continuité des soins est assurée », tant au niveau du bloc opératoire que des consultations.
Cette question de la reconstruction - ou non - de l’hôpital de Bastia est au centre de l’actualité depuis début 2022. « La réponse du comité national pour les investissements santé nous avait été annoncée pour novembre 2022. Ça a été repoussé au mois de mars puis au mois d’avril, et là, la ministre a répondu à notre député Michel Castellani que ça serait vu après la saison estivale », retrace Stéphane Gherardi, secrétaire de la section STC de l’hôpital. « On trouve ça un peu long, et on ne veut surtout pas que le gouvernement en fasse une affaire politique. Aujourd’hui, c’est une question de santé publique. »
Alors que des éléments de réponse sont attendus en fin d’après-midi, les grévistes savent bien les choses vont bouger lentement, mais attendent tout de même une avancée. Idem concernant le sujet de la dette auprès des fournisseurs corses, laquelle représente 11 millions d’euros « qui ne sont pas réinjectés dans notre économie », reprend Stéphane Gherardi. « Donc on a demandé à ce qu’un effort soit fait, afin d’épurer la dette 2021 et une partie de 2022. »
Cette question de la reconstruction - ou non - de l’hôpital de Bastia est au centre de l’actualité depuis début 2022. « La réponse du comité national pour les investissements santé nous avait été annoncée pour novembre 2022. Ça a été repoussé au mois de mars puis au mois d’avril, et là, la ministre a répondu à notre député Michel Castellani que ça serait vu après la saison estivale », retrace Stéphane Gherardi, secrétaire de la section STC de l’hôpital. « On trouve ça un peu long, et on ne veut surtout pas que le gouvernement en fasse une affaire politique. Aujourd’hui, c’est une question de santé publique. »
Alors que des éléments de réponse sont attendus en fin d’après-midi, les grévistes savent bien les choses vont bouger lentement, mais attendent tout de même une avancée. Idem concernant le sujet de la dette auprès des fournisseurs corses, laquelle représente 11 millions d’euros « qui ne sont pas réinjectés dans notre économie », reprend Stéphane Gherardi. « Donc on a demandé à ce qu’un effort soit fait, afin d’épurer la dette 2021 et une partie de 2022. »
« Ce n’est pas un conflit entre la section STC et la direction de l’hôpital »
À noter que cette mobilisation est soutenue par la direction de l’hôpital. En début de journée, le directeur Christophe Arnould a pris le temps de discuter avec les grévistes, considérant leur revendications comme légitimes. « Ce n’est pas un conflit entre la section STC et la direction de l’hôpital, mais plutôt un conflit entre l’hôpital de Bastia et Paris, qui n’entend pas nos soucis de la même oreille », résume Stéphane Gherardi. « La direction ne peut pas aller à notre encontre, ça devient un problème de santé publique. »
Face à cette situation, une question s’impose : combien de temps durera la grève ? « On attend des réponses, et suivant ces réponses, elles seront d’ordre, ou pas, à faire évoluer les choses. Si on n’est pas satisfaits, demain, on reconduira ça, donc le bâtiment administratif sera occupé, toujours sans aucun impact sur la prise en charge des patients. Mais si on est satisfaits, on lève le préavis jusqu’à avoir du concret, à savoir des finances et ce fameux oui à la reconstruction de l’hôpital », conclut Stéphane Gherardi.
Face à cette situation, une question s’impose : combien de temps durera la grève ? « On attend des réponses, et suivant ces réponses, elles seront d’ordre, ou pas, à faire évoluer les choses. Si on n’est pas satisfaits, demain, on reconduira ça, donc le bâtiment administratif sera occupé, toujours sans aucun impact sur la prise en charge des patients. Mais si on est satisfaits, on lève le préavis jusqu’à avoir du concret, à savoir des finances et ce fameux oui à la reconstruction de l’hôpital », conclut Stéphane Gherardi.
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