L'ambiance
Il y avait presque autant de bandere que de spectateurs ce samedi soir à Furiani. En tout cas un vent de révolte a soufflé sur Armand-Cesari avant le coup d'envoi et comme l'avait fait la veille l'ACA, à l'entrée des équipes sur le terrain, le Sporting avait pris le parti de braver le protocole qu'avait pourtant rappelé Frédéric Thiriez dans le courant de l'après-midi.
Le match
Mais contrairement aux Niçois les Monégasques de Jardim n'ont pas vu rouge. Bien au contraire. Les premières minutes écoulées, marquées par une tonitruante entrée en matière des Bastiais, les visiteurs ont rapidement étalé leurs forces.
Le premier avertissement fut l'œuvre de Carrasco. Fort heureusement un faux rebond l'empêcha d'ajuster Areola devant lequel il s'était présenté avec une facilité dérisoire.
Deux minutes plus tard Germain ne fut pas plus inquiété pour foid cette se jouer avec la même facilité de Areola.
Et cela aurait pu être pire encore si Squillaci n'avait pas réussi à subtiliser du bout de sa chaussure ce ballon que Traoré voyait, déjà, au fond des filets bastiais.
Trois occasions et un but en l'espace d'une poignée de minutes pour Monaco : le Sporting tanguait dangereusement en ce début de partie et les soubresauts rageurs de Ayité ne changeaient rien à l'affaire.
Puis il y eut ce but venu d'ailleurs. Avec ce débordement et ce centre, plus que parfait, de Kamano. Pour une reprise de la tête, en pleine extension, de Maboulou.
Ce fut vite, beau et bien fait.
Furiani pouvait respirer et arborer, fièrement, ses bandere…
Mais ce n'est pour autant que Monaco abdiquait et un peu comme il l'avait fait en début de match, Carrasco ratait encore l'immanquable face à Areola.
Et à l'approche de la pause ça chauffait encore sur le but du Sporting avec d'abord cette reprise de la tête de Traore sur laquelle Areola ne se laissait pas abuser puis quand Traore, encore lui, plaçait son ballon hors de portée du gardien bastiais, mais Peybernes et Palmieri, bien revenus, écartaient le danger sur leur ligne de but.
Ouf…
A la reprise Monaco continuait sur le même tempo mais ce fut le Sporting qui, cette fois, fut le premier à porter le danger dans le camp opposé par l'intermédiaire de Ayité qui obligeait Subasic à s'employer puis par Kamano dont le centre en retrait devant le but monégasque ne trouvait personne à la réception.
La flambée bastiaise était belle mais ce fut Aréola qui fut contraint à faire le spectacle en s'opposant coup sur coup à deux tentatives de Kondogbia que Furiani avait déja vu au fond des filets bastiais.
Mais c'est alors que le Sporting poussait avec une belle énergie que tout allait s'écrouler, la faute à ce diable de Kondogbia qui sautait plus haut que tout le monde sur le coup-franc de Carrasco puis qui en butant sur Areola permettait à Ferreira et à Monaco de marquer leur troisième but de la soirée.
Logique au regard des occasions mais dur, dur pour cette équipe bastiaise qui s'est retirée sous les applaudissements de Furiani.
C'est dire combien sa prestation courageuse à été appréciée !
Il y avait presque autant de bandere que de spectateurs ce samedi soir à Furiani. En tout cas un vent de révolte a soufflé sur Armand-Cesari avant le coup d'envoi et comme l'avait fait la veille l'ACA, à l'entrée des équipes sur le terrain, le Sporting avait pris le parti de braver le protocole qu'avait pourtant rappelé Frédéric Thiriez dans le courant de l'après-midi.
Le match
Mais contrairement aux Niçois les Monégasques de Jardim n'ont pas vu rouge. Bien au contraire. Les premières minutes écoulées, marquées par une tonitruante entrée en matière des Bastiais, les visiteurs ont rapidement étalé leurs forces.
Le premier avertissement fut l'œuvre de Carrasco. Fort heureusement un faux rebond l'empêcha d'ajuster Areola devant lequel il s'était présenté avec une facilité dérisoire.
Deux minutes plus tard Germain ne fut pas plus inquiété pour foid cette se jouer avec la même facilité de Areola.
Et cela aurait pu être pire encore si Squillaci n'avait pas réussi à subtiliser du bout de sa chaussure ce ballon que Traoré voyait, déjà, au fond des filets bastiais.
Trois occasions et un but en l'espace d'une poignée de minutes pour Monaco : le Sporting tanguait dangereusement en ce début de partie et les soubresauts rageurs de Ayité ne changeaient rien à l'affaire.
Puis il y eut ce but venu d'ailleurs. Avec ce débordement et ce centre, plus que parfait, de Kamano. Pour une reprise de la tête, en pleine extension, de Maboulou.
Ce fut vite, beau et bien fait.
Furiani pouvait respirer et arborer, fièrement, ses bandere…
Mais ce n'est pour autant que Monaco abdiquait et un peu comme il l'avait fait en début de match, Carrasco ratait encore l'immanquable face à Areola.
Et à l'approche de la pause ça chauffait encore sur le but du Sporting avec d'abord cette reprise de la tête de Traore sur laquelle Areola ne se laissait pas abuser puis quand Traore, encore lui, plaçait son ballon hors de portée du gardien bastiais, mais Peybernes et Palmieri, bien revenus, écartaient le danger sur leur ligne de but.
Ouf…
A la reprise Monaco continuait sur le même tempo mais ce fut le Sporting qui, cette fois, fut le premier à porter le danger dans le camp opposé par l'intermédiaire de Ayité qui obligeait Subasic à s'employer puis par Kamano dont le centre en retrait devant le but monégasque ne trouvait personne à la réception.
La flambée bastiaise était belle mais ce fut Aréola qui fut contraint à faire le spectacle en s'opposant coup sur coup à deux tentatives de Kondogbia que Furiani avait déja vu au fond des filets bastiais.
Mais c'est alors que le Sporting poussait avec une belle énergie que tout allait s'écrouler, la faute à ce diable de Kondogbia qui sautait plus haut que tout le monde sur le coup-franc de Carrasco puis qui en butant sur Areola permettait à Ferreira et à Monaco de marquer leur troisième but de la soirée.
Logique au regard des occasions mais dur, dur pour cette équipe bastiaise qui s'est retirée sous les applaudissements de Furiani.
C'est dire combien sa prestation courageuse à été appréciée !
Le Sporting
La victoire de Nice n'a pas guéri le Sporting de ses maux. L'AS Monaco est venue en faire la démonstration ce samedi soir à Furiani. Et les Monégasques ont appuyé là où ça fait mal. Si vous étiez à Furiani ou même devant votre écran vous avez, dû, comme nous, constater les énormes carences défensives du Sporting. Un Sporting qui aurait gagner la pause avec un tout autre passif tant les Monégasques avaient réussi à se jouer des faiblesses bastiaises à ce niveau.
Mais heureusement qu'il y a encore des hommes de caractère dans cette équipe. Le jeune Kamano est, incontestablement, de ceux-là. En tout cas lorsqu'il s'en est allé à cent à l'heure sur son côté on comprit vite qu'il se passerait quelque chose.
Et puis il y aussi la couleur de ce maillot bleu qui transcende.
On ne peut pas dire qu'ils ne l'ont pas mouillé les partenaires de Squillaci.
Mais, hormis cet éclair de Kamano…
L'adversaire
Qui a dit que l'AS Monaco était diminuée pour ce déplacement à Furiani ?
Même au sortir d'un match de Ligue des Champions et sans ses "cadres" l'ASM, est une belle machine qui, à l'évidence, sait voyager. Une équipe qui allie avec un certain bonheur, l'expérience, symbolisée par l'inusable Carvalho derrière, et le talent de Germain et consorts qui ont cultivé avec un don particulier l'art et la manière de se jouer à tout coup de la défense bastiaise.
Fort heureusement pour le Sporting, le réalisme n'était pas au rendez-vous des attaquants monégasques qui de surcroit se sont heurtés à un excellent - mais a t-on encore besoin de le souligner ? - Areola.
Le bilan
Trois points perdus à domicile, cela risque de faire encore faire mal à court terme. Mais par-delà ce revers et le constat mathématique de la soirée, ce Sporting a laissé poindre des qualités de cœur qui peuvent laisser espérer des jours meilleurs.
Mais suffiront-elles à le sortir de l'ornière ?
L'avenir nous le dira.
La victoire de Nice n'a pas guéri le Sporting de ses maux. L'AS Monaco est venue en faire la démonstration ce samedi soir à Furiani. Et les Monégasques ont appuyé là où ça fait mal. Si vous étiez à Furiani ou même devant votre écran vous avez, dû, comme nous, constater les énormes carences défensives du Sporting. Un Sporting qui aurait gagner la pause avec un tout autre passif tant les Monégasques avaient réussi à se jouer des faiblesses bastiaises à ce niveau.
Mais heureusement qu'il y a encore des hommes de caractère dans cette équipe. Le jeune Kamano est, incontestablement, de ceux-là. En tout cas lorsqu'il s'en est allé à cent à l'heure sur son côté on comprit vite qu'il se passerait quelque chose.
Et puis il y aussi la couleur de ce maillot bleu qui transcende.
On ne peut pas dire qu'ils ne l'ont pas mouillé les partenaires de Squillaci.
Mais, hormis cet éclair de Kamano…
L'adversaire
Qui a dit que l'AS Monaco était diminuée pour ce déplacement à Furiani ?
Même au sortir d'un match de Ligue des Champions et sans ses "cadres" l'ASM, est une belle machine qui, à l'évidence, sait voyager. Une équipe qui allie avec un certain bonheur, l'expérience, symbolisée par l'inusable Carvalho derrière, et le talent de Germain et consorts qui ont cultivé avec un don particulier l'art et la manière de se jouer à tout coup de la défense bastiaise.
Fort heureusement pour le Sporting, le réalisme n'était pas au rendez-vous des attaquants monégasques qui de surcroit se sont heurtés à un excellent - mais a t-on encore besoin de le souligner ? - Areola.
Le bilan
Trois points perdus à domicile, cela risque de faire encore faire mal à court terme. Mais par-delà ce revers et le constat mathématique de la soirée, ce Sporting a laissé poindre des qualités de cœur qui peuvent laisser espérer des jours meilleurs.
Mais suffiront-elles à le sortir de l'ornière ?
L'avenir nous le dira.
La fiche technique
A Furiani, SCB : 3 AS Monaco : 1 (1-1)
Buts pour le SCB : Maboulou (21e)
Pour l'AS Monaco : Germain (4e), Kondogbia (80e), Carrasco (86e)
Arbitre : M. Gautier
Avertissements : Palmierie (36e), Maboulou (87e), Diakité (90e) au SCB, Raggi (37e) à l'AS Monaco
Spectateurs : 13 106
SC Bastia
Aerola, Diakité, Squillaci, Peybernes, Palmieri, Gillet, Boudebouz, Maboulou, Ayité, Ongenda puis Cissé (75e), Kamano puis Romaric (66e) (Leca, Marange, Modesto, Rodriguez, Mokulu)
AS Monaco
Subasic, Fabinho, Carvalho, Echiejile, Raggi, Dirar, Bakayoko, Carrasco puis Ocampos (88e), Kondogbia, Germain puis Bernado (76e), Traore puis Martial (60e) (Stekelenburg, Abdennour, Dos Santos, Diallo, Bernado)
Buts pour le SCB : Maboulou (21e)
Pour l'AS Monaco : Germain (4e), Kondogbia (80e), Carrasco (86e)
Arbitre : M. Gautier
Avertissements : Palmierie (36e), Maboulou (87e), Diakité (90e) au SCB, Raggi (37e) à l'AS Monaco
Spectateurs : 13 106
SC Bastia
Aerola, Diakité, Squillaci, Peybernes, Palmieri, Gillet, Boudebouz, Maboulou, Ayité, Ongenda puis Cissé (75e), Kamano puis Romaric (66e) (Leca, Marange, Modesto, Rodriguez, Mokulu)
AS Monaco
Subasic, Fabinho, Carvalho, Echiejile, Raggi, Dirar, Bakayoko, Carrasco puis Ocampos (88e), Kondogbia, Germain puis Bernado (76e), Traore puis Martial (60e) (Stekelenburg, Abdennour, Dos Santos, Diallo, Bernado)