Voici le détail des actions – non exhaustives- qui vont être menées dans les jours à venir :
* Appel immédiat devant la F.F.F de la sanction frappant Jean-Louis LECA
Dès le lendemain de la rencontre à Nice, le club et l’ensemble de la société corse avaient apporté un soutien total à Jean-Louis LECA, stigmatisé dans certains médias puis convoqué devant les instances pour le simple fait d’avoir manifesté sa joie avec un drapeau corse à l’issue d’un derby remporté après 20 ans d’attente.
Jugé selon le barème de la FFF dans la catégorie « Gestes excessifs ou déplacés », notre gardien a écopé hier soir d’une mesure de 2 matches de suspension dont 1 avec sursis, alors que les images photos et vidéos fournies par les représentants du Sporting illustraient clairement l’absence totale de réaction physique et sonore du public niçois durant les 16 secondes durant lesquelles où le drapeau corse a été déployé ainsi que la pleine responsabilité dans le déclenchement des incidents, du capitaine niçois Didier DIGARD, absent par ailleurs à l’audience d’hier pour cause de « blessure au mollet ».
Bien que toujours dans l’attente du procès verbal de la LFP afin de connaitre les griefs exacts imputés à Jean-Louis LECA, c’est conformément à notre communiqué du 19 Octobre qui indiquait que « nous n’accepterions aucune sanction » contre ce dernier, que nous avons dès aujourd’hui fait appel contre cette sanction que nous estimons totalement injustifiée et scandaleuse, devant la commission supérieure d’appel de la FFF. En cas de décision défavorable, notre club poursuivra alors la procédure jusqu’à épuisement total des voies de recours internes avant, le cas échéant, de porter l’affaire devant la juridiction administrative.
Dénonçant cette décision, le SCB réaffirme son soutien inconditionnel à Jean-Louis LECA. Nous appelons dès à présent chaque supporter à se rendre massivement au stade samedi prochain pour la réception de Lyon, avec un drapeau corse ainsi que cela avait déjà été le cas de manière éclatante contre Monaco.
* Appel immédiat de la sanction de 1000 € avec sursis pour avoir fait entrer les « escorts kids » avec des drapeaux corses en soutien à Jean-Louis Leca et à l’AC Ajaccio, lors du protocole d’avant match Bastia-Monaco
C’est exactement dans le même ordre d’idées que nous avons décidé de contester devant la commission d’appel de la LFP cette sanction prononcée mercredi par la commission des compétitions de la Ligue.
* Plainte nominative contre le stadier de la société « Hexagone » prestataire de l’OGC Nice, pour le chef de coups et blessures aggravés contre 2 joueurs et un membre du staff du SCB, constatées par certificat médical pour deux d’entre eux.
La plainte contre X déposée le 23 Octobre dernier par notre avocat Me Jean-André Albertini auprès du Procureur de la République de Bastia ne s’étant visiblement pas encore traduite par des poursuites contre l’individu coupable de ces agressions, c’est après avoir pris connaissance ce jeudi dans le rapport d’instruction de la LFP de l’identité de cette personne, que cette plainte nominative a été déposée afin qu’une réponse pénale soit enfin apportée aux comportements délictueux constatés le soir du 18 Octobre.
Comportements qui, s’ils s’étaient produit à Furiani, nous auraient au passage certainement valu une énième mesure de suspension conservatoire sur l’ensemble du stade assortie d’un match sur terrain neutre, ainsi que cela avait été le cas suite à la réception de Lens en septembre 2011, alors même que notre Président avait été bousculé et qu’un de nos dirigeants avait été gravement blessé par un joueur lensois.
Fidèles cependant à notre ligne de conduite qui consiste à ne jamais se réjouir du malheur des autres, nous saluons le fait que le club de Nice n’ait pas trop eu à pâtir des comportements gravissimes de certains, en échappant notamment à la suspension d’un match à huis clos total qui pesait sur lui depuis la réception de Montpellier en Octobre 2013.
En revanche, à travers cette sanction pour le moins clémente que représente la fermeture pour 2 matches d’une tribune largement composée d’abonnés, nous ne pouvons une fois de plus que constater que les seules révocations de sursis sur des matches à huis clos mises en pratique de manière effective par les instances semblent concerner exclusivement le Sporting Club de Bastia qui a été contraint ces 3 dernières années d’aller évoluer successivement à Créteil, Gueugnon (par deux fois), Auxerre et Martigues pour des faits bien moins graves que les coups et blessures et l’envahissement de terrain par plusieurs centaines de supporters, constatés à l’Allianz Riviera le mois dernier.
* Exigence de modification de propos constitutifs de diffamation non publique par M. le directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes, visant à porter atteinte à l’honneur ou à la considération du Sporting Club de Bastia.
Au cours des comptes-rendus de réunion de sécurité préalables et postérieurs à la rencontre Nice-Bastia, le directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes, Jehan-Eric WINCKLER, a notamment tenu -et fait consigner par écrit- les propos suivants :
« (…) constate l’absence de représentativité du club de Bastia » (…) » qui « a indiqué ne pas avoir été invité par la préfecture à cette réunion de sécurité, ce qui est faux. Une invitation lui ayant été envoyée le 16 Septembre 2014 » (réunion du 10 Octobre 2014) et surtout « l’entière responsabilité des incidents survenus à la fin du match repose sur le club de Bastia et plus particulièrement sur l’attitude du directeur de la sécurité du club (…) le club a choisi de faire un référé, attitude située dans la droite ligne de son comportement » (réunion du 7 Novembre 2014).
N’ayant jamais reçu la moindre invitation à une quelconque réunion de sécurité et destinataire indirect par les services de police de Bastia du fameux arrêté préfectoral « interdisant tous les symboles et objets à l’effigie de la Corse » plus de 5 jours après sa rédaction, notre club et son représentant n’ont en aucune façon à se justifier d’avoir déposé un référé contre cet arrêté , pour lequel l’Etat a, faut-il le rappeler, été condamné à verser au SCB la somme de 500 €.
Le rejet total par M. WINCKLER de sa responsabilité écrasante et de celle des supporters niçois « malheureusement stigmatisés par l’ensemble des instances du football » (sic) sur les évènements étant honteux en tous points, et les propos tenus par ce dernier étant de surcroit constitutifs de diffamation non publique, le Sporting Club de Bastia a exigé ce jour de ce monsieur la modification des deux comptes-rendus précités ainsi que leur justification. Faute de quoi notre club se réservera, le cas échéant, le droit de porter ces faits punissables devant la juridiction compétente.
***
En sus des procédures précitées, plusieurs nouvelles actions s’inscrivant dans le cadre du second processus de « riposte graduée » contre les agressions extérieures que subit le club et ses membres (le premier processus ayant eu lieu en Février 2013 et produisant encore aujourd’hui ses effets) seront menées dans le courant de la semaine prochaine contre divers chroniqueurs d’émissions TV grand public ainsi que contre un membre du staff d’une équipe de Ligue 1."
* Appel immédiat devant la F.F.F de la sanction frappant Jean-Louis LECA
Dès le lendemain de la rencontre à Nice, le club et l’ensemble de la société corse avaient apporté un soutien total à Jean-Louis LECA, stigmatisé dans certains médias puis convoqué devant les instances pour le simple fait d’avoir manifesté sa joie avec un drapeau corse à l’issue d’un derby remporté après 20 ans d’attente.
Jugé selon le barème de la FFF dans la catégorie « Gestes excessifs ou déplacés », notre gardien a écopé hier soir d’une mesure de 2 matches de suspension dont 1 avec sursis, alors que les images photos et vidéos fournies par les représentants du Sporting illustraient clairement l’absence totale de réaction physique et sonore du public niçois durant les 16 secondes durant lesquelles où le drapeau corse a été déployé ainsi que la pleine responsabilité dans le déclenchement des incidents, du capitaine niçois Didier DIGARD, absent par ailleurs à l’audience d’hier pour cause de « blessure au mollet ».
Bien que toujours dans l’attente du procès verbal de la LFP afin de connaitre les griefs exacts imputés à Jean-Louis LECA, c’est conformément à notre communiqué du 19 Octobre qui indiquait que « nous n’accepterions aucune sanction » contre ce dernier, que nous avons dès aujourd’hui fait appel contre cette sanction que nous estimons totalement injustifiée et scandaleuse, devant la commission supérieure d’appel de la FFF. En cas de décision défavorable, notre club poursuivra alors la procédure jusqu’à épuisement total des voies de recours internes avant, le cas échéant, de porter l’affaire devant la juridiction administrative.
Dénonçant cette décision, le SCB réaffirme son soutien inconditionnel à Jean-Louis LECA. Nous appelons dès à présent chaque supporter à se rendre massivement au stade samedi prochain pour la réception de Lyon, avec un drapeau corse ainsi que cela avait déjà été le cas de manière éclatante contre Monaco.
* Appel immédiat de la sanction de 1000 € avec sursis pour avoir fait entrer les « escorts kids » avec des drapeaux corses en soutien à Jean-Louis Leca et à l’AC Ajaccio, lors du protocole d’avant match Bastia-Monaco
C’est exactement dans le même ordre d’idées que nous avons décidé de contester devant la commission d’appel de la LFP cette sanction prononcée mercredi par la commission des compétitions de la Ligue.
* Plainte nominative contre le stadier de la société « Hexagone » prestataire de l’OGC Nice, pour le chef de coups et blessures aggravés contre 2 joueurs et un membre du staff du SCB, constatées par certificat médical pour deux d’entre eux.
La plainte contre X déposée le 23 Octobre dernier par notre avocat Me Jean-André Albertini auprès du Procureur de la République de Bastia ne s’étant visiblement pas encore traduite par des poursuites contre l’individu coupable de ces agressions, c’est après avoir pris connaissance ce jeudi dans le rapport d’instruction de la LFP de l’identité de cette personne, que cette plainte nominative a été déposée afin qu’une réponse pénale soit enfin apportée aux comportements délictueux constatés le soir du 18 Octobre.
Comportements qui, s’ils s’étaient produit à Furiani, nous auraient au passage certainement valu une énième mesure de suspension conservatoire sur l’ensemble du stade assortie d’un match sur terrain neutre, ainsi que cela avait été le cas suite à la réception de Lens en septembre 2011, alors même que notre Président avait été bousculé et qu’un de nos dirigeants avait été gravement blessé par un joueur lensois.
Fidèles cependant à notre ligne de conduite qui consiste à ne jamais se réjouir du malheur des autres, nous saluons le fait que le club de Nice n’ait pas trop eu à pâtir des comportements gravissimes de certains, en échappant notamment à la suspension d’un match à huis clos total qui pesait sur lui depuis la réception de Montpellier en Octobre 2013.
En revanche, à travers cette sanction pour le moins clémente que représente la fermeture pour 2 matches d’une tribune largement composée d’abonnés, nous ne pouvons une fois de plus que constater que les seules révocations de sursis sur des matches à huis clos mises en pratique de manière effective par les instances semblent concerner exclusivement le Sporting Club de Bastia qui a été contraint ces 3 dernières années d’aller évoluer successivement à Créteil, Gueugnon (par deux fois), Auxerre et Martigues pour des faits bien moins graves que les coups et blessures et l’envahissement de terrain par plusieurs centaines de supporters, constatés à l’Allianz Riviera le mois dernier.
* Exigence de modification de propos constitutifs de diffamation non publique par M. le directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes, visant à porter atteinte à l’honneur ou à la considération du Sporting Club de Bastia.
Au cours des comptes-rendus de réunion de sécurité préalables et postérieurs à la rencontre Nice-Bastia, le directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes, Jehan-Eric WINCKLER, a notamment tenu -et fait consigner par écrit- les propos suivants :
« (…) constate l’absence de représentativité du club de Bastia » (…) » qui « a indiqué ne pas avoir été invité par la préfecture à cette réunion de sécurité, ce qui est faux. Une invitation lui ayant été envoyée le 16 Septembre 2014 » (réunion du 10 Octobre 2014) et surtout « l’entière responsabilité des incidents survenus à la fin du match repose sur le club de Bastia et plus particulièrement sur l’attitude du directeur de la sécurité du club (…) le club a choisi de faire un référé, attitude située dans la droite ligne de son comportement » (réunion du 7 Novembre 2014).
N’ayant jamais reçu la moindre invitation à une quelconque réunion de sécurité et destinataire indirect par les services de police de Bastia du fameux arrêté préfectoral « interdisant tous les symboles et objets à l’effigie de la Corse » plus de 5 jours après sa rédaction, notre club et son représentant n’ont en aucune façon à se justifier d’avoir déposé un référé contre cet arrêté , pour lequel l’Etat a, faut-il le rappeler, été condamné à verser au SCB la somme de 500 €.
Le rejet total par M. WINCKLER de sa responsabilité écrasante et de celle des supporters niçois « malheureusement stigmatisés par l’ensemble des instances du football » (sic) sur les évènements étant honteux en tous points, et les propos tenus par ce dernier étant de surcroit constitutifs de diffamation non publique, le Sporting Club de Bastia a exigé ce jour de ce monsieur la modification des deux comptes-rendus précités ainsi que leur justification. Faute de quoi notre club se réservera, le cas échéant, le droit de porter ces faits punissables devant la juridiction compétente.
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En sus des procédures précitées, plusieurs nouvelles actions s’inscrivant dans le cadre du second processus de « riposte graduée » contre les agressions extérieures que subit le club et ses membres (le premier processus ayant eu lieu en Février 2013 et produisant encore aujourd’hui ses effets) seront menées dans le courant de la semaine prochaine contre divers chroniqueurs d’émissions TV grand public ainsi que contre un membre du staff d’une équipe de Ligue 1."