Junior Tallo : On ne passe pas. (http://www.sc-bastia.net)
L'ambiance
Un stade avec trois tribunes sur quatre qui encourage son équipe : c'était Furiani samedi soir. D'habitude bouillonnante la Petrignani s'est tue. En signe de protestation envers le club qui n'aurait pas soutenu les personnes qui ont essuyé les foudres de la justice après le match Sporting-OM. Mais le reste du stade, pourtant un peu déçu par le résultat final, a encouragé, sifflé, hué, applaudi et soutenu son équipe.
Le match
Quel début de match difficile pour le Sporting. Comme l'avait annoncé Claude Makelele, cette équipe lensoise a d'entrée de jeu joué crânement sa chance. En tout cas elle a tout fait pour contrarier le jeu de Sporting volontaire certes, mais un peu trop emprunté et ayant visiblement du mal à enchaîner la moindre phase de jeu.
Dur, dur dans ces conditions de prendre en défaut l'ensemble artésien qui n'était inquiété que sur des coups de pieds arrêtés, des corners en l'occurrence, qui permettaient surtout à Riou de briller…
Un Riou qui brilla encore devant Maboulou en repoussant la première tentative de Ayité et qui jubila, sans doute, dans la minute suivante quand il vit Chavaria, démarqué au beau milieu de la défense bastiaise, placer une tête croisée victorieuse au terme d'un centre de Nomenjanahary.
1 à 0 à la pause pour Lens : Furiani n'appréciait vraiment pas !
Et cela ne s'arrangeait pas après la pause. Un peu comme si le Sporting, après cette première trêve, avait oublié tous les bons principes de jeu qui avaient fait sa force jusque-là.
Mais à Furiani, on le sait, il y a toujours un Lion qui sommeille sous le maillot bleu.
Samedi soir c'est Guillaume Gillet qui a agité sa crinière blonde et armé son pied droit pour appeler à la révolte bastiaise.
Une frappe venue d'un autre monde au terme d'un débordement et d'un centre de Peyrbenes que personne à Furiani n'imaginait voir s'achever de la sorte.
Et pourtant…
Le combat changea alors d'âme.
Le Sporting délia son jeu. Et Lens courba à plusieurs reprises l'échine. Mais, même si Makelele décidait de jouer la carte de l'offensive à fond en appelant successivement Ongenda, Mokulu puis Rodriguez sur le terrain, Rudy Riou a veillé au grain comme sur cette reprise à bout portant de Squillaci
Le Sporting
Mr Hyde en première période. Presque Dr Jeckyll durant la dernière demi-heure.
Claude Makelele et Furiani vont sans doute longtemps regretter que leur équipe ne se soit pas libérée plus tôt dans cette partie. Ou à tout le moins qu'elle n'est pas évolué sur le même tempo d'entrée de jeu pour signifier ses intentions à l'adversaire.
En bégayant pendant un trop long moment son football, le Sporting ne s'est donc pas donné les moyens de faire mieux que sa prestation de samedi soir. Pourtant il y avait autre chose à faire. Reste à savoir, maintenant, pourquoi le Sporting n'a pas réussi à a donner du volume à son niveau de jeu
L'adversaire
Makelele avait bien raison de dire que cette rencontre face à un adversaire qui dispute le même championnat que son équipe serait bien plus difficile que celles qu'elle avait, Paris mis à part, si bien négociées.
Les événements lui ont donné raison. Elle ne fait pas dans le génie cette équipe lensoise. Mais elle se bat avec une belle énergie. Et elle lâche rarement le morceau lorsqu'elle a la possibilité de faire un résultat. A Lyon où elle s'était imposée. Et ce samedi soir, sa force collective, a privé le Sporting de deux points, précieux à Furiani.
Le bilan
Le Sporting n'a pas réussi à bonifier le point obtenu avant la trêve avant Bordeaux. Et c'est bien dommage. La faute peut-être à cette pause internationale qui l'a coupé dans son bel élan. Mais même si l'équipe de Makelele a rendu une copie moyenne on ne va pas l'accabler.
Elle va avoir d'autres occasions de prouver qu'elle vaut mieux que ce qu'elle a démontré, samedi, pendant un trop long momenton moment !
Un stade avec trois tribunes sur quatre qui encourage son équipe : c'était Furiani samedi soir. D'habitude bouillonnante la Petrignani s'est tue. En signe de protestation envers le club qui n'aurait pas soutenu les personnes qui ont essuyé les foudres de la justice après le match Sporting-OM. Mais le reste du stade, pourtant un peu déçu par le résultat final, a encouragé, sifflé, hué, applaudi et soutenu son équipe.
Le match
Quel début de match difficile pour le Sporting. Comme l'avait annoncé Claude Makelele, cette équipe lensoise a d'entrée de jeu joué crânement sa chance. En tout cas elle a tout fait pour contrarier le jeu de Sporting volontaire certes, mais un peu trop emprunté et ayant visiblement du mal à enchaîner la moindre phase de jeu.
Dur, dur dans ces conditions de prendre en défaut l'ensemble artésien qui n'était inquiété que sur des coups de pieds arrêtés, des corners en l'occurrence, qui permettaient surtout à Riou de briller…
Un Riou qui brilla encore devant Maboulou en repoussant la première tentative de Ayité et qui jubila, sans doute, dans la minute suivante quand il vit Chavaria, démarqué au beau milieu de la défense bastiaise, placer une tête croisée victorieuse au terme d'un centre de Nomenjanahary.
1 à 0 à la pause pour Lens : Furiani n'appréciait vraiment pas !
Et cela ne s'arrangeait pas après la pause. Un peu comme si le Sporting, après cette première trêve, avait oublié tous les bons principes de jeu qui avaient fait sa force jusque-là.
Mais à Furiani, on le sait, il y a toujours un Lion qui sommeille sous le maillot bleu.
Samedi soir c'est Guillaume Gillet qui a agité sa crinière blonde et armé son pied droit pour appeler à la révolte bastiaise.
Une frappe venue d'un autre monde au terme d'un débordement et d'un centre de Peyrbenes que personne à Furiani n'imaginait voir s'achever de la sorte.
Et pourtant…
Le combat changea alors d'âme.
Le Sporting délia son jeu. Et Lens courba à plusieurs reprises l'échine. Mais, même si Makelele décidait de jouer la carte de l'offensive à fond en appelant successivement Ongenda, Mokulu puis Rodriguez sur le terrain, Rudy Riou a veillé au grain comme sur cette reprise à bout portant de Squillaci
Le Sporting
Mr Hyde en première période. Presque Dr Jeckyll durant la dernière demi-heure.
Claude Makelele et Furiani vont sans doute longtemps regretter que leur équipe ne se soit pas libérée plus tôt dans cette partie. Ou à tout le moins qu'elle n'est pas évolué sur le même tempo d'entrée de jeu pour signifier ses intentions à l'adversaire.
En bégayant pendant un trop long moment son football, le Sporting ne s'est donc pas donné les moyens de faire mieux que sa prestation de samedi soir. Pourtant il y avait autre chose à faire. Reste à savoir, maintenant, pourquoi le Sporting n'a pas réussi à a donner du volume à son niveau de jeu
L'adversaire
Makelele avait bien raison de dire que cette rencontre face à un adversaire qui dispute le même championnat que son équipe serait bien plus difficile que celles qu'elle avait, Paris mis à part, si bien négociées.
Les événements lui ont donné raison. Elle ne fait pas dans le génie cette équipe lensoise. Mais elle se bat avec une belle énergie. Et elle lâche rarement le morceau lorsqu'elle a la possibilité de faire un résultat. A Lyon où elle s'était imposée. Et ce samedi soir, sa force collective, a privé le Sporting de deux points, précieux à Furiani.
Le bilan
Le Sporting n'a pas réussi à bonifier le point obtenu avant la trêve avant Bordeaux. Et c'est bien dommage. La faute peut-être à cette pause internationale qui l'a coupé dans son bel élan. Mais même si l'équipe de Makelele a rendu une copie moyenne on ne va pas l'accabler.
Elle va avoir d'autres occasions de prouver qu'elle vaut mieux que ce qu'elle a démontré, samedi, pendant un trop long momenton moment !
La fiche technique
A Furiani, SCB : 1 Lens : 1 (0-1)
Buts pour le Sporting : Gillet (53e)
Pour le RC Lens : Chavaria (40e)
Arbitre : M. Bien
Avertissements : au SCB; El Jadeyaoui (71e) et Lemoine (76e)au RC Lens
Spectateurs : 12 479
SCB :
Areola, Peybernes, Romaric, Squillaci, Palmieri, Ba, Gillet, Ayité puis Ongenda (62e), Boudebouz Junior puis Mokulu (70e), Maboulou puis Rodriguez (81e) (Leca, Marange, Modesto, Pino)
RC Lens :
Riou, Landre, Gbamin, Kantari, Baal, Cyprien, Lemoigne, Nomenjanahary puis Valdivia (70e), Chavarria puis Touzghar (87e), El Jadeyaoui, Coulibaly puis Cavare (89e), (Ba, Bourigeaud, Guillaume, Belon)
Buts pour le Sporting : Gillet (53e)
Pour le RC Lens : Chavaria (40e)
Arbitre : M. Bien
Avertissements : au SCB; El Jadeyaoui (71e) et Lemoine (76e)au RC Lens
Spectateurs : 12 479
SCB :
Areola, Peybernes, Romaric, Squillaci, Palmieri, Ba, Gillet, Ayité puis Ongenda (62e), Boudebouz Junior puis Mokulu (70e), Maboulou puis Rodriguez (81e) (Leca, Marange, Modesto, Pino)
RC Lens :
Riou, Landre, Gbamin, Kantari, Baal, Cyprien, Lemoigne, Nomenjanahary puis Valdivia (70e), Chavarria puis Touzghar (87e), El Jadeyaoui, Coulibaly puis Cavare (89e), (Ba, Bourigeaud, Guillaume, Belon)