L'ambiance
On savait que ce match revêtait une importance capitale pour le Sporting mais ce n'est pas pour autant que Furiani affichait complet. Mais pour le "bleu" de Bastia l'essentiel, on le sait, n'était pas là. Il fallait au Sporting vaincre pour continuer a espérer en des jours meilleurs. Et on sait ce qu'il est advenu.
Le match
On attendait le "bleu" du Sporting mais a eu droit au blanc de Rennes et au numéro de Ntep qui en fit voir de toutes les couleurs à Diakité sur son côté gauche. Ce fut lui, qui inquiéta le premier Areola, puis ce fut ce même Ntep qui plaça Benjamin André dans les meilleures conditions pour prendre sa chance, mais finalement la défense bastiaise s'en tira à son avantage.
Le Sporting ne pouvait supporter plus longtemps la tonitruante entrée en matière des visiteurs. C'est la raison pour laquelle, sans doute, Boudebouz que l'on reverra plus tard - et de quelle façon - entreprit de contrecarrer les plans des Bretons. Une première frappe du gauche qui frôla le montant gauche de Costil. Un coup-franc qu'Armand fut à deux doigts d'envoyer au fond de ses propres filets : l'Algérien du Sporting est bien actuellement l'homme en forme des bleus. Mais Guillaume Gillet ne doit pas être bien loin derrière. On l'a vu dans un rôle de passeur que Tallo ne put exploiter. On l'a vu encore prendre sa chance dos eu but, pivoter puis placer le ballon sur l'arête de Costil. Mais le dernier mot de la première période appartint à Boudebouz avec cette superbe frappe du gauche et ce ballon qui finit sa course dans la lucarne gauche de Costil, figé sur sa ligne !
Furiani qui venait de se payer un de ses accès de fièvre dont il a le secret, qui pourrait encore avoir des conséquences pour le club, pouvait justement laisser éclater sa joie.
Restait alors à transformer cet essai face à des Rennais certes réduit à 10 mais qui n'avaient nulle intention de quitter le stade Armand-Cesari bredouilles !
Et le Sporting s'est employé, rapidement, à la reprise à faire fructifier son avance.
On crut que Kamano, lancé par Gillet, servirait ses desseins mais Costil parvint à écarter le danger. Pourtant ce fut Ntep, encore lui, qui disposa sans doute du meilleur ballon de la seconde période mais alors que l'on s'attendait à le voir servir Habibou, il allait s'empêtrer sur Squillaci.
Sans doute pour faire durer le suspense.
Yannick Cahuzac y mit un terme en se jouant de Mbengue après un service de Kamano.
A 2 à 0 à 10 minutes de la fin le Sporting pouvait voir venir...
Le Sporting
Un début de match sur la pointe des pieds puis chemin faisant et confiance aidant l'équipe de Printant en difficulté plus qu'à son tour face à ce diable de Ntep a relevé lentement mais sûrement la tête. Devant un Sébastien Squillaci qui sait ce tenir la baraque veut dire et sous l'impulsion de ses joueurs du milieu qui ont brillé d'un vif éclat il a su donner le coup de rein au bon moment pour se défaire de l'emprise rennaise et enfin, trouver le chemin des filets à Furiani ce qui ne lui était plus arrivé depuis le match joué et gagné sur la même pelouse face à Montpellier.
L'adversaire
On le savait de qualité. Et, il ne l'a pas perdue à Furiani. On l'avait remarqué dès le coup d'envoi avec sa faculté à se projeter rapidement vers le camp adverse à partir de la rampe de lancement Ntep. Mais les plans de Montanier ont été vite battus en brèche par la décision de M. Thual d'envoyer plus tôt que prévu Diagne aux vestiaires. Mais même réduits à 10 les Bretons ont donné du fil à retordre jusqu'au bout à ce Sporting qui s'est battu une fois encore avec des qualités admirables pour aller chercher le résultat positif dont il avait tant besoin.
Le bilan
Trois points et ce n'est pas bout. Un engagement de tous les instants pour éviter au Sporting de mourir malgré tous les malheurs qui l'accablent depuis le début de la saison, deux buts dont l'un de son capitaine qui symbolise à lui tout seul la révolte du Sporting : oui la soirée a éte belle pour le SCB. On espère seulement que les incidents de la 30e minute qui ont contraint M. Thual à arrêter un instant la partie ne gommeront pas tous les effets positifs de la soirée.
On savait que ce match revêtait une importance capitale pour le Sporting mais ce n'est pas pour autant que Furiani affichait complet. Mais pour le "bleu" de Bastia l'essentiel, on le sait, n'était pas là. Il fallait au Sporting vaincre pour continuer a espérer en des jours meilleurs. Et on sait ce qu'il est advenu.
Le match
On attendait le "bleu" du Sporting mais a eu droit au blanc de Rennes et au numéro de Ntep qui en fit voir de toutes les couleurs à Diakité sur son côté gauche. Ce fut lui, qui inquiéta le premier Areola, puis ce fut ce même Ntep qui plaça Benjamin André dans les meilleures conditions pour prendre sa chance, mais finalement la défense bastiaise s'en tira à son avantage.
Le Sporting ne pouvait supporter plus longtemps la tonitruante entrée en matière des visiteurs. C'est la raison pour laquelle, sans doute, Boudebouz que l'on reverra plus tard - et de quelle façon - entreprit de contrecarrer les plans des Bretons. Une première frappe du gauche qui frôla le montant gauche de Costil. Un coup-franc qu'Armand fut à deux doigts d'envoyer au fond de ses propres filets : l'Algérien du Sporting est bien actuellement l'homme en forme des bleus. Mais Guillaume Gillet ne doit pas être bien loin derrière. On l'a vu dans un rôle de passeur que Tallo ne put exploiter. On l'a vu encore prendre sa chance dos eu but, pivoter puis placer le ballon sur l'arête de Costil. Mais le dernier mot de la première période appartint à Boudebouz avec cette superbe frappe du gauche et ce ballon qui finit sa course dans la lucarne gauche de Costil, figé sur sa ligne !
Furiani qui venait de se payer un de ses accès de fièvre dont il a le secret, qui pourrait encore avoir des conséquences pour le club, pouvait justement laisser éclater sa joie.
Restait alors à transformer cet essai face à des Rennais certes réduit à 10 mais qui n'avaient nulle intention de quitter le stade Armand-Cesari bredouilles !
Et le Sporting s'est employé, rapidement, à la reprise à faire fructifier son avance.
On crut que Kamano, lancé par Gillet, servirait ses desseins mais Costil parvint à écarter le danger. Pourtant ce fut Ntep, encore lui, qui disposa sans doute du meilleur ballon de la seconde période mais alors que l'on s'attendait à le voir servir Habibou, il allait s'empêtrer sur Squillaci.
Sans doute pour faire durer le suspense.
Yannick Cahuzac y mit un terme en se jouant de Mbengue après un service de Kamano.
A 2 à 0 à 10 minutes de la fin le Sporting pouvait voir venir...
Le Sporting
Un début de match sur la pointe des pieds puis chemin faisant et confiance aidant l'équipe de Printant en difficulté plus qu'à son tour face à ce diable de Ntep a relevé lentement mais sûrement la tête. Devant un Sébastien Squillaci qui sait ce tenir la baraque veut dire et sous l'impulsion de ses joueurs du milieu qui ont brillé d'un vif éclat il a su donner le coup de rein au bon moment pour se défaire de l'emprise rennaise et enfin, trouver le chemin des filets à Furiani ce qui ne lui était plus arrivé depuis le match joué et gagné sur la même pelouse face à Montpellier.
L'adversaire
On le savait de qualité. Et, il ne l'a pas perdue à Furiani. On l'avait remarqué dès le coup d'envoi avec sa faculté à se projeter rapidement vers le camp adverse à partir de la rampe de lancement Ntep. Mais les plans de Montanier ont été vite battus en brèche par la décision de M. Thual d'envoyer plus tôt que prévu Diagne aux vestiaires. Mais même réduits à 10 les Bretons ont donné du fil à retordre jusqu'au bout à ce Sporting qui s'est battu une fois encore avec des qualités admirables pour aller chercher le résultat positif dont il avait tant besoin.
Le bilan
Trois points et ce n'est pas bout. Un engagement de tous les instants pour éviter au Sporting de mourir malgré tous les malheurs qui l'accablent depuis le début de la saison, deux buts dont l'un de son capitaine qui symbolise à lui tout seul la révolte du Sporting : oui la soirée a éte belle pour le SCB. On espère seulement que les incidents de la 30e minute qui ont contraint M. Thual à arrêter un instant la partie ne gommeront pas tous les effets positifs de la soirée.
La fiche technique
A Furiani, SC Bastia : 2 Rennes : 0 (1-0)
Buts pour le Sporting : Boudebouz (45e), Cahuzac (80e)
Pour Rennes :
Arbitre : M. Thual
Avertissements : Squillaci (30e), Palmieri (56e), Cahuzac (61e) au SC Bastia, Konradsen (19e), Ntep (59e) à Rennes
Exclusion : Diagne (26e) à Rennes
Spectateurs : 11 121
SC Bastia
Areola, Marange, Squillaci, Oalmieir, Modesto, Diakite, Boudebouz, Cahuzac, Gillet, Tallo puis Romaric (76e), Kamano puis Cissé (83e)(Leca, Peybernes, Cioni, Koné)
Rennes
Costil, M'Bengué,Mexer, Diagne, André puis Doucouré (73e), Armand, Brüls, Konradsen, Prcic puis Danze (27e), N'Tep, Toivonen puis Habibou (65e) (Sorin, Moreira, Danze, Konzen, Hosiner)
Buts pour le Sporting : Boudebouz (45e), Cahuzac (80e)
Pour Rennes :
Arbitre : M. Thual
Avertissements : Squillaci (30e), Palmieri (56e), Cahuzac (61e) au SC Bastia, Konradsen (19e), Ntep (59e) à Rennes
Exclusion : Diagne (26e) à Rennes
Spectateurs : 11 121
SC Bastia
Areola, Marange, Squillaci, Oalmieir, Modesto, Diakite, Boudebouz, Cahuzac, Gillet, Tallo puis Romaric (76e), Kamano puis Cissé (83e)(Leca, Peybernes, Cioni, Koné)
Rennes
Costil, M'Bengué,Mexer, Diagne, André puis Doucouré (73e), Armand, Brüls, Konradsen, Prcic puis Danze (27e), N'Tep, Toivonen puis Habibou (65e) (Sorin, Moreira, Danze, Konzen, Hosiner)