L'ambiance
Furiani n'a pas oublié Ilija Pantelic. En tout cas cet après-midi de football samedi ne pouvait pas débuter sans que à Furiani ait une pensée, émue, pour celui qui aura marqué, et on sait de quelle façon, son passage au Sporting. Depuis Novi Sad où il repose à présent le grand Panto a du entendre venir jusqu'à lui les applaudissements nourris qui ont honoré sa mémoire…
Le match
L'objectif du Sporting était, c'est évident, de ne pas perdre face à cette équipe lyonnais qui débarquait à Furiani avec neuf matches - 7 victoires et 2 nuls - consécutifs sans défaite. Et pour ce faire Ghislain Printant a prudemment renforcé ses arrières laissant au talent naissant de Kamano et Ongenda le soin d'aller chercher Lyon dans son camp.
Une inspiration qui faillit s'avérer payante d'entrée avec Kamano si Bedimo ne l'avait pas stoppé de façon répréhensible.
Et le même Bedimo récidivait quelques minutes plus tard sur le même Kamano sans que M. Bastien n'intervienne.
Il est vrai aussi qu'il n'avait pas davantage sifflé quelques minutes avant quand Bedimo, lancé par Lacazette réclamait un penalty après s'être écroulé dans la surface bastiaise : mais sur le coup l'arbitre avait bien vu.
Pourtant le Sporting persistait dans ses intentions d'aller perturber les Lyonnais. Boudebouz s'y employait en plaçant, sur coup-franc, un ballon sur la tête de Gillet et Kamano, en pleine course, s'offrait un grand pont sur Um'Titi qui, du bout sa chaussure, parvenait à détourner en corner.
Le cœur et l'envie, c'est évident étaient là.
Mais Lyon tenait parfaitement le choc en répliquant par ses flèches, Lacazette notamment, sans pour autant mettre véritablement en danger Areola.
A la pause tout était donc à faire.
Lyon s'employait à faire évoluer les choses dès la reprise avec la volonté clairement affichée d'aller jouer plus haut.
Le Sporting courba alors un peu plus l'échine sans pour autant céder même si Bedimo fut à deux doigs, sur un coup franc qui frôla la lucarne gauche de Areola, d'envoyer le Sporting au tapis.
Mais ce n'est pour autant que le Sporting abdiqua.
Et à l'image de Ayité il s'en allait inquiéter sérieusement Lopes qui s'opposait des deux poings à la tentative du Bastiais puis de Cahuzac qui obligeait, à son tour, le gardien à s'employer sur un tir à ras de terre.
Furiani n'a pas oublié Ilija Pantelic. En tout cas cet après-midi de football samedi ne pouvait pas débuter sans que à Furiani ait une pensée, émue, pour celui qui aura marqué, et on sait de quelle façon, son passage au Sporting. Depuis Novi Sad où il repose à présent le grand Panto a du entendre venir jusqu'à lui les applaudissements nourris qui ont honoré sa mémoire…
Le match
L'objectif du Sporting était, c'est évident, de ne pas perdre face à cette équipe lyonnais qui débarquait à Furiani avec neuf matches - 7 victoires et 2 nuls - consécutifs sans défaite. Et pour ce faire Ghislain Printant a prudemment renforcé ses arrières laissant au talent naissant de Kamano et Ongenda le soin d'aller chercher Lyon dans son camp.
Une inspiration qui faillit s'avérer payante d'entrée avec Kamano si Bedimo ne l'avait pas stoppé de façon répréhensible.
Et le même Bedimo récidivait quelques minutes plus tard sur le même Kamano sans que M. Bastien n'intervienne.
Il est vrai aussi qu'il n'avait pas davantage sifflé quelques minutes avant quand Bedimo, lancé par Lacazette réclamait un penalty après s'être écroulé dans la surface bastiaise : mais sur le coup l'arbitre avait bien vu.
Pourtant le Sporting persistait dans ses intentions d'aller perturber les Lyonnais. Boudebouz s'y employait en plaçant, sur coup-franc, un ballon sur la tête de Gillet et Kamano, en pleine course, s'offrait un grand pont sur Um'Titi qui, du bout sa chaussure, parvenait à détourner en corner.
Le cœur et l'envie, c'est évident étaient là.
Mais Lyon tenait parfaitement le choc en répliquant par ses flèches, Lacazette notamment, sans pour autant mettre véritablement en danger Areola.
A la pause tout était donc à faire.
Lyon s'employait à faire évoluer les choses dès la reprise avec la volonté clairement affichée d'aller jouer plus haut.
Le Sporting courba alors un peu plus l'échine sans pour autant céder même si Bedimo fut à deux doigs, sur un coup franc qui frôla la lucarne gauche de Areola, d'envoyer le Sporting au tapis.
Mais ce n'est pour autant que le Sporting abdiqua.
Et à l'image de Ayité il s'en allait inquiéter sérieusement Lopes qui s'opposait des deux poings à la tentative du Bastiais puis de Cahuzac qui obligeait, à son tour, le gardien à s'employer sur un tir à ras de terre.
Mais on doit à la vérité de dire aussi que le Sporting doit une fière chandelle à Areola qui opposa son bon pied droit à la tentative de Yattara qui se présenta seul devant lui.
L'adversaire
Ils sont solides ces Lyonnais. Mais eux que l'on avait annoncé brillants et conquérants n'ont jamais été en mesure - la faute au Sporting bien sûr - de faire étalage des qualités qui les ont propulsé tout en haut du tableau. En tout cas on attendait mieux de cette formation essentiellement en raison de la série de rencontres sans défaite qu'elle vient de mettre à son actif.
Le Sporting l'aurait-elle perturbée à ce point !
Le bilan
Il n'en demeure pas moins que le club bastiais n'a pas réussi à engranger les trois points qui lui auraient fait le plus grand bien. Ce sera le seul regret de cette fin de soirée. Mais le Sporting aura d'autres occasions de remettre son compteur de points -victorieux - en marche.
Les prochaines rencontres face à Reims et Evian pourraient y contribuer.
Le Sporting
On ne peut pas reprocher au Sporting de ne pas avoir mis le cœur à l'ouvrage pour tenir tête à cet adversaire et pour aller même le perturber. Mais entre vouloir et pouvoir, même si l'on a coutume de dire que "quand l'on veut, on peut", c'est comme de la coupe aux lèvres : il y a toujours loin...
Pour autant Ghislain Printant peut être fier du groupe qu'il a une fois encore dirigé. C'est ce qu'il attendait de ses joueurs à l'heure de la conférence d'avant-match. Il leur a sans doute tenu le même propos dans le vestiaire au coup de sifflet final.
Oui, ce Sporting là mérite mieux que son classement actuel et si le résultat d'un match était jugé sur les seuls critères de l'engagement, de la détermination et des qualités de cœur il aurait obtenu sans conteste les trois points.
Et Furiani, debout comme un seul homme, a applaudi comme nous à ce comportement.
On ne peut pas reprocher au Sporting de ne pas avoir mis le cœur à l'ouvrage pour tenir tête à cet adversaire et pour aller même le perturber. Mais entre vouloir et pouvoir, même si l'on a coutume de dire que "quand l'on veut, on peut", c'est comme de la coupe aux lèvres : il y a toujours loin...
Pour autant Ghislain Printant peut être fier du groupe qu'il a une fois encore dirigé. C'est ce qu'il attendait de ses joueurs à l'heure de la conférence d'avant-match. Il leur a sans doute tenu le même propos dans le vestiaire au coup de sifflet final.
Oui, ce Sporting là mérite mieux que son classement actuel et si le résultat d'un match était jugé sur les seuls critères de l'engagement, de la détermination et des qualités de cœur il aurait obtenu sans conteste les trois points.
Et Furiani, debout comme un seul homme, a applaudi comme nous à ce comportement.
L'adversaire
Ils sont solides ces Lyonnais. Mais eux que l'on avait annoncé brillants et conquérants n'ont jamais été en mesure - la faute au Sporting bien sûr - de faire étalage des qualités qui les ont propulsé tout en haut du tableau. En tout cas on attendait mieux de cette formation essentiellement en raison de la série de rencontres sans défaite qu'elle vient de mettre à son actif.
Le Sporting l'aurait-elle perturbée à ce point !
Le bilan
Il n'en demeure pas moins que le club bastiais n'a pas réussi à engranger les trois points qui lui auraient fait le plus grand bien. Ce sera le seul regret de cette fin de soirée. Mais le Sporting aura d'autres occasions de remettre son compteur de points -victorieux - en marche.
Les prochaines rencontres face à Reims et Evian pourraient y contribuer.
La fiche technique
A Furiani, SCB : 0 Lyon : 0
Arbitre : M. Bastien
Avertissements : Kamano (32e), Diakité (46e), Squillaci (50e), Modesto (66e) au SCB, Bisevac (48e) à Lyon
Exclusions :
Spectateurs : 12 349
SCB
Areola, Diakite, Modesto, Squillaci puis Romaric (68e), Peybernes, Palmieri, Gillet, Cahuzac, Boudebouz, Ongenda puis Maboulpou (82e) , Kamano puis Ayité (62e) (Leca, Marange, Pino, Tallo)
Lyon
Lopes, Bedimo, Um'Titi, Bisevac, Tolisso, Gonalons, M'Vuenba puis Ferri (81e), Malbranque, Jaillet, Lacazette, Njie puis Yattara 68e) (Gorgelin, Kone, Dabo, Ghezzai, Benzia)
Arbitre : M. Bastien
Avertissements : Kamano (32e), Diakité (46e), Squillaci (50e), Modesto (66e) au SCB, Bisevac (48e) à Lyon
Exclusions :
Spectateurs : 12 349
SCB
Areola, Diakite, Modesto, Squillaci puis Romaric (68e), Peybernes, Palmieri, Gillet, Cahuzac, Boudebouz, Ongenda puis Maboulpou (82e) , Kamano puis Ayité (62e) (Leca, Marange, Pino, Tallo)
Lyon
Lopes, Bedimo, Um'Titi, Bisevac, Tolisso, Gonalons, M'Vuenba puis Ferri (81e), Malbranque, Jaillet, Lacazette, Njie puis Yattara 68e) (Gorgelin, Kone, Dabo, Ghezzai, Benzia)
Ils ont dit
Ghislain Printant
On a vu un beau match de Ligue 1. Le Sporting a retrouvé ses vertus et pris quatre points en quatre matches. Et pas face à n'importe qui. Ce soir c'était Lyon. Je m'excuse que l'équipe n'ait pas… gagné à la maison, mais notre équipe est allée au bout du bout... Je sens que les joueurs sont confiants dans leurs tâches et leur mission qui consiste amener le SCB au plus haut niveau.
Nous sommes dans la continuité de ce que nous avons entrepris il y a quinze jours. En deux matchs nous avons fait la preuve qu'ont pouvait poser des problèmes à tout le monde.
Hubert Fournier
Nous n'avons pas su gagner ce match mais nous avons eu les ressources pour ne pas le perdre. Ce n'est pas une contre-performance, mais on oublie peut-être le penalty non-sifflé vers la dixième minute, une action assez litigieuse qui aurait pu être un tournant, même si j'avoue ne pas avoir bien vu l'action sur le moment.
Les deux équipes ont lutté, c'était un combat avec des Bastiais qui ont retrouvé leurs valeurs d'antan. Furiani est redevenu difficile à jouer et peu d'équipes pourront en ramener un résultat s'ils continuent ainsi.
On a vu un beau match de Ligue 1. Le Sporting a retrouvé ses vertus et pris quatre points en quatre matches. Et pas face à n'importe qui. Ce soir c'était Lyon. Je m'excuse que l'équipe n'ait pas… gagné à la maison, mais notre équipe est allée au bout du bout... Je sens que les joueurs sont confiants dans leurs tâches et leur mission qui consiste amener le SCB au plus haut niveau.
Nous sommes dans la continuité de ce que nous avons entrepris il y a quinze jours. En deux matchs nous avons fait la preuve qu'ont pouvait poser des problèmes à tout le monde.
Hubert Fournier
Nous n'avons pas su gagner ce match mais nous avons eu les ressources pour ne pas le perdre. Ce n'est pas une contre-performance, mais on oublie peut-être le penalty non-sifflé vers la dixième minute, une action assez litigieuse qui aurait pu être un tournant, même si j'avoue ne pas avoir bien vu l'action sur le moment.
Les deux équipes ont lutté, c'était un combat avec des Bastiais qui ont retrouvé leurs valeurs d'antan. Furiani est redevenu difficile à jouer et peu d'équipes pourront en ramener un résultat s'ils continuent ainsi.