Le constat dressé par Ghjuvan Filippu Antolini, porte-parole du collectif Patriotti , est amer. En cette matinée du 16 septembre, au côté des militants venus en nombre dans l’enceinte du palais des Congrès d’Ajaccio, il annonce : « Notre peuple est en train de disparaître. Notre terre est désormais livrée à une colonisation de peuplement effrénée. Les Corses voient également leur culture et leur lange disparaître. Nous serons dans quelques mois minoritaires sur notre propre terre. »
Accusant à la fois la majorité territoriale de ne pas avoir apporté à la société corse les solutions attendues, et l’État français de considérer le fait national corse comme une « difficulté de droit commun de type maintien de l’ordre », le collectif appelle à mettre en œuvre un projet de société et à participer à une réunion le 15 octobre prochain, à l’Université de Corte, à partir de 14 heures. « Nous pensons que l’heure est venue de réorganiser le mouvement de résistance patriotique », assène-t-il, rappelant que le collectif réunit aujourd’hui d’anciens prisonniers politiques, avec des appartenances politiques diverses. « Nous avons payé très cher notre engagement en combattant, les armes à la main, contre l’État français. Aujourd’hui, ces années de prison, nous ne voulons pas les avoir faits pour rien. Nous avons décidé de continuer de mener ce combat à visage découvert, démocratiquement. »
Cet appel s’adresse ainsi aux syndicats, associations, organisations politiques, militants qui se reconnaissent dans ce constat, « y compris ceux qui sont inorganisés ou n’appartiennent à aucune structure. » Il ne s’agit donc pas, pour l’heure, de fonder un nouveau parti unique, mais de « réunir les militants qui le souhaitent pour faire avancer nos revendications communes. »
Les militants décideront ensuite de la suite de cette démarche… Concernant les discussions en cours avec le gouvernement Ghjuvan Filippu Antolini évoque un « non-événement.» « Tant qu’il n’y aura pas de pouvoir législatif accordé à la Corse, il n’y aura pas de processus. Si certains pensent que c’est trop ambitieux de demander l’autonomie, c’est peut-être que nous avons raison de demander l’indépendance. »
Accusant à la fois la majorité territoriale de ne pas avoir apporté à la société corse les solutions attendues, et l’État français de considérer le fait national corse comme une « difficulté de droit commun de type maintien de l’ordre », le collectif appelle à mettre en œuvre un projet de société et à participer à une réunion le 15 octobre prochain, à l’Université de Corte, à partir de 14 heures. « Nous pensons que l’heure est venue de réorganiser le mouvement de résistance patriotique », assène-t-il, rappelant que le collectif réunit aujourd’hui d’anciens prisonniers politiques, avec des appartenances politiques diverses. « Nous avons payé très cher notre engagement en combattant, les armes à la main, contre l’État français. Aujourd’hui, ces années de prison, nous ne voulons pas les avoir faits pour rien. Nous avons décidé de continuer de mener ce combat à visage découvert, démocratiquement. »
Cet appel s’adresse ainsi aux syndicats, associations, organisations politiques, militants qui se reconnaissent dans ce constat, « y compris ceux qui sont inorganisés ou n’appartiennent à aucune structure. » Il ne s’agit donc pas, pour l’heure, de fonder un nouveau parti unique, mais de « réunir les militants qui le souhaitent pour faire avancer nos revendications communes. »
Les militants décideront ensuite de la suite de cette démarche… Concernant les discussions en cours avec le gouvernement Ghjuvan Filippu Antolini évoque un « non-événement.» « Tant qu’il n’y aura pas de pouvoir législatif accordé à la Corse, il n’y aura pas de processus. Si certains pensent que c’est trop ambitieux de demander l’autonomie, c’est peut-être que nous avons raison de demander l’indépendance. »