Manger un fiadone au brocciu frais sur la muraille de chine, au pied de la statue de la liberté ou bien au Philippines sous 45 degrés et en plein mois d'août... si l'on connaît ce gâteau corse au lait de brebis, d'aucun dira que c'est infaisable. Et pourtant Michael Mattei l'a rendu possible. L'homme de la plaine orientale a défié les lois du fiadone en conservant ce dessert dans un bocal, comestible pendant 3 ans minimum.
Tout débute en 2022, Michael Mattei, passionné de gastronomie quitte son travail de brasseur. Il décide d'ouvrir une conserverie artisanale chez lui à Aléria qui proposerait des produits que les gens ne cuisinent plus et issus du circuit court. Dans ses premières conserves, des tripettes de veau, des haricots blancs en sauce ou encore une soupe au crabe bleu. Une fois sa gamme élargie, l'homme veut s'attaquer aux desserts.
Six mois de recherche
"A côté de chez moi, il y a une productrice de brocciu frais en AOP. Tout de suite, j'ai pensé à faire un fiadone avec son fromage. C'est un dessert emblématique de chez nous", se remémore Michaël Mattei. Mais voilà, conserver un fiadone à base de brocciu frais, en pot, tout en gardant le goût, la texture, la fraîcheur et le moelleux de ce dessert n'était pas chose simple. " J'ai travaillé pendant plus de six mois sur l'élaboration d'une recette qui pourrait rester stable après stérilisation. Aujourd'hui, le résultat est là. Il se garde pendant trois ans sans le mettre au frais. Une fois ouverture il est consommable pendant quatre jours. C'est une véritable révolution", poursuit l'homme de la plaine orientale.
En plus d'innover, Michaël Mattei a gardé la philosophie de sa conserverie : dans la recette, tout est issu du circuit court, les citrons bios de la plaine, le brocciu fermier d'Elodie Durizzi.
Tout débute en 2022, Michael Mattei, passionné de gastronomie quitte son travail de brasseur. Il décide d'ouvrir une conserverie artisanale chez lui à Aléria qui proposerait des produits que les gens ne cuisinent plus et issus du circuit court. Dans ses premières conserves, des tripettes de veau, des haricots blancs en sauce ou encore une soupe au crabe bleu. Une fois sa gamme élargie, l'homme veut s'attaquer aux desserts.
Six mois de recherche
"A côté de chez moi, il y a une productrice de brocciu frais en AOP. Tout de suite, j'ai pensé à faire un fiadone avec son fromage. C'est un dessert emblématique de chez nous", se remémore Michaël Mattei. Mais voilà, conserver un fiadone à base de brocciu frais, en pot, tout en gardant le goût, la texture, la fraîcheur et le moelleux de ce dessert n'était pas chose simple. " J'ai travaillé pendant plus de six mois sur l'élaboration d'une recette qui pourrait rester stable après stérilisation. Aujourd'hui, le résultat est là. Il se garde pendant trois ans sans le mettre au frais. Une fois ouverture il est consommable pendant quatre jours. C'est une véritable révolution", poursuit l'homme de la plaine orientale.
En plus d'innover, Michaël Mattei a gardé la philosophie de sa conserverie : dans la recette, tout est issu du circuit court, les citrons bios de la plaine, le brocciu fermier d'Elodie Durizzi.
Un public conquis
Chacun a en tête un fiadone de référence, celui de sa mère, de sa tante, de son arrière grand-mère.... pourtant, sur le stand du salon de l'agriculture, lorsqu'on fait goûter celui de Michaël Mattei, tout le monde semble unanime. "Il est vraiment excellent, il n'a vraiment rien à envier à celui de ma mère", lance Michelle originaire de Castaniccia, venue se promener au salon. "Il est très bon, c'est surprenant de le trouver en bocal pourtant cela n'enlève rien au goût authentique du fiadone. On retrouve l'équilibre parfait du fromage et du citron", s'étonne Baptiste de Bastia.
Lorsqu'il entend ces retours, Michaël Mattei a des étoiles dans les yeux. " J'ai réussi mon pari", assure-t-il avec beaucoup de fierté.
Pour lui, l'aventure ne s'arrête pas au fiadone. Il y a quelques mois il a commercialisé un moelleux à la châtaigne et un autre à la noisette de Cervione, toujours en conserve.
Chacun a en tête un fiadone de référence, celui de sa mère, de sa tante, de son arrière grand-mère.... pourtant, sur le stand du salon de l'agriculture, lorsqu'on fait goûter celui de Michaël Mattei, tout le monde semble unanime. "Il est vraiment excellent, il n'a vraiment rien à envier à celui de ma mère", lance Michelle originaire de Castaniccia, venue se promener au salon. "Il est très bon, c'est surprenant de le trouver en bocal pourtant cela n'enlève rien au goût authentique du fiadone. On retrouve l'équilibre parfait du fromage et du citron", s'étonne Baptiste de Bastia.
Lorsqu'il entend ces retours, Michaël Mattei a des étoiles dans les yeux. " J'ai réussi mon pari", assure-t-il avec beaucoup de fierté.
Pour lui, l'aventure ne s'arrête pas au fiadone. Il y a quelques mois il a commercialisé un moelleux à la châtaigne et un autre à la noisette de Cervione, toujours en conserve.