Pour Charles Casabianca, secrétaire de l’UD CGT Haute-Corse, cette visite est importante sur une île en proie à bien des problèmes. « On est très content d’accueillir Philippe Martinez car la CGT n’a jamais cessé d’être aux côtés des salariés. Nous sommes une organisation de masse et militons pour une amélioration sociale alors qu’ici en Corse, on a aujourd’hui plus une politique libérale que sociale. En termes de précarité, la Corse est l’une des régions les plus touchées avec 75 000 personnes concernées. Les salaires ne sont pas à la hauteur et nous sommes aussi dans une région où le patronat est particulièrement dur, réfractaire. On attend aujourd’hui de nos politiques la mise en place de projets pour que les salariés puissent vivre décemment de leur travail ».
A ses côtés Philippe Martinez enchaîne : « C’est la 2ème fois que je viens en Corse depuis le début de l’année et pour donner suite aux débats engagés. Ce second déplacement me permet de refaire le point avec des salariés que j'ai rencontrés pour voir où on en est, quelles évolutions il y a eu et je constate qu’évidemment les problématiques que nous rencontrons sur le continent en matière de pouvoir d'achat sont très présentes en Corse et même plus encore que sur le continent. Cette fois-ci c’est sur le terrain que j’ai rencontré les salariés du Trésor public et les dockers. Sur le port avec ce vent violent j’ai pu mesurer leurs conditions de travail. Commençant très tôt et ne sachant pas quand pourront accoster les bateaux ».
L’insularité ne soit pas se traduire par une réduction des droits
Salaires, conditions de travail, précarité mais aussi bien sûr dans les entretiens, les discussions en cours sur l’autonomie. « S’il faut prendre compte l’insularité, il y aussi besoin que la République assure l’égalité à tous les citoyens de ce pays. L’insularité ne soit pas se traduire par une réduction et une remise en cause des droits. Il n’y a qu’un seul SMIC. Aujourd’hui on se doit d’être associé au processus. L’Exécutif de Corse n’a rien mis à plat sur les questions sociales et les organisations syndicales doivent être consultées. Avec nos camarades corses nous constatons que dans ce débat autour de l'autonomie, les questions sociales ne sont pas jamais évoquées. Il est urgent que ces questions sociales soient mises sur la table parce que pour nous je le répète il est hors de question que sous prétexte d'autonomie, les droits des salariés soient réduits au titre de la spécificité. Quand on est dirigeant d'un syndicat il faut savoir écouter le monde du travail pour pouvoir justement porter la parole au plus haut niveau».
A ses côtés Philippe Martinez enchaîne : « C’est la 2ème fois que je viens en Corse depuis le début de l’année et pour donner suite aux débats engagés. Ce second déplacement me permet de refaire le point avec des salariés que j'ai rencontrés pour voir où on en est, quelles évolutions il y a eu et je constate qu’évidemment les problématiques que nous rencontrons sur le continent en matière de pouvoir d'achat sont très présentes en Corse et même plus encore que sur le continent. Cette fois-ci c’est sur le terrain que j’ai rencontré les salariés du Trésor public et les dockers. Sur le port avec ce vent violent j’ai pu mesurer leurs conditions de travail. Commençant très tôt et ne sachant pas quand pourront accoster les bateaux ».
L’insularité ne soit pas se traduire par une réduction des droits
Salaires, conditions de travail, précarité mais aussi bien sûr dans les entretiens, les discussions en cours sur l’autonomie. « S’il faut prendre compte l’insularité, il y aussi besoin que la République assure l’égalité à tous les citoyens de ce pays. L’insularité ne soit pas se traduire par une réduction et une remise en cause des droits. Il n’y a qu’un seul SMIC. Aujourd’hui on se doit d’être associé au processus. L’Exécutif de Corse n’a rien mis à plat sur les questions sociales et les organisations syndicales doivent être consultées. Avec nos camarades corses nous constatons que dans ce débat autour de l'autonomie, les questions sociales ne sont pas jamais évoquées. Il est urgent que ces questions sociales soient mises sur la table parce que pour nous je le répète il est hors de question que sous prétexte d'autonomie, les droits des salariés soient réduits au titre de la spécificité. Quand on est dirigeant d'un syndicat il faut savoir écouter le monde du travail pour pouvoir justement porter la parole au plus haut niveau».