
Paul-André Colombani serre le poing après sa victoire, congratulé par Jean-Charles Orsucci, Jean-Christophe Angelini et Nicolas Cucchi, les maires de Bonifacio, Porto-Vecchio et Zonza.
- Paul-André Colombani, vous êtes réélu député. Est-ce que vous êtes soulagé ?
- Oui, je suis soulagé. Cette élection a été très brève et intense. Il y a cette satisfaction d’avoir réussi à faire ce front républicain nustrale en à peine quelques jours. Depuis notre rassemblement à Zonza (mercredi soir), nous avons démarré une dynamique très importante, qui a su réunir les partis Femu a Corsica, Core in Fronte, Laurent Marcangeli et bien évidemment Jean-Batti Luccioni et le front de gauche. La mayonnaise a pris très vite et elle a su nous sortir la Corse de cette marée noire qu’on avait sur nos côtes. Je suis très fier aujourd’hui, au pays de Jean Nicoli, de continuer à porter la voix de la Corse à Paris.
- Dans la campagne de l’entre-deux tours, est-ce que vous avez senti que vous étiez en capacité de retourner l’élection en votre faveur ?
-Très rapidement, on s’est aperçu que le RN avait atteint une sorte de plafond de verre. Il suffisait de regarder mécaniquement le nombre de voix qui pouvaient se reporter mécaniquement chez moi. Ca nous a motivés tout de suite, on a vite compris que l’élection n’était pas perdue. Et puis après, en rencontrant tous les maires de la circonscription à Zonza, on a compris que la dynamique était de notre côté et qu’elle allait supplanter le Rassemblement national. Il y a un énorme travail qui a été fait, notamment dans le quartier des Salines (à Aiacciu) où nous avions 2 000 voix à remonter. C’est bien la preuve que quand on s’y met tous ensemble… Cette unité, il faudra s’en servir car ce qu’on a vécu ici, on ne l’avait jamais fait en Corse, cet espèce de front commun contre le Rassemblement national. Moi, je ne l’oublierai pas en tout cas.
- C’est ce front républicain qui vous a permis de retourner la situation ?
- Oui, bien évidemment. C’est la première fois que les partis traditionnels corses s’unissent de façon aussi large pour dire non au Rassemblement national. Pour avoir vu travailler des gens qui d’habitude ne se parlent pas beaucoup, car il y a beaucoup de divergences entre tous ces partis, on a su faire fi de toutes ces divisions malgré tout car il fallait sortir la Corse des griffes de ce Front national (sic).
- Maintenant que vous êtes réelu, vous allez vous replonger dans les dossiers que vous avez délaissés durant quelques semaines…
- Ma priorité, c’est le centre hospitalier universitaire. Ensuite, laissez-nous quelques jours pour voir comment va se constituer cette Assemblée nationale, et qui va diriger le gouvernement. On parle de Bardella depuis des semaines, mais ce soir, il n’en a rien été.
- Oui, je suis soulagé. Cette élection a été très brève et intense. Il y a cette satisfaction d’avoir réussi à faire ce front républicain nustrale en à peine quelques jours. Depuis notre rassemblement à Zonza (mercredi soir), nous avons démarré une dynamique très importante, qui a su réunir les partis Femu a Corsica, Core in Fronte, Laurent Marcangeli et bien évidemment Jean-Batti Luccioni et le front de gauche. La mayonnaise a pris très vite et elle a su nous sortir la Corse de cette marée noire qu’on avait sur nos côtes. Je suis très fier aujourd’hui, au pays de Jean Nicoli, de continuer à porter la voix de la Corse à Paris.
- Dans la campagne de l’entre-deux tours, est-ce que vous avez senti que vous étiez en capacité de retourner l’élection en votre faveur ?
-Très rapidement, on s’est aperçu que le RN avait atteint une sorte de plafond de verre. Il suffisait de regarder mécaniquement le nombre de voix qui pouvaient se reporter mécaniquement chez moi. Ca nous a motivés tout de suite, on a vite compris que l’élection n’était pas perdue. Et puis après, en rencontrant tous les maires de la circonscription à Zonza, on a compris que la dynamique était de notre côté et qu’elle allait supplanter le Rassemblement national. Il y a un énorme travail qui a été fait, notamment dans le quartier des Salines (à Aiacciu) où nous avions 2 000 voix à remonter. C’est bien la preuve que quand on s’y met tous ensemble… Cette unité, il faudra s’en servir car ce qu’on a vécu ici, on ne l’avait jamais fait en Corse, cet espèce de front commun contre le Rassemblement national. Moi, je ne l’oublierai pas en tout cas.
- C’est ce front républicain qui vous a permis de retourner la situation ?
- Oui, bien évidemment. C’est la première fois que les partis traditionnels corses s’unissent de façon aussi large pour dire non au Rassemblement national. Pour avoir vu travailler des gens qui d’habitude ne se parlent pas beaucoup, car il y a beaucoup de divergences entre tous ces partis, on a su faire fi de toutes ces divisions malgré tout car il fallait sortir la Corse des griffes de ce Front national (sic).
- Maintenant que vous êtes réelu, vous allez vous replonger dans les dossiers que vous avez délaissés durant quelques semaines…
- Ma priorité, c’est le centre hospitalier universitaire. Ensuite, laissez-nous quelques jours pour voir comment va se constituer cette Assemblée nationale, et qui va diriger le gouvernement. On parle de Bardella depuis des semaines, mais ce soir, il n’en a rien été.