- La filière bois se porte-t-elle bien ?
- Non ! On ne peut pas dire que la filière bois se porte bien. Elle a besoin de se développer. Toute l’action de l’interprofession est de la faire fonctionner comme une filière. Aujourd’hui, la Corse importe du continent la quasi-intégralité du bois utilisé pour la construction, les menuiseries, le mobilier, l’aménagement intérieur… Elle utilise très peu de bois local. Au regard du potentiel de la forêt corse, qui s’étend sur près de 400 000 à 450 000 hectares (46 % du territoire), et des qualités exceptionnelles de la ressource, le bois n’est pas du tout valorisé. Avec une superficie forestière comparable, l’Isère a créé 10 000 emplois là où la Corse n’en a que 800 !
- Pourquoi la production de bois est-elle si peu développée ?
- Les scieries n’ont pas su s’adapter aux nouvelles demandes du marché comme le séchage du bois et l’apport de produits correspondant aux besoins. Il manquait une structuration de l’interprofession que nous avons réalisée en 2011. Ensuite, nous avons travaillé à un plan de relance pour restructurer l’ensemble de la filière et tous ses maillons qui sont assez complexes si on les compare à d’autres filières comme la filière viticole où il y a moins d’acteurs et moins de professions concernées. Dans le secteur du bois, il y a d’un côté, une forêt qui pousse à son rythme sur un siècle, de l’autre, des clients qui veulent une section pour demain. Les deux n’ont pas la même échelle de temporalité et il faut arriver à composer avec ces exigences différentes.
- Qu’avez-vous entrepris pour pallier cette faiblesse de développement ?
- En octobre 2014, nous avons fait un voyage dans les Alpes avec des élus de la CTC et des maires pour leur montrer le développement de la filière bois dans d’autres départements et la mise en place d’une certification « Bois des Alpes ». Cette certification serait intéressante à développer sur notre territoire. En novembre 2014, l’ex-président de l’Exécutif, Paul Giacobbi, a organisé des Assises de la forêt et du bois à la suite desquelles nous avons décidé collectivement de mettre en place une unité de projets pour travailler sur un plan de relance de la filière bois. Ce projet nous a occupés pendant quasiment sept mois. L’ensemble des acteurs de la filière était concerné, sous l’égide des services de la CTC et de l’Etat. Fin septembre 2015, nous avons rendu un document avec 46 fiches actions pour restructurer la filière bois.
- Quels sont les principaux axes de ce plan de relance ?
- Il y en a grosso modo quatre : la valorisation de la ressource, le développement des entreprises, la formation, la prescription et la communication. Ce plan de relance a été validé par le Préfet. Le Conseil exécutif de la mandature précédente devait le faire adopter rapidement, mais le calendrier électoral ne l’a pas permis. Il reste maintenant à la CTC à le regarder, à l’amender éventuellement et à le faire adopter à l’Assemblée de Corse. Nous espérons, comme nous l’a dit le président de l’Exécutif qui a participé à notre assemblée générale avec d’autres membres de son Conseil exécutif, qu’il sera voté et mis en place en juin ou en juillet.
- Non ! On ne peut pas dire que la filière bois se porte bien. Elle a besoin de se développer. Toute l’action de l’interprofession est de la faire fonctionner comme une filière. Aujourd’hui, la Corse importe du continent la quasi-intégralité du bois utilisé pour la construction, les menuiseries, le mobilier, l’aménagement intérieur… Elle utilise très peu de bois local. Au regard du potentiel de la forêt corse, qui s’étend sur près de 400 000 à 450 000 hectares (46 % du territoire), et des qualités exceptionnelles de la ressource, le bois n’est pas du tout valorisé. Avec une superficie forestière comparable, l’Isère a créé 10 000 emplois là où la Corse n’en a que 800 !
- Pourquoi la production de bois est-elle si peu développée ?
- Les scieries n’ont pas su s’adapter aux nouvelles demandes du marché comme le séchage du bois et l’apport de produits correspondant aux besoins. Il manquait une structuration de l’interprofession que nous avons réalisée en 2011. Ensuite, nous avons travaillé à un plan de relance pour restructurer l’ensemble de la filière et tous ses maillons qui sont assez complexes si on les compare à d’autres filières comme la filière viticole où il y a moins d’acteurs et moins de professions concernées. Dans le secteur du bois, il y a d’un côté, une forêt qui pousse à son rythme sur un siècle, de l’autre, des clients qui veulent une section pour demain. Les deux n’ont pas la même échelle de temporalité et il faut arriver à composer avec ces exigences différentes.
- Qu’avez-vous entrepris pour pallier cette faiblesse de développement ?
- En octobre 2014, nous avons fait un voyage dans les Alpes avec des élus de la CTC et des maires pour leur montrer le développement de la filière bois dans d’autres départements et la mise en place d’une certification « Bois des Alpes ». Cette certification serait intéressante à développer sur notre territoire. En novembre 2014, l’ex-président de l’Exécutif, Paul Giacobbi, a organisé des Assises de la forêt et du bois à la suite desquelles nous avons décidé collectivement de mettre en place une unité de projets pour travailler sur un plan de relance de la filière bois. Ce projet nous a occupés pendant quasiment sept mois. L’ensemble des acteurs de la filière était concerné, sous l’égide des services de la CTC et de l’Etat. Fin septembre 2015, nous avons rendu un document avec 46 fiches actions pour restructurer la filière bois.
- Quels sont les principaux axes de ce plan de relance ?
- Il y en a grosso modo quatre : la valorisation de la ressource, le développement des entreprises, la formation, la prescription et la communication. Ce plan de relance a été validé par le Préfet. Le Conseil exécutif de la mandature précédente devait le faire adopter rapidement, mais le calendrier électoral ne l’a pas permis. Il reste maintenant à la CTC à le regarder, à l’amender éventuellement et à le faire adopter à l’Assemblée de Corse. Nous espérons, comme nous l’a dit le président de l’Exécutif qui a participé à notre assemblée générale avec d’autres membres de son Conseil exécutif, qu’il sera voté et mis en place en juin ou en juillet.
Gilles Simeoni, Président du conseil exécutif de Corse, entouré de Jean-Christophe Angelini, Président de l’ADEC et de François Sargentini, Président de l’ODARC, à l’assemblée générale de l'association au Palazzu Naziunale à Corti.
- Dans son programme électoral, Gilles Simeoni faisait de la filière bois un axe de développement durable. A-t-il répondu à vos attentes en tant que président de l’Exécutif ?
- Oui ! Il a confirmé sur ce sujet ce qu’il avait dit lors de sa campagne électorale. Il a réaffirmé que le développement de la filière bois est un axe stratégique et qu’il s’y implique d’autant plus fortement que c’est un gisement potentiel d’emplois très important. Il a l’intention de piloter en direct cette relance de la filière bois en associant les différents Offices et Agences concernés. En priorité, l’ODARC (Office de développement agricole et rural de la Corse), l’ADEC (Agence de développement économique de la Corse), l’Office de l’Environnement et l’AAUC (Agence d’aménagement durable, de planification et d’urbanisme de la Corse). Il a annoncé qu’il est en train de travailler à la mise en place rapide d’un guichet unique afin que les professionnels de la filière bois n’aient affaire qu’à un seul service et ne soient pas obligés de courir d’un office à l’autre.
- Quelles actions avez-vous engagées cette année ?
- Il y en a plusieurs. Une action très importante avec l’AAUC pour intégrer le bois aux nouvelles constructions par le biais d’une éco-conditionnalité des aides attribuées pour la construction de bâtiments. Nous sommes également très impliqués dans le programme ORELI (Outils pour la rénovation énergétique du logement individuel) qui est un gisement d’activités potentiellement important avec la rénovation des fenêtres et la pose de nouvelles fenêtres en bois très performantes, de volets, d’isolation par l’extérieur, de pergola… Nous travaillons avec la Chambre des métiers à une action pour la modernisation des entreprises de la seconde transformation.
- C’est-à-dire ?
- Les madriers, les charpentiers et les ébénistes. Ces entreprises sont plutôt vieillissantes, mais ont tendance à être reprises par des jeunes. C’est un secteur qui attire de plus en plus de monde. Nous menons une étude pour leur permettre de répondre au mieux à la demande du marché, notamment celui de la rénovation énergétique qui est en train de se développer.
- N’y-a-t-il pas un problème de formation ?
- Oui ! Tout à fait ! C’est un autre sujet sur lequel nous sommes en train de travailler avec la nouvelle équipe de la CTC. Nos besoins en formation sont très importants. Les formations aux différents métiers du bois n’existent pas aujourd’hui en Corse. Il n’y a aucun centre de formation qui forme à la construction en bois, à la construction de charpente et aux métiers de la scierie. Il existe très peu de formation en menuiserie. Le lycée agricole de Sartène ne forme que sur les aspects forestiers. Nous travaillons, aussi, de manière très active depuis plusieurs années avec l’université de Corse qui dispense des formations sur le bois, que ce soit à Paoli Tech ou à l’IUT Génie civil. L'université a signé un partenariat stratégique avec l’université d’Innsbruck en Autriche qui a une Chaire de construction Bois. Son directeur est, maintenant, professeur invité à l’Université de Corse pour aider à développer toutes les questions de formation autour du bois.
- Travaillez-vous sur d’autres projets ?
- Oui ! Nous travaillons depuis un moment sur un projet très important, qui est la colonne vertébrale de toute notre stratégie de développement, mais qui était enlisé, un peu au point mort : la certification « Bois de Corse ». C’est un label, comme les AOP ou les AOC (Appellation d’origine protégée ou contrôlée) dans d’autres filières, qui certifie que le bois utilisé dans la construction ou la menuiserie provient des forêts corses. Les bois corses seront classés afin de répondre à des caractéristiques et à des normes selon un cahier des charges bien strict. L’objectif de cette certification « Bois de Corse » est de mieux maîtriser l’utilisation de nos ressources locales et de faire en sorte que la commande publique fasse référence à cette certification dans les appels d’offres qu’elle passe. Nous serons, ainsi, certains que les constructions seront réalisées avec du bois local.
- Oui ! Il a confirmé sur ce sujet ce qu’il avait dit lors de sa campagne électorale. Il a réaffirmé que le développement de la filière bois est un axe stratégique et qu’il s’y implique d’autant plus fortement que c’est un gisement potentiel d’emplois très important. Il a l’intention de piloter en direct cette relance de la filière bois en associant les différents Offices et Agences concernés. En priorité, l’ODARC (Office de développement agricole et rural de la Corse), l’ADEC (Agence de développement économique de la Corse), l’Office de l’Environnement et l’AAUC (Agence d’aménagement durable, de planification et d’urbanisme de la Corse). Il a annoncé qu’il est en train de travailler à la mise en place rapide d’un guichet unique afin que les professionnels de la filière bois n’aient affaire qu’à un seul service et ne soient pas obligés de courir d’un office à l’autre.
- Quelles actions avez-vous engagées cette année ?
- Il y en a plusieurs. Une action très importante avec l’AAUC pour intégrer le bois aux nouvelles constructions par le biais d’une éco-conditionnalité des aides attribuées pour la construction de bâtiments. Nous sommes également très impliqués dans le programme ORELI (Outils pour la rénovation énergétique du logement individuel) qui est un gisement d’activités potentiellement important avec la rénovation des fenêtres et la pose de nouvelles fenêtres en bois très performantes, de volets, d’isolation par l’extérieur, de pergola… Nous travaillons avec la Chambre des métiers à une action pour la modernisation des entreprises de la seconde transformation.
- C’est-à-dire ?
- Les madriers, les charpentiers et les ébénistes. Ces entreprises sont plutôt vieillissantes, mais ont tendance à être reprises par des jeunes. C’est un secteur qui attire de plus en plus de monde. Nous menons une étude pour leur permettre de répondre au mieux à la demande du marché, notamment celui de la rénovation énergétique qui est en train de se développer.
- N’y-a-t-il pas un problème de formation ?
- Oui ! Tout à fait ! C’est un autre sujet sur lequel nous sommes en train de travailler avec la nouvelle équipe de la CTC. Nos besoins en formation sont très importants. Les formations aux différents métiers du bois n’existent pas aujourd’hui en Corse. Il n’y a aucun centre de formation qui forme à la construction en bois, à la construction de charpente et aux métiers de la scierie. Il existe très peu de formation en menuiserie. Le lycée agricole de Sartène ne forme que sur les aspects forestiers. Nous travaillons, aussi, de manière très active depuis plusieurs années avec l’université de Corse qui dispense des formations sur le bois, que ce soit à Paoli Tech ou à l’IUT Génie civil. L'université a signé un partenariat stratégique avec l’université d’Innsbruck en Autriche qui a une Chaire de construction Bois. Son directeur est, maintenant, professeur invité à l’Université de Corse pour aider à développer toutes les questions de formation autour du bois.
- Travaillez-vous sur d’autres projets ?
- Oui ! Nous travaillons depuis un moment sur un projet très important, qui est la colonne vertébrale de toute notre stratégie de développement, mais qui était enlisé, un peu au point mort : la certification « Bois de Corse ». C’est un label, comme les AOP ou les AOC (Appellation d’origine protégée ou contrôlée) dans d’autres filières, qui certifie que le bois utilisé dans la construction ou la menuiserie provient des forêts corses. Les bois corses seront classés afin de répondre à des caractéristiques et à des normes selon un cahier des charges bien strict. L’objectif de cette certification « Bois de Corse » est de mieux maîtriser l’utilisation de nos ressources locales et de faire en sorte que la commande publique fasse référence à cette certification dans les appels d’offres qu’elle passe. Nous serons, ainsi, certains que les constructions seront réalisées avec du bois local.
- Comment et quand comptez-vous obtenir cette certification ?
- Il faut la remettre en marche. L’ODARC, qui s’en occupait, n’a pas fait grand chose. Nous sommes en pourparlers avec son nouveau président et l’ensemble du Conseil exécutif de cette nouvelle mandature pour remettre sur pied tout le gros travail de concertation, d’analyse technique avec des laboratoires spécialisés... qu'il y a à faire. Je pense qu’il faudra deux ou trois ans pour obtenir cette certification.
- Qu'en est-il du projet concernant le liège ?
- Il est en bonne voie. Il est mené essentiellement par la coopérative forestière, Sylvacoop, qui est en charge, au sein de l’interprofession, de la question du développement du liège. Tout un travail est cours sur la revalorisation du liège corse. Nous sommes en train de relancer deux marchés essentiels : le premier est celui des bouchons pour les bouteilles de vin. C’est un marché très important dont la Corse ne bénéficiait plus du tout, il avait été abandonné par les entreprises locales. Le second est l’utilisation du liège comme isolant. Nous aurons des résultats très concrets cette année avec la première production de bouchon corse fait avec du liège corse pour nos vins corses.
- Pensez-vous réussir à relancer la filière ?
- Oui ! Nous en sommes convaincus. Notre objectif est de faire en sorte que les scieries se développent davantage en Corse. Lorsque nous aurons des scieries capables de sécher du bois et de répondre aux marchés de la construction et de la menuiserie, nous y serons parvenus. J’ai bon espoir que ces projets de scierie aboutissent dès cette année puisque des mesures ont été mises en place pour cela à travers le PDRC (Programme de développement rural de la Corse). Des appels à projets seront lancés dans quelques jours.
- Le bois est-ce vraiment une filière d’avenir pour la Corse ?
- Oui ! Tout à fait ! Je pense même que c’est non seulement une filière d’avenir, mais qu’elle a vocation à être le porte-drapeau du développement durable pour la Corse, à la fois sur ses aspects constructifs et sur ses aspects bois-énergie. La filière a un potentiel de développement considérable en termes de création d’emplois. Rappelons que, pendant longtemps, la 2ème économie de ce territoire était le bois. L’objectif est de créer, en dix ans, 2 500 emplois dans ce secteur où il y a des métiers très divers, qui vont de technicien ou d’opérateur aux ingénieurs de très haut niveau. Nous y croyons fortement d’autant que cette filière est suivie de près par le nouvel Exécutif de la CTC qui accompagne son développement.
Propos recueillis par Nicole MARI.
- Il faut la remettre en marche. L’ODARC, qui s’en occupait, n’a pas fait grand chose. Nous sommes en pourparlers avec son nouveau président et l’ensemble du Conseil exécutif de cette nouvelle mandature pour remettre sur pied tout le gros travail de concertation, d’analyse technique avec des laboratoires spécialisés... qu'il y a à faire. Je pense qu’il faudra deux ou trois ans pour obtenir cette certification.
- Qu'en est-il du projet concernant le liège ?
- Il est en bonne voie. Il est mené essentiellement par la coopérative forestière, Sylvacoop, qui est en charge, au sein de l’interprofession, de la question du développement du liège. Tout un travail est cours sur la revalorisation du liège corse. Nous sommes en train de relancer deux marchés essentiels : le premier est celui des bouchons pour les bouteilles de vin. C’est un marché très important dont la Corse ne bénéficiait plus du tout, il avait été abandonné par les entreprises locales. Le second est l’utilisation du liège comme isolant. Nous aurons des résultats très concrets cette année avec la première production de bouchon corse fait avec du liège corse pour nos vins corses.
- Pensez-vous réussir à relancer la filière ?
- Oui ! Nous en sommes convaincus. Notre objectif est de faire en sorte que les scieries se développent davantage en Corse. Lorsque nous aurons des scieries capables de sécher du bois et de répondre aux marchés de la construction et de la menuiserie, nous y serons parvenus. J’ai bon espoir que ces projets de scierie aboutissent dès cette année puisque des mesures ont été mises en place pour cela à travers le PDRC (Programme de développement rural de la Corse). Des appels à projets seront lancés dans quelques jours.
- Le bois est-ce vraiment une filière d’avenir pour la Corse ?
- Oui ! Tout à fait ! Je pense même que c’est non seulement une filière d’avenir, mais qu’elle a vocation à être le porte-drapeau du développement durable pour la Corse, à la fois sur ses aspects constructifs et sur ses aspects bois-énergie. La filière a un potentiel de développement considérable en termes de création d’emplois. Rappelons que, pendant longtemps, la 2ème économie de ce territoire était le bois. L’objectif est de créer, en dix ans, 2 500 emplois dans ce secteur où il y a des métiers très divers, qui vont de technicien ou d’opérateur aux ingénieurs de très haut niveau. Nous y croyons fortement d’autant que cette filière est suivie de près par le nouvel Exécutif de la CTC qui accompagne son développement.
Propos recueillis par Nicole MARI.
Quelques données sur la forêt corse
- Surface : près de 400 000 hectares (46% du territoire) en progression de 18 % en 10 ans.
- Volume de bois disponible : environ 46 millions de m3, en progression de 30 % en 10 ans dont 46 % de résineux (pin lariciu et maritime) et 60 % de feuillus (chênes verts, chênes lièges, châtaigniers, hêtres…). 25 % en forêt publique et 75 % en forêt privée, 15 % d’exploitation facile et 85 % d’exploitation difficile.
- Chaque année, environ 25 000 m3 de bois d’œuvre sont mis en vente par l’ONF (Office national des forêts).
- La filière forêt bois insulaire est constituée de 280 entreprises qui emploient plus de 800 personnes. La majorité est composée d’artisans, de micro-entreprises de moins de neuf salariés, certaines sociétés emploient de 20 à 50 salariés.
- L’Interprofession compte une cinquantaine d’adhérents, environ 150 entreprises dont une cinquantaine sur le secteur de la première transformation (exploitants forestiers, scieurs, entreprises de négoce de bois) et une centaine sur le secteur de la seconde transformation (charpentiers, constructeurs en bois, menuisiers, ébénistes, artisans d’art).
- Surface : près de 400 000 hectares (46% du territoire) en progression de 18 % en 10 ans.
- Volume de bois disponible : environ 46 millions de m3, en progression de 30 % en 10 ans dont 46 % de résineux (pin lariciu et maritime) et 60 % de feuillus (chênes verts, chênes lièges, châtaigniers, hêtres…). 25 % en forêt publique et 75 % en forêt privée, 15 % d’exploitation facile et 85 % d’exploitation difficile.
- Chaque année, environ 25 000 m3 de bois d’œuvre sont mis en vente par l’ONF (Office national des forêts).
- La filière forêt bois insulaire est constituée de 280 entreprises qui emploient plus de 800 personnes. La majorité est composée d’artisans, de micro-entreprises de moins de neuf salariés, certaines sociétés emploient de 20 à 50 salariés.
- L’Interprofession compte une cinquantaine d’adhérents, environ 150 entreprises dont une cinquantaine sur le secteur de la première transformation (exploitants forestiers, scieurs, entreprises de négoce de bois) et une centaine sur le secteur de la seconde transformation (charpentiers, constructeurs en bois, menuisiers, ébénistes, artisans d’art).