Il s'agit d'une initiative développée par un jeune chercheur, Diego Navas* qui, depuis plus de dix ans, est chargé de faire connaître aux visiteurs de toutes les latitudes, l'histoire de cette ville.
Toutes ces années de recherche lui ont permis de recueillir suffisamment d'éléments pour reconstituer et approfondir presque exclusivement le rôle joué par la communauté corse à Ciudad Bolivar, capitale de l'État de Bolivar, anciennement province de Guayana;.
À la fin des années 1830, l'arrivée du docteur Santos Gaspari, parti de Sisco, et sa rapide réussite, ont immédiatement ouvert les portes du Venezuela à beaucoup d'autres corses qui ont voulu et qui l'ont vite imité. Santos Gaspari a, en effet mené, une carrière professionnelle, politique et sociale qui a marqué de manière indélébile cette ville, qui le lui a bien rendu : l'une des avenues les plus populaires de Ciudad Bolivar porte son nom, l'avenue Paseo Gaspari.
Toussaint (Santos) Gaspari est revenu à Sisco en 1859. Il y est décédé en 1867.
Il est inhumé debout, à la villa Gaspari-Ramelli, la maison des Américains qu'il fit bâtir au Cap Corse, à son retour sur son île natale.
La guerre fédérale au Venezuela (1859) qui ruina une grande partie du pays, favorisa, il est vrai, l'émigration corse, qui ne s'était jamais démentie depuis l'arrivée de Gaspari, vers cette province de Guayana en raison de la paix relative qu'elle offrait.
Les Corses s'y installèrent avec succès définitivement et massivement.
Il y eut d'abord les frères Battistini, qui, bien implantés, ont soutenu l'arrivée de beaucoup d'autres insulaires, puis les Seigneurs Perfetti, Vecchionacce, ses neveux Pietrantoni etc.
Mais on peut citer, aussi, les frères Figarella et les les frères Palazzi qui, une fois isur place, ont créé la première fabrique de soude de la région. José Lainete puis les frères Casanova, ont été, pour leur part, d'importants investisseurs dans le caoutchouc et l'or.
La liste de ces Corses, partis chercher comme beaucoup d'autres fortune aux Amériques, à Ciudad Bolivar en l'occurrence, est longue.
On peut, en effet, encore y trouver Felipe Abatti, un industriel du caoutchouc établi sur les rives du fleuve Cuyuni ; Felipe Pinelli, un marchand très aisé que certains liens ont conduit en prison dans les années 1870; Virgilio Casalta, fondateur de la première entreprise d'électricité à Ciudad Bolivar en 1911; José Aquatella, fondateur des premiers bains d'hydrothérapie (saunas) au début du XXe siècle ; BethelmyTomassi, propriétaire du premier aqueduc de la ville pendant plusieurs décennies, mais aussi important agent consulaire ; Antonio Liccioni qui a découvert un filon d'or à El Callao avec les frères Cagninacci de Figarella.
Mais les Retall, Suzzarini, Bianchi, Calisi, Marfisi et Maradey y ont fait souche aussi.
Leur vie publique et personnelle a été relatée par des journaux et on peut les retrouver, aujourd'hui dans des sources documentaires inédites qui les concernent aux archives de cette belle ville de Ciudad Bolivar qui est à découvrir.
Là vous pourrez tout savoir sur eux et sur leurs descendants commr; par exemple, sur Diego Arria Salicetti, député au Congrès, ministre de l'Information et du Tourisme ainsi que du gouvernement de Caracas. Diego Arria Salicetti a, également, été candidat indépendant aux élections présidentielles vénézuéliennes de 1978.
Sur la scène internationale, son rôle de directeur de la Banque interaméricaine du développement, ambassadeur du Venezuela auprès de l'ONU, président du Conseil de sécurité et secrétaire général adjoint et conseiller du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies n'est pas passée inaperçu.
Alberto Palazzi Pietrantoni est dans le même cas. Avocat et homme politique, il a été gouverneur de l'État de Bolivar du 12 mars 1979 jusqu'au 28 juin 1982. Il a été, aussi, adjoint au Congrès national et directeur du ministère de la Justice puis des Relations intérieures sous les gouvernements Romulo Betancourt et Rafael Caldera.
Le rôle joué par la communauté corse à Ciudad Bolivar est donc incontestable.
Mais on peut aller encore plus loin et approfondir ces liens entre la Corse et Ciudad Bolivar. En tout cas, Diego Navas est prêt à s'y atteler en allant à la recherche des actes de naissance de mariage et de décès de toutes les générations de Corses qui se sont succédé sur le sol vénézuélien…
Et si l'histoire entre la Corse et Ciudad Bolivar reprenait là où elle a été interrompue?
Il y a, en effet, tant d'insulaires qui aimeraient reconstituer le parcours de ces ancêtres qui partis "conquérir le fameux métal que Cipango mûrit dans ses mines lointaines", ne sont, cependant, jamais revenus. Grands pionniers dans de nombreux domaines comme la santé, leurs tombes se comptent par milliers dans les cimetières du Venezuela et de Ciudad Bolivar notamment.
* Diego Navas
WhatsApp : !+58) 4262904271
Instagram : @cdbolivar_diego
Toutes ces années de recherche lui ont permis de recueillir suffisamment d'éléments pour reconstituer et approfondir presque exclusivement le rôle joué par la communauté corse à Ciudad Bolivar, capitale de l'État de Bolivar, anciennement province de Guayana;.
À la fin des années 1830, l'arrivée du docteur Santos Gaspari, parti de Sisco, et sa rapide réussite, ont immédiatement ouvert les portes du Venezuela à beaucoup d'autres corses qui ont voulu et qui l'ont vite imité. Santos Gaspari a, en effet mené, une carrière professionnelle, politique et sociale qui a marqué de manière indélébile cette ville, qui le lui a bien rendu : l'une des avenues les plus populaires de Ciudad Bolivar porte son nom, l'avenue Paseo Gaspari.
Toussaint (Santos) Gaspari est revenu à Sisco en 1859. Il y est décédé en 1867.
Il est inhumé debout, à la villa Gaspari-Ramelli, la maison des Américains qu'il fit bâtir au Cap Corse, à son retour sur son île natale.
La guerre fédérale au Venezuela (1859) qui ruina une grande partie du pays, favorisa, il est vrai, l'émigration corse, qui ne s'était jamais démentie depuis l'arrivée de Gaspari, vers cette province de Guayana en raison de la paix relative qu'elle offrait.
Les Corses s'y installèrent avec succès définitivement et massivement.
Il y eut d'abord les frères Battistini, qui, bien implantés, ont soutenu l'arrivée de beaucoup d'autres insulaires, puis les Seigneurs Perfetti, Vecchionacce, ses neveux Pietrantoni etc.
Mais on peut citer, aussi, les frères Figarella et les les frères Palazzi qui, une fois isur place, ont créé la première fabrique de soude de la région. José Lainete puis les frères Casanova, ont été, pour leur part, d'importants investisseurs dans le caoutchouc et l'or.
La liste de ces Corses, partis chercher comme beaucoup d'autres fortune aux Amériques, à Ciudad Bolivar en l'occurrence, est longue.
On peut, en effet, encore y trouver Felipe Abatti, un industriel du caoutchouc établi sur les rives du fleuve Cuyuni ; Felipe Pinelli, un marchand très aisé que certains liens ont conduit en prison dans les années 1870; Virgilio Casalta, fondateur de la première entreprise d'électricité à Ciudad Bolivar en 1911; José Aquatella, fondateur des premiers bains d'hydrothérapie (saunas) au début du XXe siècle ; BethelmyTomassi, propriétaire du premier aqueduc de la ville pendant plusieurs décennies, mais aussi important agent consulaire ; Antonio Liccioni qui a découvert un filon d'or à El Callao avec les frères Cagninacci de Figarella.
Mais les Retall, Suzzarini, Bianchi, Calisi, Marfisi et Maradey y ont fait souche aussi.
Leur vie publique et personnelle a été relatée par des journaux et on peut les retrouver, aujourd'hui dans des sources documentaires inédites qui les concernent aux archives de cette belle ville de Ciudad Bolivar qui est à découvrir.
Là vous pourrez tout savoir sur eux et sur leurs descendants commr; par exemple, sur Diego Arria Salicetti, député au Congrès, ministre de l'Information et du Tourisme ainsi que du gouvernement de Caracas. Diego Arria Salicetti a, également, été candidat indépendant aux élections présidentielles vénézuéliennes de 1978.
Sur la scène internationale, son rôle de directeur de la Banque interaméricaine du développement, ambassadeur du Venezuela auprès de l'ONU, président du Conseil de sécurité et secrétaire général adjoint et conseiller du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies n'est pas passée inaperçu.
Alberto Palazzi Pietrantoni est dans le même cas. Avocat et homme politique, il a été gouverneur de l'État de Bolivar du 12 mars 1979 jusqu'au 28 juin 1982. Il a été, aussi, adjoint au Congrès national et directeur du ministère de la Justice puis des Relations intérieures sous les gouvernements Romulo Betancourt et Rafael Caldera.
Le rôle joué par la communauté corse à Ciudad Bolivar est donc incontestable.
Mais on peut aller encore plus loin et approfondir ces liens entre la Corse et Ciudad Bolivar. En tout cas, Diego Navas est prêt à s'y atteler en allant à la recherche des actes de naissance de mariage et de décès de toutes les générations de Corses qui se sont succédé sur le sol vénézuélien…
Et si l'histoire entre la Corse et Ciudad Bolivar reprenait là où elle a été interrompue?
Il y a, en effet, tant d'insulaires qui aimeraient reconstituer le parcours de ces ancêtres qui partis "conquérir le fameux métal que Cipango mûrit dans ses mines lointaines", ne sont, cependant, jamais revenus. Grands pionniers dans de nombreux domaines comme la santé, leurs tombes se comptent par milliers dans les cimetières du Venezuela et de Ciudad Bolivar notamment.
* Diego Navas
WhatsApp : !+58) 4262904271
Instagram : @cdbolivar_diego
Quelques Vénézuéliens célèbres d'origine corse
Le plus fameux des Corso-Venezueliens est sans doute Raùl Leoni qui fut président du Venezuela de 1964 à 1969. Il était le fils de Clemente Leoni, né à Murato
Raùl Leoni, dont le nom reste attaché à toute une époque de lutte révolutionnaire et démocratique dirigea pendant cinq ans les destins du Venezuela avec une immense bonté de caractère et de cœur.
Une société de production et de vente de cacao, Franceschi et Cie, était encore active il y a quelques années. En 1875 elle détenait 80% du marché.
En 1870, Antonio Liccioni et les frères Cagninacci de Figarella, qui ont découvert un filon d'or à El Callao, créent une société minière : la Compania Miniera Anonima El Callao. Une réussite spectaculaire qui se reflète toujours dans les maisons d'américains de Figarella qui, à Santa Maria di Lota, sont régulièrement montrées en exemple.
Aimée Battistini (1916-1989), peintre Aristide Calvani (1918-1986), homme politique et avocat
Aníbal Dominici (1837-1897), homme politique et avocat
Santos Dominici (1869-1954), médecin
Alberto Franceschi (né en 1949), homme politique et homme d'affaires
Arturo Uslar Pietri (16 mai 1906 - 26 février 2001) - écrivain, intellectuel, penseur politique, lauréat du prix Miguel de Cervantes et du prix Prince des Asturies
Raúl Leoni (24 avril 1905 - 5 juillet 1972) - Président du Venezuela, 1964-1969
Jaime Lusinchi (27 mai 1924 - 21 mai 2014) - Président du Venezuela, 1984-1989
Antonio Liccioni (1817 - 1901), entrepreneur minier d'or d'El Callao
Francisco Massiani (1944 - 2019), écrivain
Ascanio Negretti (1897 - 1949), violoniste
Luis Geronimo Pietri (1892 - 1969), homme politique, diplomate et avocat
Bérénice Perrone (née en 1936), chanteuse et actrice
Bartolomé Tavera Acosta (1865-1931) Historien, ethnologue, linguiste et journaliste
Espartaco Santoni (1937-1998), acteur
José Antonio Velutini (1844-1912), militaire