Une partie du groupe LIOT avant la dissolution de l'Assemblée nationale.
C’est une étape décisive pour la XVIIème législature qui s’ouvrira le 18 juillet prochain. Les députés ont jusqu’à cette date pour se constituer en groupe politique, condition sine qua non pour parvenir à faire entendre leur voix à l’Assemblée nationale. Mais à l’heure où les tractations vont bon train pour rassembler au moins 15 élus nécessaires pour former une des composantes de l’hémicycle, le groupe Liberté, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) dont faisaient partie les trois députés nationalistes corses sortants, a-t-il une chance d’être rebâti ?
Sur les 22 parlementaires qui le constituaient, plusieurs n’ont en effet pas retrouvé leur fauteuil à l’issue des élections législatives anticipées. À commencer par l’ex-député de la 2ème circonscription de Haute-Corse, Jean-Félix Acquaviva, battu dimanche dernier par François-Xavier Ceccoli. De même, l’ex-président du groupe depuis 2020, Bertrand Pancher a de son côté échoué face à un candidat du Rassemblement National dans la 1ère circonscription de la Meuse. Jean-Louis Bricout et Benjamin Saint-Huile (divers gauche), ainsi que Pierre Morel-A-L’huissier et Nathalie Bassire (divers droite) doivent également céder leur place, tandis que les deux représentants de l’UDI de l’ex-formation, Guy Bricout et Béatrice Descamps, ne se sont pas représentés. Si bien que ce ne sont finalement que 14 élus sur les 22 qui constituaient autrefois LIOT qui ont été renouvelés. En outre, l’incertitude plane également autour de la décision de certains députés qui pourraient décider de rejoindre une autre formation.
Pour autant, ces difficultés ne semble pas contrarier ce qui reste des troupes de LIOT. « Il n’y a pas d’inquiétude sur le nombre de députés que l’on pourra rassembler, même si la composition du groupe pourrait varier un petit peu », confie ainsi Paul-André Colombani. Pour le député de la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, il ne fait aucun doute qu’il siégera bien dans ce groupe qui défend « un profond attachement aux territoires et à la défense de leur identité » aux côtés de son collègue de la 1ère circonscription de Haute-Corse, Michel Castellani. Les deux nationalistes ont d’ailleurs rejoint Paris dès le début de semaine afin d’œuvrer à la reformation du groupe autour de l’ex-président, Christophe Naegelen, qui a rassemblé ses forces autour de lui dès sa réélection. « Nous sommes très optimistes, même s’il va encore falloir quelques jours pour déclarer le groupe LIOT », souffle encore Paul-André Colombani.
Sur les 22 parlementaires qui le constituaient, plusieurs n’ont en effet pas retrouvé leur fauteuil à l’issue des élections législatives anticipées. À commencer par l’ex-député de la 2ème circonscription de Haute-Corse, Jean-Félix Acquaviva, battu dimanche dernier par François-Xavier Ceccoli. De même, l’ex-président du groupe depuis 2020, Bertrand Pancher a de son côté échoué face à un candidat du Rassemblement National dans la 1ère circonscription de la Meuse. Jean-Louis Bricout et Benjamin Saint-Huile (divers gauche), ainsi que Pierre Morel-A-L’huissier et Nathalie Bassire (divers droite) doivent également céder leur place, tandis que les deux représentants de l’UDI de l’ex-formation, Guy Bricout et Béatrice Descamps, ne se sont pas représentés. Si bien que ce ne sont finalement que 14 élus sur les 22 qui constituaient autrefois LIOT qui ont été renouvelés. En outre, l’incertitude plane également autour de la décision de certains députés qui pourraient décider de rejoindre une autre formation.
Pour autant, ces difficultés ne semble pas contrarier ce qui reste des troupes de LIOT. « Il n’y a pas d’inquiétude sur le nombre de députés que l’on pourra rassembler, même si la composition du groupe pourrait varier un petit peu », confie ainsi Paul-André Colombani. Pour le député de la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, il ne fait aucun doute qu’il siégera bien dans ce groupe qui défend « un profond attachement aux territoires et à la défense de leur identité » aux côtés de son collègue de la 1ère circonscription de Haute-Corse, Michel Castellani. Les deux nationalistes ont d’ailleurs rejoint Paris dès le début de semaine afin d’œuvrer à la reformation du groupe autour de l’ex-président, Christophe Naegelen, qui a rassemblé ses forces autour de lui dès sa réélection. « Nous sommes très optimistes, même s’il va encore falloir quelques jours pour déclarer le groupe LIOT », souffle encore Paul-André Colombani.