Ce n’est pas le froid ambiant qui empêche les visiteurs de se ruer vers le stand de glaces de Maeva et Cédric, ce dimanche 26 février. Dans le village corse du salon de l’agriculture, les petits plaisirs glacés sont toujours appréciés, même si ceux-ci sont très spéciaux. « On fabrique nos glaces à partir du lait de nos 180 brebis », explique Maeva Roussel, agricultrice à Sari-d’Orcino en tendant le cornet et sa boule de glace à un client.
Un moyen de se diversifier
Il y a 5 ans, Maeva Roussel s’installe comme agricultrice dans la vallée de la Cirnaca avec son compagnon. Ce dernier a repris l’exploitation familiale transmise de père en fils. Les deux trentenaires veulent innover. La ferme A Cinarca a toujours proposé des fromages au lait de brebis. Le couple décide alors d’acquérir cinq vaches laitières pour diversifier un peu la production. Ils lancent alors l’un des premiers camemberts fermiers produits en Corse. Mais Maéva ne veut pas s’arrêter là. Passionnée de pâtisserie, elle a l’idée d’utiliser le lait dédié à la production de fromages pour en faire un produit sucré qui fait l’unanimité : la glace. « Le lait de brebis est très doux, il n’a pas le goût fort de celui de chèvre. Une fois les saveurs ajoutées, il est presque impossible de dire s’il s’agit de glace au lait de vache ou non », assure la productrice. En plus, il convient très bien aux personnes intolérantes au lactose.
Une production très locale
Pendant plusieurs années, la nouvelle agricultrice se forme à la fabrication artisanale de glaces et investit dans toutes les machines nécessaires à leur production. « Il a fallu du temps, car les glaces, ça ne s’improvise pas, il faut tout le temps ajuster la recette », poursuit-elle. Maéva Roussel a à cœur de créer un produit dont les parfums seraient au maximum issus du circuit court. Pour cela, elle choisit de miel du maquis d’un apiculteur installé sur son exploitation, de figues provenant des figuiers poussants sur son terrain, idem pour les clémentines, les citrons et le parfum brocciu provenant de la ferme et même des noisettes de Cervioni.
Etendre la saison de production
Deux ans plus tard, elle commence à commercialiser ses crèmes glacées en vente directe à la ferme, dans certains commerces de proximité ainsi que dans le magasin de producteurs du quartier Saint-Joseph. Aujourd'hui, elle produit environ 5 000 litres de glaces chaque année. Un beau complément à la vente de fromages qui s’étale de novembre à juillet. « Cela permet d’avoir une activité qui dure plus longtemps », continue la jeune femme qui s’est lancée depuis cet hiver dans la production de bûches et desserts glacés.
En attendant l’arrivée de l’été, le couple de fermiers entend bien promouvoir ses produits dans la capitale.
Et à voir la file d'attente qui s'était formée ce dimanche 26 février devant leur stand, cela semble bien parti.
Un moyen de se diversifier
Il y a 5 ans, Maeva Roussel s’installe comme agricultrice dans la vallée de la Cirnaca avec son compagnon. Ce dernier a repris l’exploitation familiale transmise de père en fils. Les deux trentenaires veulent innover. La ferme A Cinarca a toujours proposé des fromages au lait de brebis. Le couple décide alors d’acquérir cinq vaches laitières pour diversifier un peu la production. Ils lancent alors l’un des premiers camemberts fermiers produits en Corse. Mais Maéva ne veut pas s’arrêter là. Passionnée de pâtisserie, elle a l’idée d’utiliser le lait dédié à la production de fromages pour en faire un produit sucré qui fait l’unanimité : la glace. « Le lait de brebis est très doux, il n’a pas le goût fort de celui de chèvre. Une fois les saveurs ajoutées, il est presque impossible de dire s’il s’agit de glace au lait de vache ou non », assure la productrice. En plus, il convient très bien aux personnes intolérantes au lactose.
Une production très locale
Pendant plusieurs années, la nouvelle agricultrice se forme à la fabrication artisanale de glaces et investit dans toutes les machines nécessaires à leur production. « Il a fallu du temps, car les glaces, ça ne s’improvise pas, il faut tout le temps ajuster la recette », poursuit-elle. Maéva Roussel a à cœur de créer un produit dont les parfums seraient au maximum issus du circuit court. Pour cela, elle choisit de miel du maquis d’un apiculteur installé sur son exploitation, de figues provenant des figuiers poussants sur son terrain, idem pour les clémentines, les citrons et le parfum brocciu provenant de la ferme et même des noisettes de Cervioni.
Etendre la saison de production
Deux ans plus tard, elle commence à commercialiser ses crèmes glacées en vente directe à la ferme, dans certains commerces de proximité ainsi que dans le magasin de producteurs du quartier Saint-Joseph. Aujourd'hui, elle produit environ 5 000 litres de glaces chaque année. Un beau complément à la vente de fromages qui s’étale de novembre à juillet. « Cela permet d’avoir une activité qui dure plus longtemps », continue la jeune femme qui s’est lancée depuis cet hiver dans la production de bûches et desserts glacés.
En attendant l’arrivée de l’été, le couple de fermiers entend bien promouvoir ses produits dans la capitale.
Et à voir la file d'attente qui s'était formée ce dimanche 26 février devant leur stand, cela semble bien parti.