Camille de Rocca Serra, député de la Corse-du-Sud; a rappelé que les manifestants “ont agi au mépris de toutes les lois de notre République, de tous les principes qui fondent le droit européen et sans que le Gouvernement (…) ne soit intervenu. Les entreprises corses sont lassées, comme tous les habitants de notre île, de subir le diktat permanent de la CGT des marins de Marseille, dans l’indifférence des autorités politiques nationales. Depuis trop d’années, la Corse est prise en otage. La continuité territoriale doit s’opérer pleinement au bénéfice de la Corse, de sa desserte maritime, de son économie; et non être dévoyée au service d’intérêts corporatistes qui ont généré le naufrage de la SNCM.“
L’inaction du Gouvernement est vivement condamnée par Camille de Rocca Serra: “les représentants de l’Etat à Marseille, sous l’autorité du Gouvernement que vous dirigez, sont restés d’une coupable passivité. C’est aussi, hélas, le respect dû aux Corses par la Nation qui est en jeu. En tant qu’élu attaché aux valeurs de notre République qui, en cette période troublée, doit être notre ciment, je regrette l’attitude du Gouvernement dont le silence a pu être interprété par bon nombre de Corses comme un abandon.”