En présence du maire de Cervioni, Marc-Antoine Nicolai, le Conseil exécutif de Corse a participé à Linguimondi, manifestation organisée par la Collectivité Territoriale de Corse. Ce déplacement a permis de réaffirmer la position du Conseil sur la défense de la langue corse et le statut de coofficialité.
« Il y aura une mobilisation populaire pour la coofficialité »
Le président de l’Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni, a rencontré le vice-Ministre de la langue du Gouvernement autonome basque, Patxi Baztarrika, et Marta Xirinachs, sous-directrice des politiques linguistiques auprès de la Generalitat de Catalogne. De ces rencontres, l’élu a tiré des enseignements « Les cas basques et catalans prouvent bien que la coofficialité fonctionne. Nous allons revenir à la charge face au refus du gouvernement, il y aura une mobilisation populaire comme celle organisée pour les prisonniers politiques. La Corse doit se mobiliser ».
« Nous mettrons en œuvre la coofficialité de fait à défaut de droit »
Face à l’impasse juridique dans laquelle se trouve le dossier de la coofficialité et sur sa fin de non-recevoir, le président de l’Exécutif affirme sa volonté d’obtenir la bataille et apparait catégorique.
« C’est à nous de créer notre espace de souveraineté. Nous allons mettre en oeuvre la coofficialité en fait à défaut de l’instaurer en droit et l’inscrire dans une politique linguistique globale ».
Ces deux journées furent riches en interventions grâce à des conférenciers de haut vol. Porte-parole d’une majorité qui revendique depuis longtemps un statut officiel pour la langue corse, « Linguimondi » est devenu un évènement incontournable du paysage culturel insulaire.
« Il y aura une mobilisation populaire pour la coofficialité »
Le président de l’Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni, a rencontré le vice-Ministre de la langue du Gouvernement autonome basque, Patxi Baztarrika, et Marta Xirinachs, sous-directrice des politiques linguistiques auprès de la Generalitat de Catalogne. De ces rencontres, l’élu a tiré des enseignements « Les cas basques et catalans prouvent bien que la coofficialité fonctionne. Nous allons revenir à la charge face au refus du gouvernement, il y aura une mobilisation populaire comme celle organisée pour les prisonniers politiques. La Corse doit se mobiliser ».
« Nous mettrons en œuvre la coofficialité de fait à défaut de droit »
Face à l’impasse juridique dans laquelle se trouve le dossier de la coofficialité et sur sa fin de non-recevoir, le président de l’Exécutif affirme sa volonté d’obtenir la bataille et apparait catégorique.
« C’est à nous de créer notre espace de souveraineté. Nous allons mettre en oeuvre la coofficialité en fait à défaut de l’instaurer en droit et l’inscrire dans une politique linguistique globale ».
Ces deux journées furent riches en interventions grâce à des conférenciers de haut vol. Porte-parole d’une majorité qui revendique depuis longtemps un statut officiel pour la langue corse, « Linguimondi » est devenu un évènement incontournable du paysage culturel insulaire.
Gilles Simeoni et le vice-Ministre de la langue du Gouvernement autonome basque, M. Patxi Baztarrika