C’est dans la collection « Polémique », et on comprend pourquoi, que les éditions Anima Corsa viennent de publier ce livre d’Ange-Mathieu Mezzadri, médecin. Diplômé de santé publique, spécialiste en médecine du travail et en insertion professionnelle des travailleurs handicapés, attaché au service de médecine interne de l'hôpital Saint-Louis, il est aussi chargé de cours à la faculté de médecine et à l'École centrale Paris. Écrivain (Le Joker, Le fils de la Nation, La France décapitée…) et journaliste, il a toujours essayé de concilier son activité médicale, à forte connotation sociale, et son activité d'écriture. Dans « Pourquoi je ne suis pas républicain », l’auteur dénonce la République française « comme une façade trompeuse, dissimulant une élite déconnectée et manipulatrice.
« Loin de réaliser ses promesses d’égalité, la République perpétue des inégalités criantes, notamment à travers un système éducatif
qui conditionne plutôt qu’il n’éduque, renforçant les privilèges des uns tout en laissant les autres dans l’ombre », écrit A-M Mezzadri. Et de poursuivre : « La liberté est étouffée par des lois répressives qui, sous prétexte de sécurité, restreignent les droits individuels. La fraternité, autrefois
pierre angulaire de la République, est devenue un slogan creux, incapable de masquer les fractures sociales grandissantes.
« La laïcité, autrefois synonyme de liberté de conscience, s’est métamorpho
sée en un outil de contrôle et d’exclusion, accentuant les divisions
au lieu de les apaiser.
L’auteur critique également le conditionnement idéologique imposé par la République, qui, au nom de l’unité nationale, impose une pensée unique et réprime toute divergence. Enfin, la centralisation excessive du pouvoir éloigne les citoyens des décisions cruciales,
exacerbant leur sentiment d’injustice et d’impuissance face à un système qui ne les représente plus ».
« Loin de réaliser ses promesses d’égalité, la République perpétue des inégalités criantes, notamment à travers un système éducatif
qui conditionne plutôt qu’il n’éduque, renforçant les privilèges des uns tout en laissant les autres dans l’ombre », écrit A-M Mezzadri. Et de poursuivre : « La liberté est étouffée par des lois répressives qui, sous prétexte de sécurité, restreignent les droits individuels. La fraternité, autrefois
pierre angulaire de la République, est devenue un slogan creux, incapable de masquer les fractures sociales grandissantes.
« La laïcité, autrefois synonyme de liberté de conscience, s’est métamorpho
sée en un outil de contrôle et d’exclusion, accentuant les divisions
au lieu de les apaiser.
L’auteur critique également le conditionnement idéologique imposé par la République, qui, au nom de l’unité nationale, impose une pensée unique et réprime toute divergence. Enfin, la centralisation excessive du pouvoir éloigne les citoyens des décisions cruciales,
exacerbant leur sentiment d’injustice et d’impuissance face à un système qui ne les représente plus ».