C'est à l'exploitation castanéicole, GAEC Sativa, de Pasquin Flori et Jean-Yves Acquaviva, à Lozzi, dans le Niolu, que Dominique et Armelle Sialelli ont remis, vendredi matin, un chèque de 20 000€ au GRPTCMC afin de lui permettre de poursuivre sa lutte contre le Cynips sur le même tempo.
"Vingt ans se sont écoulés depuis la création de la bière Pietra ; vingt années qui ont uni la Brasserie Pietra et la filière castanéicole corse dans une dynamique de développement et de valeurs partagées. Une union qui s’est fortement renforcée lors de l’apparition du Cynips, ce parasite qui consume la châtaigneraie corse et menace sa survie" ont souligné Armelle et Dominique Sialelli
En octobre 2013, en effet, la Brasserie Pietra et le Groupement régional des producteurs et transformateurs de châtaignes et marrons de Corse (GRPTCMC), ont engagé leur premier partenariat destiné à financer la lutte contre ce redoutable parasite. Un chèque de 10 000€ était remis par la Brasserie Pietra au président du GRPTCMC, dans le cadre d’un plan de soutien financier quinquennal d’un montant totalde 50 000€.
Ce premier versement a permis de participer au financement des 472 lâchers de Torymus sinensis, l’unique prédateur connu du Cynips, réalisés au Printemps 2014.
Cette année marque le premier anniversaire de ce mécénat et son intensification. En effet, au vu des résultats obtenus, le GRPTCMC a décidé de poursuivre le rythme des lâchers intensifs sur 3 ans. Mais cette stratégie a un coût. Et l'Etat, comme on pourra le lire ci-dessous, ne s'est toujours pas engagé comme il l'avait fait l'an dernier. C'est la raison pour laquelle la Brasserie Pietra a répondu présent, en doublant sa participation en 2014. Celle‐ci s’élève donc à 20 000€ pour 2015, au lieu des 10 000€ initialement prévus, et ce malgré un contexte économique pour le moins difficile.
"On espère que d'autres imiteront notre geste pour sauver la châtaigneraie corse" expliquaient Armelle et Dominique Sialelli.
"Pour nous c'est important. Notre projet, depuis sa conception jusqu'a la mise au point de la Pietra, qu'on brasse effectivement, avec un mélange de malt et de farine de châtaigne corse, exprime notre sensibilité au territoire, au terroir et en particulier à cet arbre" affirment avec beaucoup de conviction les dirigeants de la Brasserie Pietra.
"On espère que d'autres imiteront notre geste pour sauver la châtaigneraie corse" expliquaient Armelle et Dominique Sialelli.
"Pour nous c'est important. Notre projet, depuis sa conception jusqu'a la mise au point de la Pietra, qu'on brasse effectivement, avec un mélange de malt et de farine de châtaigne corse, exprime notre sensibilité au territoire, au terroir et en particulier à cet arbre" affirment avec beaucoup de conviction les dirigeants de la Brasserie Pietra.
Pasquin Flori, président du GRPTCMC :" Il y a un espoir très fort"
- Comment va la châtaigneraie ?
- Nous avons constaté un démarrage sur les zones où il y a eu les premiers lâchers expérimentaux Inra en 2011 puis ceux massifs de 2012 et 2013 où toute production avait disparu. Certes, c'est encore marginal - nous sommes à 20 ou 25% de ce qu'était la production d'origine - mais les producteurs ont repris espoir. Ils remettent des filets, des moulins réouvrent, notamment à Campile et à Murato. Nous sommes assez contents du fait, qu'en si peu de temps, nous ayons, déjà, eu des résultats visibles. Il y a un espoir très fort.
- L'action du jour avec la Brasserie Pietra ?
- Elle veut dire : "on n'abandonne pas ce qui a été fait, ce n'est pas fini". Il faut savoir qu'il y a un désengagement de l'Etat - l'an dernier il avait participé à hauteur de 25 000€. Aujourd'hui, à moins qu'une bonne nouvelle n'arrive avant la fin Octobre c'est à dire au moment où nous allons commander le Torymus, l'Etat ne renouvelle pas sa dotation. Aussi, nous profitons de cette journée pour lancer un appel aux communes qui nous ont aidé l'an dernier et nous invitions celles qui veulent les imiter, à faire preuve de rapidité, du moins au niveau de leur décision d'engagement pour que nous puissions finaliser notre commande au 30 Octobre auprès des Italiens. Nous sommes aujourd'hui sur une stratégie de 300 lâchers financée à 100% sur les fonds propres du Groupement, auxquels pourraient s'ajouter une éventuelle dotation nationale Inra dont on ne connaît pas encore le montant mais qui pourrait tourner autour de 50 lâchers. Nous ferons donc moins que l'an dernier car les besoins sont moindres parce que le torymus s'est installé dans de nombreuses zones. Cette année nous allons privilégier celles qui n'ont pas bénéficié de ces lâchers où qui n'étaient pas assez infestées comme Dui Sevi et Dui Sorru.
- Tout cela est assez encourageant ?
- Nous sommes agréablement surpris. Nous ne pensions pas voir les premiers effets de ces lâchers avant 2 ou 3 ans. Nous les avions estimé à 5 ans après les premiers lâchers et là, même aux endroits où il n'y a pas de production, le végétal a, déjà, repris le dessus. Sachant que nous sommes sur une saison très sèche, c'est un signe très fort : cela veut dire que le torymus travaille. Nous n'avions pas de doute à ce sujet. Ça marché au Japon, en Italie : je ne vois pas pourquoi cela n'aurait pas fonctionné pas chez nous. Nous avons été réactifs. Nous avons fait des stage de formation. Nous avons formé les gens aux lâchers. Bref, nous sommes dans la philosophie de ce que nous avons engagé. De toutes façons, la campagne s'arrêtera l'an prochain pour les lâchers massifs parce que nous n'en aurons plus besoin. Nous en ferons encore 300. pour arriver à un total de 1 000 ce qui est énorme pour une petite région comme la Corse. Après on laissera le torymus poursuivre son travail. Je pense que dans 3 ans les premières zones de l'île qui ont bénéficié des lâchers, seront en situation de production quasi normale.
- Y a t-il d'autres parasites susceptibles d'attaquer la châtaigneraie ?
- Le Groupement fait partie du collectif Xylella fastidiosa en tant que filière puisque soumis aux mêmes problématiques de "non réaction face à l'introduction du parasite" du moins à essayer d'interdire l'introduction. Nous avions alerté les services de l'Etat et l'assemblée de Corse avait adopté une délibération dans ce sens pour le Cynips, malheureusement on a vu ce que cela a donné. Aujourd'hui nous sommes dans les mêmes dispositions pour la Xylella car elle peut, aussi, s'attaquer au châtaignier. La vigne, l'agrume, l'olivier sont des cibles privilégiées avec d'autres végétaux mais châtaignier n'est pas épargné. Ce serait pour nous la double peine. On sortirait d'un combat pour entrer dans un autre qui serait perdu d'avance parce qu'il n'existe pas de traitement : il faut arracher et brûler. Nous sommes très inquiets même si, à priori, la Xylella s'attaque d'abord aux espèces de plaine. Je ne pense pas qu'il ait des importations de châtaignier des Pouilles mais nous sommes très vigilants et il faudra trouver une solution pour empêcher toute introduction de ce parasite dix plus virulents que le Cynips.
- Nous avons constaté un démarrage sur les zones où il y a eu les premiers lâchers expérimentaux Inra en 2011 puis ceux massifs de 2012 et 2013 où toute production avait disparu. Certes, c'est encore marginal - nous sommes à 20 ou 25% de ce qu'était la production d'origine - mais les producteurs ont repris espoir. Ils remettent des filets, des moulins réouvrent, notamment à Campile et à Murato. Nous sommes assez contents du fait, qu'en si peu de temps, nous ayons, déjà, eu des résultats visibles. Il y a un espoir très fort.
- L'action du jour avec la Brasserie Pietra ?
- Elle veut dire : "on n'abandonne pas ce qui a été fait, ce n'est pas fini". Il faut savoir qu'il y a un désengagement de l'Etat - l'an dernier il avait participé à hauteur de 25 000€. Aujourd'hui, à moins qu'une bonne nouvelle n'arrive avant la fin Octobre c'est à dire au moment où nous allons commander le Torymus, l'Etat ne renouvelle pas sa dotation. Aussi, nous profitons de cette journée pour lancer un appel aux communes qui nous ont aidé l'an dernier et nous invitions celles qui veulent les imiter, à faire preuve de rapidité, du moins au niveau de leur décision d'engagement pour que nous puissions finaliser notre commande au 30 Octobre auprès des Italiens. Nous sommes aujourd'hui sur une stratégie de 300 lâchers financée à 100% sur les fonds propres du Groupement, auxquels pourraient s'ajouter une éventuelle dotation nationale Inra dont on ne connaît pas encore le montant mais qui pourrait tourner autour de 50 lâchers. Nous ferons donc moins que l'an dernier car les besoins sont moindres parce que le torymus s'est installé dans de nombreuses zones. Cette année nous allons privilégier celles qui n'ont pas bénéficié de ces lâchers où qui n'étaient pas assez infestées comme Dui Sevi et Dui Sorru.
- Tout cela est assez encourageant ?
- Nous sommes agréablement surpris. Nous ne pensions pas voir les premiers effets de ces lâchers avant 2 ou 3 ans. Nous les avions estimé à 5 ans après les premiers lâchers et là, même aux endroits où il n'y a pas de production, le végétal a, déjà, repris le dessus. Sachant que nous sommes sur une saison très sèche, c'est un signe très fort : cela veut dire que le torymus travaille. Nous n'avions pas de doute à ce sujet. Ça marché au Japon, en Italie : je ne vois pas pourquoi cela n'aurait pas fonctionné pas chez nous. Nous avons été réactifs. Nous avons fait des stage de formation. Nous avons formé les gens aux lâchers. Bref, nous sommes dans la philosophie de ce que nous avons engagé. De toutes façons, la campagne s'arrêtera l'an prochain pour les lâchers massifs parce que nous n'en aurons plus besoin. Nous en ferons encore 300. pour arriver à un total de 1 000 ce qui est énorme pour une petite région comme la Corse. Après on laissera le torymus poursuivre son travail. Je pense que dans 3 ans les premières zones de l'île qui ont bénéficié des lâchers, seront en situation de production quasi normale.
- Y a t-il d'autres parasites susceptibles d'attaquer la châtaigneraie ?
- Le Groupement fait partie du collectif Xylella fastidiosa en tant que filière puisque soumis aux mêmes problématiques de "non réaction face à l'introduction du parasite" du moins à essayer d'interdire l'introduction. Nous avions alerté les services de l'Etat et l'assemblée de Corse avait adopté une délibération dans ce sens pour le Cynips, malheureusement on a vu ce que cela a donné. Aujourd'hui nous sommes dans les mêmes dispositions pour la Xylella car elle peut, aussi, s'attaquer au châtaignier. La vigne, l'agrume, l'olivier sont des cibles privilégiées avec d'autres végétaux mais châtaignier n'est pas épargné. Ce serait pour nous la double peine. On sortirait d'un combat pour entrer dans un autre qui serait perdu d'avance parce qu'il n'existe pas de traitement : il faut arracher et brûler. Nous sommes très inquiets même si, à priori, la Xylella s'attaque d'abord aux espèces de plaine. Je ne pense pas qu'il ait des importations de châtaignier des Pouilles mais nous sommes très vigilants et il faudra trouver une solution pour empêcher toute introduction de ce parasite dix plus virulents que le Cynips.
Jean‐Yves Acquaviva : "Il ne faudrait pas que nous soyons moins nombreux qu'avant l'invasion du Cynips…"
- La situation vue par le syndicat AOP Farine de châtaigne corse ‐ Farina castagnina corsa ?
- La situation est très simple : Nous sommes entrés dans une phase de crise majeure en terme de production en AOP (Appellation d'origine protégée), mais il semblerait qu'il y ait des signes qui montrent que la crise pourrait durer moins longtemps que ce qui avait été prévu. Mais ce qui est surtout très important, et c'est le message du syndicat, c'est que les gens doivent continuer à rester sur le terrain pour entretenir leurs châtaigniers en espérant qu'il y ait un retour de production le plus rapidement possible. Par rapport au potentiel castanéicole de Corse nous ne sommes pas quand même très nombreux à produire de la châtaigne, il serait donc dommage, alors que nous avons quand même obtenu des moyens et que nous pouvons être aujourd'hui, optimistes, qu'à la sortie de cette crise nous soyons moins nombreux qu'avant l'invasion du Cynips…
- Vous avez des craintes ?
- Forcément. La castanéiculture est une filière où il y a beaucoup de polyactifs, des gens qui ont une activité castanéicole relativement faible, parce qu'ils exploitent autre chose. On comprendrait parfaitement que ces gens-là abandonnent le secteur à partir du moment où il ne leur apporte plus rien. Ou qu'ils profitent de ces aléas pour développer d'autres ateliers de leur exploitation. Mais c'est vrai, il y a craintes. Et l'aide que nous venons de négocier, sur ce plan, avec l'Odarc est là pour les dissiper mais pour montrer, aussi, aux gens que ce ne sera pas gratuit. Ils devront quand même entretenir leur châtaigneraie et seront, d'une façon ou d'une autre, rétribués pour cela. Dès lors on espère, sans retrouver le niveau de naguère, parce que le Cynips est désormais implanté et que l'on aura perdu 20% du potentiel, que dans quelques années nous reviendrons à une production normale.
- Est-ce que cela va inciter à l'installation ?
- Nous sommes dans une période qui a nécessité le gel de toutes les installations dans les zones infestées, il n'y aura donc pas d'accroissement du nombre de castanéiculteurs. Mais, de la même façon que l'on entretient cet espoir d'un retour à une situation quasi normale dans quelques années, nous ne désespérons pas reprendre notre politique d'incitation en espérant que, au-delà de la crise du Cynips, la filière soit soutenue pour se développer différemment…
- La situation est très simple : Nous sommes entrés dans une phase de crise majeure en terme de production en AOP (Appellation d'origine protégée), mais il semblerait qu'il y ait des signes qui montrent que la crise pourrait durer moins longtemps que ce qui avait été prévu. Mais ce qui est surtout très important, et c'est le message du syndicat, c'est que les gens doivent continuer à rester sur le terrain pour entretenir leurs châtaigniers en espérant qu'il y ait un retour de production le plus rapidement possible. Par rapport au potentiel castanéicole de Corse nous ne sommes pas quand même très nombreux à produire de la châtaigne, il serait donc dommage, alors que nous avons quand même obtenu des moyens et que nous pouvons être aujourd'hui, optimistes, qu'à la sortie de cette crise nous soyons moins nombreux qu'avant l'invasion du Cynips…
- Vous avez des craintes ?
- Forcément. La castanéiculture est une filière où il y a beaucoup de polyactifs, des gens qui ont une activité castanéicole relativement faible, parce qu'ils exploitent autre chose. On comprendrait parfaitement que ces gens-là abandonnent le secteur à partir du moment où il ne leur apporte plus rien. Ou qu'ils profitent de ces aléas pour développer d'autres ateliers de leur exploitation. Mais c'est vrai, il y a craintes. Et l'aide que nous venons de négocier, sur ce plan, avec l'Odarc est là pour les dissiper mais pour montrer, aussi, aux gens que ce ne sera pas gratuit. Ils devront quand même entretenir leur châtaigneraie et seront, d'une façon ou d'une autre, rétribués pour cela. Dès lors on espère, sans retrouver le niveau de naguère, parce que le Cynips est désormais implanté et que l'on aura perdu 20% du potentiel, que dans quelques années nous reviendrons à une production normale.
- Est-ce que cela va inciter à l'installation ?
- Nous sommes dans une période qui a nécessité le gel de toutes les installations dans les zones infestées, il n'y aura donc pas d'accroissement du nombre de castanéiculteurs. Mais, de la même façon que l'on entretient cet espoir d'un retour à une situation quasi normale dans quelques années, nous ne désespérons pas reprendre notre politique d'incitation en espérant que, au-delà de la crise du Cynips, la filière soit soutenue pour se développer différemment…
Elles ont dit…
Carine Franchi animatrice du Syndicat et du Groupement : " Eviter l'année de production zéro…"
- Les lâchers de Torymus vont être organisés au printemps 2015 dans les mêmes conditions grâce à la souscription qui se poursuit salvemuicastagni.org. Aujourd'hui nous avons vraiment les moyens de notre politique .
Grâce au soutien de la CTC par le biais de l'Odarc, nous sommes la seule région à pouvoir soutenir, sous certaines conditions, les producteurs qui sont en perte de production.
- En AOP il y a 75 opérateurs (meuniers et prestataires de service) et sur ce total il y en a 65 qui récoltent de la châtaigne ou produisent de la farine. Et sur ce total il y aura 40 qui seront fortement impactées cette année.
- A ce rythme on peut estimer que dans 2 ans toutes les exploitations seront touchées.
- Néanmoins, les petits résultats obtenus cette année nous redonnent espoir. Les zones qui présentent aujourd'hui cette petite récolte auront une récolte plus importante encore à l'avenir et du coup pour équilibrer la production et, ainsi, éviter l'année de production zéro…
Patricia Soulard chambre d'agriculture : "Mme Torymus a bien travaillé !"
- La chambre d'agriculture est partenaire du Groupement et du Syndicat. Nous participons, avec eux, à toutes les actions, et en priorité aujourd'hui à la lutte biologique contre le Cynips. C'est actuellement notre combat de tous les jours. En Haute-Corse, comme en Corse-du-Sud.
- Nous menons avec le groupement une étude sur son comportement dans la châtaigneraie.
- On peut dire que Mme Torymus a bien travaillé. Elle est bien installée ! On en a trouvé à Asco alors que l'on en n'avait jamais lâché la-bas. Le redémarrage est peut-être du, aussi, au fait d'une réaction de l'arbre qui se protège. Du coup, on retrouve un peu de production dans des zones où il n'y avait plus rien. On va par exemple recommencer à récolter à Murato qui était la zone la plus infestée. Ou à Scolca. Et cela est très encourageant.
- Les lâchers de Torymus vont être organisés au printemps 2015 dans les mêmes conditions grâce à la souscription qui se poursuit salvemuicastagni.org. Aujourd'hui nous avons vraiment les moyens de notre politique .
Grâce au soutien de la CTC par le biais de l'Odarc, nous sommes la seule région à pouvoir soutenir, sous certaines conditions, les producteurs qui sont en perte de production.
- En AOP il y a 75 opérateurs (meuniers et prestataires de service) et sur ce total il y en a 65 qui récoltent de la châtaigne ou produisent de la farine. Et sur ce total il y aura 40 qui seront fortement impactées cette année.
- A ce rythme on peut estimer que dans 2 ans toutes les exploitations seront touchées.
- Néanmoins, les petits résultats obtenus cette année nous redonnent espoir. Les zones qui présentent aujourd'hui cette petite récolte auront une récolte plus importante encore à l'avenir et du coup pour équilibrer la production et, ainsi, éviter l'année de production zéro…
Patricia Soulard chambre d'agriculture : "Mme Torymus a bien travaillé !"
- La chambre d'agriculture est partenaire du Groupement et du Syndicat. Nous participons, avec eux, à toutes les actions, et en priorité aujourd'hui à la lutte biologique contre le Cynips. C'est actuellement notre combat de tous les jours. En Haute-Corse, comme en Corse-du-Sud.
- Nous menons avec le groupement une étude sur son comportement dans la châtaigneraie.
- On peut dire que Mme Torymus a bien travaillé. Elle est bien installée ! On en a trouvé à Asco alors que l'on en n'avait jamais lâché la-bas. Le redémarrage est peut-être du, aussi, au fait d'une réaction de l'arbre qui se protège. Du coup, on retrouve un peu de production dans des zones où il n'y avait plus rien. On va par exemple recommencer à récolter à Murato qui était la zone la plus infestée. Ou à Scolca. Et cela est très encourageant.