Afin de répondre aux difficultés de recrutement qui perdurent, Pôle Emploi a lancé une expérimentation visant à créer des « viviers » de demandeurs d’emploi. Testé en Corse depuis le mois d’octobre, ce dispositif met un accent particulier sur trois secteurs d’activité définis au niveau national, où la pénurie de main d’œuvre se fait sentir : hôtellerie-restauration, transports et logistique, et santé et aide à la personne.
« Les tensions sur ces trois secteurs ont été vérifiées chez nous en termes de dépôt d’offres. Et puis, pour la Corse, nous avons aussi ajouté le secteur du commerce, puisque comme cette expérimentation démarre maintenant, nous savons très bien qu’il va y avoir des recrutements avec les fêtes de fin d’année », explique Christian Sanfilippo, directeur régional de Pôle Emploi pour la Corse.
De façon concrète, ces viviers - constitués sur l’île de 100 à 300 demandeurs d’emploi selon les secteurs d’activité et les agences - ont comme gros avantage pour les employeurs d’avoir des propositions de candidats très rapides. « Dès qu’ils émettent une offre, nous leur proposons immédiatement les demandeurs d’emploi qui sont dans ces viviers », souligne Christian Sanfilippo. En effet, Pôle Emploi a, dans cette optique, fait au préalable un gros travail de sélection parmi ses demandeurs d’emploi en quête d’un poste dans ces métiers. « Avant d’entrer dans ce dispositif, ils sont reçus par les conseillers pour s’assurer d’une part de leurs compétences, en s’appuyant sur les fiches métiers qui ont été travaillées avec les branches professionnelles, mais aussi de leur disponibilité à prendre un emploi tout de suite et de leur motivation pour continuer à travailler dans ces métiers », détaille le directeur régional de Pôle emploi en appuyant : « Il faut que vraiment ces trois critères soient réunis ».
Au niveau insulaire, Pôle Emploi a aussi fait le choix de personnaliser ces viviers selon les bassins d’emploi. « Tout ceci a été décidé en collaboration avec les directeurs des agences locales pour que cela colle vraiment à la réalité du terrain », détaille Christian Sanfilippo en se réjouissant de l’efficacité du dispositif déjà constatée : « Nous nous rendons compte qu’il y a des entrées et des sorties permanentes des demandeurs d’emploi dans les viviers. Certains reprennent le travail au bout de 3 jours et d’autres intègrent le vivier à leur tour ».
Il insiste par ailleurs que, basée sur le volontariat du demandeur d’emploi, cette expérimentation a in fine pour but que le candidat reste de façon pérenne dans l’entreprise qui l’a recruté. « Nous sommes sur une démarche de rapprochement entre des besoins de recrutement mieux définis avec les entreprises et des candidats aux profils plus qualifiés, puisque l’on intègre en plus de leurs compétences leur disponibilité et leur savoir-faire pour qu’il y ait moins de déception pour les recruteurs », résume-t-il.
« Les tensions sur ces trois secteurs ont été vérifiées chez nous en termes de dépôt d’offres. Et puis, pour la Corse, nous avons aussi ajouté le secteur du commerce, puisque comme cette expérimentation démarre maintenant, nous savons très bien qu’il va y avoir des recrutements avec les fêtes de fin d’année », explique Christian Sanfilippo, directeur régional de Pôle Emploi pour la Corse.
De façon concrète, ces viviers - constitués sur l’île de 100 à 300 demandeurs d’emploi selon les secteurs d’activité et les agences - ont comme gros avantage pour les employeurs d’avoir des propositions de candidats très rapides. « Dès qu’ils émettent une offre, nous leur proposons immédiatement les demandeurs d’emploi qui sont dans ces viviers », souligne Christian Sanfilippo. En effet, Pôle Emploi a, dans cette optique, fait au préalable un gros travail de sélection parmi ses demandeurs d’emploi en quête d’un poste dans ces métiers. « Avant d’entrer dans ce dispositif, ils sont reçus par les conseillers pour s’assurer d’une part de leurs compétences, en s’appuyant sur les fiches métiers qui ont été travaillées avec les branches professionnelles, mais aussi de leur disponibilité à prendre un emploi tout de suite et de leur motivation pour continuer à travailler dans ces métiers », détaille le directeur régional de Pôle emploi en appuyant : « Il faut que vraiment ces trois critères soient réunis ».
Au niveau insulaire, Pôle Emploi a aussi fait le choix de personnaliser ces viviers selon les bassins d’emploi. « Tout ceci a été décidé en collaboration avec les directeurs des agences locales pour que cela colle vraiment à la réalité du terrain », détaille Christian Sanfilippo en se réjouissant de l’efficacité du dispositif déjà constatée : « Nous nous rendons compte qu’il y a des entrées et des sorties permanentes des demandeurs d’emploi dans les viviers. Certains reprennent le travail au bout de 3 jours et d’autres intègrent le vivier à leur tour ».
Il insiste par ailleurs que, basée sur le volontariat du demandeur d’emploi, cette expérimentation a in fine pour but que le candidat reste de façon pérenne dans l’entreprise qui l’a recruté. « Nous sommes sur une démarche de rapprochement entre des besoins de recrutement mieux définis avec les entreprises et des candidats aux profils plus qualifiés, puisque l’on intègre en plus de leurs compétences leur disponibilité et leur savoir-faire pour qu’il y ait moins de déception pour les recruteurs », résume-t-il.