Remontons quelques mois en arrière.
Maintenant, plaçons le décor.
Un stade sur une côte couleur azur, une pelouse verte, des hommes en rouge et noir, d’autres en bleu, et un drapeau blanc et noir qui faillit déclencher une troisième guerre mondiale. Nous y sommes. C’était à Nice, Jean-Louis Leca dressa fièrement le drapeau corse et les hostilités commençaient. Les procédures dubitatives allaient quasiment jusqu’à interdire l’emblème d’un peuple, jugé comme acte provocateur.
Pas d’bol, il est là le destin.
Et puis, il y eut cette autre rencontre, ce Monaco contre Bastia, encore une histoire méditerranéenne. À seulement quelques kilomètres d’où commença l’histoire. Il n’y a pas de hasard, non. La Principauté monégasque cédant à la citadelle bastiaise, permettra au drapeau bafoué à Nice de s’envoyer en l’air à Paris. La chronologie suit les traces du destin. On vous la dit, rien ne lui résiste.
À tous ces messieurs de la table ronde, aux hautes instances, à toute leur haine, à leur racisme, à leur entreprenant désir de nous voir disparaître, ils auront comme horizon, dans leur capitale, des milliers de drapeaux corses.
A Corsica vince !