Depuis le départ des sœurs clarisses pour Sartene, la confrérie Saint-Charles Borommée de Bastia se charge de l'entretien du monastère qui est toujours leur propriété :"Nous essayons de les aider au mieux. Nous avons semé, nous entretenons le jardin et veillons à ce que l'édifice ne souffre pas trop de l'absence des sœurs" explique Pierre Pancrazi de la confrérie de Saint-Charles qui avec l'ensemble de ses confrères a eu la désagréable surprise de se heurter à un mur vendredi en découvrant "l'ouvrage" dressé devant l'entrée du monastère.
La réaction de l'association de amis de Sainte-Claire et de l'Evêché de Corse a immédiatement été vive. Ils ont chargé la confrérie de déposer plainte. "Une procédure de référé a été engagée aussitôt" ajoute Pierre Pancrazi en soulignant que c'est Me Pascale Meloni qui aura la charge de défendre les intérêts des plaignants.
"La copropriété a peut-être le droit avec elle. Mais que fait-on du côté humain ?" ajoute Pierre Pancrazi qui pose encore la question de savoir comment on peut, en plein centre-ville de Bastia, ériger un mur sans aucune autorisation.
"L'action a été menée de façon un peu cavalière à notre sens" estime t-il. "Il ne nous appartient pas de juger si elle est légale, ou pas - il appartiendra à la justice de le faire - mais nous avons du mal à comprendre pourquoi on veut empêcher les sœurs, d'accéder au monastère, où elles ont encore leurs défuntes, de finir leur déménagement".
"La paix chez nous"
Du côté du conseil syndical, présidé par Marie-Joséphine Gianinelli, on explique que la copropriété n'a fait que matérialiser les limites de la Résidence Ornano.
"Il y a 30 ans, nous avions accordé cette tolérance aux sœurs du Monastère. Nous étions entre gens de bonne compagnie et nous avions décidé de nous entendre. Aujourd'hui ce n'est plus le cas et je peux vous assurer que l'on ne nous y reprendra plus." ajoute t-elle en évoquant l'enfer que vivent désormais les résidents de la copropriété. "Le tapage est reparti. Certaines personnes voudraient gérer chez nous, comme ils le font chez eux. Pour notre part, nous ne voulons que la paix chez nous. Nous avions acheté des appartements à la campagne, la situation a certes évolué, mais nous ne voulons pas voir des engins de chantier utiliser cette voie qui fait partie de la copropriété".
La présidente du conseil syndical qui se dit, par ailleurs, "abasourdie" par les réactions qui ont suivi la décision des copropriétaires, rappelle, au passage, qu'il y a quelques années un référé du même type après appel et cassation n'avait pas davantage abouti. "Il s'agissait d'un mauvais procès que l'on nous faisait déjà. Mais la justice s'est déclarée incompétente "
La réaction de l'association de amis de Sainte-Claire et de l'Evêché de Corse a immédiatement été vive. Ils ont chargé la confrérie de déposer plainte. "Une procédure de référé a été engagée aussitôt" ajoute Pierre Pancrazi en soulignant que c'est Me Pascale Meloni qui aura la charge de défendre les intérêts des plaignants.
"La copropriété a peut-être le droit avec elle. Mais que fait-on du côté humain ?" ajoute Pierre Pancrazi qui pose encore la question de savoir comment on peut, en plein centre-ville de Bastia, ériger un mur sans aucune autorisation.
"L'action a été menée de façon un peu cavalière à notre sens" estime t-il. "Il ne nous appartient pas de juger si elle est légale, ou pas - il appartiendra à la justice de le faire - mais nous avons du mal à comprendre pourquoi on veut empêcher les sœurs, d'accéder au monastère, où elles ont encore leurs défuntes, de finir leur déménagement".
"La paix chez nous"
Du côté du conseil syndical, présidé par Marie-Joséphine Gianinelli, on explique que la copropriété n'a fait que matérialiser les limites de la Résidence Ornano.
"Il y a 30 ans, nous avions accordé cette tolérance aux sœurs du Monastère. Nous étions entre gens de bonne compagnie et nous avions décidé de nous entendre. Aujourd'hui ce n'est plus le cas et je peux vous assurer que l'on ne nous y reprendra plus." ajoute t-elle en évoquant l'enfer que vivent désormais les résidents de la copropriété. "Le tapage est reparti. Certaines personnes voudraient gérer chez nous, comme ils le font chez eux. Pour notre part, nous ne voulons que la paix chez nous. Nous avions acheté des appartements à la campagne, la situation a certes évolué, mais nous ne voulons pas voir des engins de chantier utiliser cette voie qui fait partie de la copropriété".
La présidente du conseil syndical qui se dit, par ailleurs, "abasourdie" par les réactions qui ont suivi la décision des copropriétaires, rappelle, au passage, qu'il y a quelques années un référé du même type après appel et cassation n'avait pas davantage abouti. "Il s'agissait d'un mauvais procès que l'on nous faisait déjà. Mais la justice s'est déclarée incompétente "
La construction du mur a été vivement condamnée
L’Église de Corse
Pour Gilles Simeoni c'est "un triste et désolant symbole"
Pour Gilles Simeoni c'est "un triste et désolant symbole"
Au delà de la discussion juridique, construire un mur visant à interdire l’accès au Monastère Sainte-Claire est un triste et désolant symbole. Solidarité avec les sœurs Clarisses, les confrères qui les accompagnent, et l’Eglise de Corse.@dioceseajaccio https://t.co/5NKiCT3M1L
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) May 16, 2022
Le PNC appelle à retrouver sans délai les chemins de la raison
Le soutien de la Compagnia del Santissimo Sacramento de Sartène
Le Prieur, le Sous-Prieur et les confrères de la Compagnia del Santissimo Sacramento de Sartène condamnent avec la plus grande des énergies l’action qui a consisté à emmurer l’entrée du monastère Sainte Claire à Bastia et apportent leur total soutien aux Sœurs Clarisses qui résident désormais au couvent Saints Côme et Damien. Ils s’associeront à toute entreprise visant à mettre un terme à cette situation scandaleuse et à réparer cet outrage. »