Photo Marilyne SANTI
"Si je n’ai pas réagi jusqu’à aujourd’hui c’est parceq ue j’ai cru que la raison l’emporterait, mais visiblement chez ces gens là, de raison il l’y en a pas. Trop c’est trop ! Je crois seulement qu’il y a 280 ajacciens en plus qui ont voté pour moi, volontairement parceq u’ils voulaient le changement.
Pendant toutes ces années où j’ai été opposant, élu la seule chose que j’ai dit c’était qu’il était un mauvais maire et un mauvais député. Je n’ai jamais dit que c’était un voleur, un mafieux. Ces accusations honteuses, font mal me touchent dans ma dignité et blesse ma famille", exprimera Laurent Marcangeli visiblement très touché.
Une victoire qui n’est pas heureuse, parce qu'on essaye de l’entâcher. Le député maire qui pas été entendu par les enquêteurs espère que cela se fera et qu'il ne se cachera pas derrière son immunité parlementaire.
Depuis mardi matin, la police procède à la mise sous scellé de la totalité des procurations enregistrées dans le cadre des élections municipales des 23 et 30 mars dernier et stockées en mairie. Sans crainte particulière, le maire d’Ajaccio a autorisé la démarche.
"Depuis deux mois, avec une hargne et une violence inédites, l’ancien maire d’Ajaccio a réuni autour de lui une officine de pieds nickelés composée d’une poignée d’anciens colistiers et sbires.
Peu nombreux, ils n’hésitent pas à utiliser leur réseau professionnel pour instiller insultes et désinformation y compris dans la presse nationale où ils comptent quelques connaissances. Ces nostalgiques ont un rêve : voir le résultat de l’élection municipale inversée par la Justice tout en s’étant assurés au préalable de mon inéligibilité. Ces nostalgiques ont une méthode : salir l’honneur et la réputation de ceux qui les dérangent et dont je fais visiblement partie. "
Pendant toutes ces années où j’ai été opposant, élu la seule chose que j’ai dit c’était qu’il était un mauvais maire et un mauvais député. Je n’ai jamais dit que c’était un voleur, un mafieux. Ces accusations honteuses, font mal me touchent dans ma dignité et blesse ma famille", exprimera Laurent Marcangeli visiblement très touché.
Une victoire qui n’est pas heureuse, parce qu'on essaye de l’entâcher. Le député maire qui pas été entendu par les enquêteurs espère que cela se fera et qu'il ne se cachera pas derrière son immunité parlementaire.
Depuis mardi matin, la police procède à la mise sous scellé de la totalité des procurations enregistrées dans le cadre des élections municipales des 23 et 30 mars dernier et stockées en mairie. Sans crainte particulière, le maire d’Ajaccio a autorisé la démarche.
"Depuis deux mois, avec une hargne et une violence inédites, l’ancien maire d’Ajaccio a réuni autour de lui une officine de pieds nickelés composée d’une poignée d’anciens colistiers et sbires.
Peu nombreux, ils n’hésitent pas à utiliser leur réseau professionnel pour instiller insultes et désinformation y compris dans la presse nationale où ils comptent quelques connaissances. Ces nostalgiques ont un rêve : voir le résultat de l’élection municipale inversée par la Justice tout en s’étant assurés au préalable de mon inéligibilité. Ces nostalgiques ont une méthode : salir l’honneur et la réputation de ceux qui les dérangent et dont je fais visiblement partie. "
"U troppu stroppia"
Des attaques auxquelles Laurent Marcangeli est resté sourd jusqu’à mardi, préférant attendre l’issu des procédures administratives et pénales en cours. Cette attitude avait seulement pour objet de ne pas interférer dans le travail des juges administratifs et des enquêteurs. Mais il dira que c’est "devant l’acharnement de ces mauvais perdants" qui le qualifient de "malhonnête" qu’il a souhaité cette conférence de presse.
"Je veux insister sur un point qui est fondamental : je ne suis saisi d’aucune crainte, d’aucune inquiétude concernant les conséquences de mes actes ainsi que de ceux de mon équipe durant cette campagne électorale qui s’est clôturée il y a deux mois. Je sais, dès à présent, qu’aucun fait répréhensible n’a été accompli par nous pendant cette période, ni même avant, ni même après d’ailleurs".
Une "chasse à l’homme" à laquelle le député-maire veut mettre un terme, lui qui ne supporte plus que soit sali son honneur et son image aux yeux des ajacciens, de sa famille. "La campagne électorale a été rude et les attaques sur ma personne n’ont pas manquées, je n’étais pas sympathique me voilà malhonnête ! Cette manière de faire de la politique est indigne et en plus elle est nauséabonde. U troppu stroppia!"
"Je veux insister sur un point qui est fondamental : je ne suis saisi d’aucune crainte, d’aucune inquiétude concernant les conséquences de mes actes ainsi que de ceux de mon équipe durant cette campagne électorale qui s’est clôturée il y a deux mois. Je sais, dès à présent, qu’aucun fait répréhensible n’a été accompli par nous pendant cette période, ni même avant, ni même après d’ailleurs".
Une "chasse à l’homme" à laquelle le député-maire veut mettre un terme, lui qui ne supporte plus que soit sali son honneur et son image aux yeux des ajacciens, de sa famille. "La campagne électorale a été rude et les attaques sur ma personne n’ont pas manquées, je n’étais pas sympathique me voilà malhonnête ! Cette manière de faire de la politique est indigne et en plus elle est nauséabonde. U troppu stroppia!"
Sur quoi portent exactement les suspicions ?
Le 29 mars veille du second tour de l’élection municipale, la présence d’un trop grand nombre de procurations a été signalée par Simon Renucci au préfet et au chef du bureau électoral Jean-Thomas Colonna. Le 30 au terme du résultat des élections le maire sortant annonçait qu’il se retirait de la politique. Par la suite un recours au tribunal administratif déposé par Simon Renucci demandait l’annulation des élections municipales 2014 d’Ajaccio. Une plainte au pénal pour fraudes diverses (fausses procurations (OPJ visés), achat de voix avec les secours des fonds départementaux, violences, pressions) avait elle aussi été déposée.
14 procurations disparues du bureau électoral
Leur disparition avait déjà été constatée lors de la première venue des enquêteurs. Procurations produite dans la presse dira le député-maire, en s’adressant directement à un journaliste ami de Constant Sbraggia, le meilleur d’entre nous, le dernier de la liste de Simon Renucci…. Journaliste engagé sous plusieurs pseudonymes, qui se permet de déballer un tas de chose qui retomberont dans un grand pschitt. Lorsqu’on est journaliste, que l’on a la chance de pouvoir être lu par des centaines de gens, que l’on a des fonctions de rédacteur dans les magazines, et qu’on se permet de publier les photos des gens derrière une pseudo carte de presse et bien tout ça reste l’attitude d’un naze, de quelqu’un qui n’a pas d’honneur et je le dis de manière claire et nette. Vous vous apercevrez pendant les 6 prochaines années que la langue de bois n’est pas ce que pratique le nouveau maire d’Ajaccio et c’est ce qui m’a réussi jusqu’à présent.
Ces 14 pièces j’en suis le dépositaire, j’en ai la garde j’ai donc décidé de porter plainte contre x pour vol et recel de documents administratifs qui ont été utilisés sans droit ni titre.
Les procurations sont signées et tamponnées par un officier de police judiciaire désigné par le président du tribunal d’instance. L’analyse de mon accusateur c’est que nous sommes assez puissants pour convaincre ces gens là de faire des faux en toute tranquillité !
Ce que fera Laurent Marcangeli
Mardi après midi il déposera plainte pour "faux témoignage" et en sa qualité de maire une plainte "contre X pour vol et recel de documents", mais aussi de "faux témoignage".
La personne qui était en charge du bureau électoral ,et qui est encore agent municipal, devra être convoqué par le directeur général des services et répondre à un certain nombre de questions puisqu’il avait la charge les 14 documents disparus.
Je ne porterai pas plainte maintenant pour tout ce qui est calomnie, je vais attendre que le tribunal administratif rejette la demande. S’il faut aller au conseil d’état, nous irons.
Quand tout sera classé sans suite, alors je poursuivrai jusqu’à la fin pour dénonciation calomnieuse les auteurs
Je fais confiance à la justice, aux services d’enquête, au tribunal administratif pour instruire le dossier. Et en bon républicain je me soumettrai aux décisions qui seront prises et j’attends ça vraiment avec beaucoup de sérénité.
La personne qui était en charge du bureau électoral ,et qui est encore agent municipal, devra être convoqué par le directeur général des services et répondre à un certain nombre de questions puisqu’il avait la charge les 14 documents disparus.
Je ne porterai pas plainte maintenant pour tout ce qui est calomnie, je vais attendre que le tribunal administratif rejette la demande. S’il faut aller au conseil d’état, nous irons.
Quand tout sera classé sans suite, alors je poursuivrai jusqu’à la fin pour dénonciation calomnieuse les auteurs
Je fais confiance à la justice, aux services d’enquête, au tribunal administratif pour instruire le dossier. Et en bon républicain je me soumettrai aux décisions qui seront prises et j’attends ça vraiment avec beaucoup de sérénité.
Des choses sont à signaler du coté de l’équipe sortante
"Le système Renucci est un système qui a titularisé 150 agents en 3 mois, qui a augmenté les régimes indemnitaires d’une quinzaine d’agents la semaine avant la passation de pouvoir, augmenté de 50% des bons de secours du centre social et communal d’une année sur l’autre ; la ville qui avait 1300 employés pendant la période électorale a signé « 1 660 chèques ». Les comptes électoraux et les comptes de campagne seront intéressants à mettre à jour et les moyens de service communication ont été utilisés pendant la campagne ce qui est illégal "dévoilera Laurent Marcangeli qui dira qu’avant d’accuser les autres, il faut être propre et transparent. Le seul qui a été attrapé en train d’acheter des voix sur le marché, c’est l’ancien maire ! "