Après une allocution de Philippe Peretti, adjoint au maire délégué à la mise en valeur du Patrimoine, l'écrivain Marie-Jean Vinciguerra prenait la parole pour dire que la peinture de Guy-Paul Chauder trouvait son origine dans l'univers de la Divine Comédie de Dante... Guy Paul-Chauder invite à un voyage. Il est devenu un peintre céleste qui porte un regard sublime sur l'immensité.
Gilles Simeoni, maire de Bastia, évoquait quant à lui l'émotion qui l'avait saisi dès sa première rencontre avec la peinture de Guy-Paul Chauder qu'il considère comme un peintre de la force primitive du monde d'avant les mots.
Avant de nous convier à découvrir l'exposition, Guy-Paul Chauder remerciait la municipalité de Bastia et ses représentants, ainsi qu'Elisabeth Cornetto, conservateur en chef du musée, et Sylvain Grégori, attaché de conservation du Patrimoine.
Guy-Paul Chauder précisait que cette rétrospective n'était pas seulement un travail de peintre mais aussi un travail sur lui-même.
Par rapport à la Corse, il tenait à dire aussi que venant de Paris et installé ici depuis 1979, il avait trouvé sur cette île un accueil plus que chaleureux. Il est de ceux qui pensent qu'on ne vit qu'à travers les autres, et en Corse il a retrouvé cet écho qui se manifeste par une amitié profonde, un lien très fort.
Gilles Simeoni, maire de Bastia, évoquait quant à lui l'émotion qui l'avait saisi dès sa première rencontre avec la peinture de Guy-Paul Chauder qu'il considère comme un peintre de la force primitive du monde d'avant les mots.
Avant de nous convier à découvrir l'exposition, Guy-Paul Chauder remerciait la municipalité de Bastia et ses représentants, ainsi qu'Elisabeth Cornetto, conservateur en chef du musée, et Sylvain Grégori, attaché de conservation du Patrimoine.
Guy-Paul Chauder précisait que cette rétrospective n'était pas seulement un travail de peintre mais aussi un travail sur lui-même.
Par rapport à la Corse, il tenait à dire aussi que venant de Paris et installé ici depuis 1979, il avait trouvé sur cette île un accueil plus que chaleureux. Il est de ceux qui pensent qu'on ne vit qu'à travers les autres, et en Corse il a retrouvé cet écho qui se manifeste par une amitié profonde, un lien très fort.
Guy-Paul Chauder en quelques lignes
Guy-Paul Chauder est né en 1946. Il vit et travaille en Corse depuis 1979 et on peut le définir comme un artiste de la Méditerranée. Il a suivi des études des Arts du Feu et de sculpture à Paris. En 1962, il réalise sa première exposition à la Galerie Cimaise de Paris. Au cours des années 1960, il va s'établir à Londres puis va effectuer un long séjour en Suède et au Danemark.
De retour en France il créé le "Groupe Pluriel", il est alors peintre figuratif. La fracture Figuration/Abstraction se fera peu de temps après son installation en Corse. Il exposera ses premières pièces non figuratives chez Agora à Marseille en 1987. Il sera par la suite présent dans différentes galeries sur le continent. Il expose depuis plusieurs années chez Jean de Merry à Los Angeles et à la Galerie Gour-Beneforti de Bastia. Depuis 2010, il travaille également avec la Galerie Park à Paris et à Séoul et à la Galerie Grancy à Lausanne.
Président de "Perspectives Méditerranéennes" il a pour objectif la création d'un Fond d'Art Contemporain méditerranéen.
De retour en France il créé le "Groupe Pluriel", il est alors peintre figuratif. La fracture Figuration/Abstraction se fera peu de temps après son installation en Corse. Il exposera ses premières pièces non figuratives chez Agora à Marseille en 1987. Il sera par la suite présent dans différentes galeries sur le continent. Il expose depuis plusieurs années chez Jean de Merry à Los Angeles et à la Galerie Gour-Beneforti de Bastia. Depuis 2010, il travaille également avec la Galerie Park à Paris et à Séoul et à la Galerie Grancy à Lausanne.
Président de "Perspectives Méditerranéennes" il a pour objectif la création d'un Fond d'Art Contemporain méditerranéen.
Quelques témoignages élogieux
Différentes personnalités ont pris la plume pour commenter le fabuleux travail de Guy Paul Chauder, parmi lesquelles on peut citer : Rachid Koraichi, Etel Adnan, Anne Meistersheim, Marie-Jean Vinciguerra, Jean Sordini, Alain Di Meglio, le Dr Edmond Simeoni, Jean Baggioni, Jacques Fusina, tous unanimes à saluer le talent de l'artiste et la grande force de ses oeuvres.
"Nous connaissons ses palimpsestes où des transparences opaques et hantées révèlent toute l'énergie enfermée dans le cadre. Le feu et la force, l'incandescence et le mouvement de ses rouges. Mais aussi la densité inouïe d'une histoire-sédiment qui dépose, qui précipite, encore et encore, dans ses gris, dans ses terres brûlées, jusqu'au noir.
Depuis longtemps déjà - depuis toujours? - Chauder travaille sur la trace. La superposition des traces. Les traces aussi comme signes d'écriture. Si ces calligraphies, dans leur rapport à la vérité, nous restent souvent étrangères, qu'importe! Elles invitent à la contemplation et nous ouvrent sur les abîmes de ses bleus. L'écriture redevenue image est comme une pensée plastique. Une pensée rêveuse qui traverse l'espace du tableau tel un zéphire qui se serait incarné." ANNE MEISTERSHEIM (extrait)
En visitant cette exposition, nul visiteur ne peut rester insensible devant le travail de cet artiste. L'émotion est là, bien présente. Les œuvres nous happent, captent notre attention. Les regards passent des rouges profonds, aux bruns, aux ors, aux beiges, aux blancs, aux gris, aux noirs... un univers fabuleux! Les matières aussi nous attirent que ce soient par exemple la technique mixte sur carton et bois utilisée pour "Bibliomania" en 2005, les voiles de bateau servant de support à la peinture pour différentes oeuvres, la technique mixte sur papier présente dans les "Ames Juives" en 2014... ou encore les sculptures, où les somptueux livres d'artiste. Et que dire des titres des oeuvres? "Fragments d'une étonnante origine", "Le temps du rêve austral", "Dernière lueur de l'aube", "Malstrom identitaire", "Hymne à l'existence", "Réminiscence", "Alchimie du hasard", "Aux marges du dicible"... Oui Guy Paul Chauder invite au voyage, voyage dans le temps et l'espace...
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Une exposition à découvrir et à savourer sans modération jusqu'au 31 janvier 2015.
"Nous connaissons ses palimpsestes où des transparences opaques et hantées révèlent toute l'énergie enfermée dans le cadre. Le feu et la force, l'incandescence et le mouvement de ses rouges. Mais aussi la densité inouïe d'une histoire-sédiment qui dépose, qui précipite, encore et encore, dans ses gris, dans ses terres brûlées, jusqu'au noir.
Depuis longtemps déjà - depuis toujours? - Chauder travaille sur la trace. La superposition des traces. Les traces aussi comme signes d'écriture. Si ces calligraphies, dans leur rapport à la vérité, nous restent souvent étrangères, qu'importe! Elles invitent à la contemplation et nous ouvrent sur les abîmes de ses bleus. L'écriture redevenue image est comme une pensée plastique. Une pensée rêveuse qui traverse l'espace du tableau tel un zéphire qui se serait incarné." ANNE MEISTERSHEIM (extrait)
En visitant cette exposition, nul visiteur ne peut rester insensible devant le travail de cet artiste. L'émotion est là, bien présente. Les œuvres nous happent, captent notre attention. Les regards passent des rouges profonds, aux bruns, aux ors, aux beiges, aux blancs, aux gris, aux noirs... un univers fabuleux! Les matières aussi nous attirent que ce soient par exemple la technique mixte sur carton et bois utilisée pour "Bibliomania" en 2005, les voiles de bateau servant de support à la peinture pour différentes oeuvres, la technique mixte sur papier présente dans les "Ames Juives" en 2014... ou encore les sculptures, où les somptueux livres d'artiste. Et que dire des titres des oeuvres? "Fragments d'une étonnante origine", "Le temps du rêve austral", "Dernière lueur de l'aube", "Malstrom identitaire", "Hymne à l'existence", "Réminiscence", "Alchimie du hasard", "Aux marges du dicible"... Oui Guy Paul Chauder invite au voyage, voyage dans le temps et l'espace...
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Une exposition à découvrir et à savourer sans modération jusqu'au 31 janvier 2015.