Environ 200 personnes avaient manifesté devant la préfecture d'Ajaccio le 13 juillet dernier. Photo : Michel Luccioni
Au lendemain des annonces présidentielles, les premiers mouvements de protestation avaient déjà commencé à se faire entendre, à Ajaccio et Bastia. Aujourd’hui, loin de retomber, l’opposition aux mesures gouvernementales se structure.
Des groupes sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes se sont créés spontanément. Comme « La Corse en Colère », qui réunit plus de 4 200 membres. « Nous étions déjà en colère en amont, pour des raisons internes, à présent les décisions de l'Etat français ne nous permettent plus de rester dans la protestation virtuelle. Nos concitoyens insulaires réclament le droit de vivre décemment sans être parqués pour un vaccin refusé. » peut-on lire dans sa description.
Un autre groupe, fort de 4 700 membres, « Soignants libre choix vaccin Corse », se décrit ainsi : « Pour tous les soignants qui veulent avoir le choix de se faire vacciner ou non, on n'a pas le droit de nous prendre en otage de nous faire du chantage ! Notre métier on l'aime mais pas au détriment de notre liberté de choisir ! ».
Un autre groupe, fort de 4 700 membres, « Soignants libre choix vaccin Corse », se décrit ainsi : « Pour tous les soignants qui veulent avoir le choix de se faire vacciner ou non, on n'a pas le droit de nous prendre en otage de nous faire du chantage ! Notre métier on l'aime mais pas au détriment de notre liberté de choisir ! ».
Samedi devant les préfectures
En lien avec le collectif Reaction 19 Corse, le mouvement anti pass sanitaire veut faire savoir qu’il n’en est qu’au début de ses actions. Des contacts sont pris entre les différents groupes, afin de mettre en oeuvre un « plan d'action stratégique ».
« Des centaines d'Ajacciens comme de Bastiais, dont des soignants prenant le risque de se montrer au grand jour, malgré les pressions exercées sur eux depuis des mois, se sont réunis devant les préfectures de Corse » indique Émilien Bartoli du collectif Reaction 19 Corse. « Ce n'était, nous l'espérons, que les prémices d'un mouvement plus vaste pour exiger le respect de la liberté de disposer de son corps, de choisir ses soins, et au-delà de ne pas mettre le doigt dans l'engrenage d'une société de crédit social à la chinoise. » ajoute t-il.
Deux nouvelles manifestations sont prévues dès samedi à Ajaccio et à Bastia. À Ajaccio, le cortège partira de la gare à 18 heures 30 pour rejoindre la préfecture. À Bastia, le rendez-vous est donné à 19 heures directement devant la préfecture.
« Des centaines d'Ajacciens comme de Bastiais, dont des soignants prenant le risque de se montrer au grand jour, malgré les pressions exercées sur eux depuis des mois, se sont réunis devant les préfectures de Corse » indique Émilien Bartoli du collectif Reaction 19 Corse. « Ce n'était, nous l'espérons, que les prémices d'un mouvement plus vaste pour exiger le respect de la liberté de disposer de son corps, de choisir ses soins, et au-delà de ne pas mettre le doigt dans l'engrenage d'une société de crédit social à la chinoise. » ajoute t-il.
Deux nouvelles manifestations sont prévues dès samedi à Ajaccio et à Bastia. À Ajaccio, le cortège partira de la gare à 18 heures 30 pour rejoindre la préfecture. À Bastia, le rendez-vous est donné à 19 heures directement devant la préfecture.