Ajaccio
La manifestation de Bastia - photo Livia Santana
« Liberté de choisir », « Macron démission», « Non à la vaccination obligatoire », tels ont été, avec la banderole "Vaccination obligatoire, l'enfer pavé de bonnes intentions", les slogans qui ont fusé aux alentours de 19 heures devant les grilles de la préfecture de région à Ajaccio. Un peu plus de 250 personnes au total, se sont, en effet, rassemblées pour répondre aux mesures gouvernementales prononcées ce lundi 12 juillet par le Chef de l’État. Dans une ambiance plutôt sereine mais en l’absence d’élus ou responsables syndicaux, les manifestants ont souhaité faire entendre leurs revendications. « C’est un scandale, peste Emile, on nous oblige à nous vacciner. Bientôt, ceux qui le refusent auront un signe sur l’épaule comme en temps de guerre. »
De guerre, il en a été question, des mots forts, prononcés par Mélanie, responsable locale de l’association « Réaction 19 » créée au niveau national mais qui se veut totalement apolitique. « Le Président, clame-t-elle, évoque une guerre, il a raison, il a déclaré la guerre à son peuple ! »
Si l’ambiance reste calme, le ton se durcit quelque peu quand Romain, un soignant prend un porte-voix : « Ce n’est pas parce que l’on refuse le vaccin que l’on va devoir être mis de côté...Il ne faut pas céder au chantage, soutenez-nous ! Nous sommes là pour que l’on ne nous enlève pas notre liberté. Nous respectons celles et ceux qui font le choix d’être vaccinés mais nous voulons pas être « utilisés pour mieux régner... »
Mélanie reprend : « On doit se faire entendre en masse, déposer plainte au pénal et être unis pour faire valoir nos lois. »
Au son du « Chant des Partisans », de « Un soffiu di libertà » ou de « Bella Ciao », le discours se fait plus dur. « On est en pleine dictature. Au début, c’était dans l’illusion de la démocratie qui s’est révélée hier, nous sommes face un complot, une « plandémie ». Certains médecins sont emprisonnés ou considérés comme fous. Il y aura des effets secondaires, une mutation de notre ADN ! on nous inocule des produits sans savoir quels sont leurs composants. Au début, on évoquait les personnes âgées, aujourd’hui, il faut vacciner nos enfants !!! En septembre, les soignants non vaccinés seront licenciés, si ce n’est pas de la dictature ! »
Les responsables de l’association, qui sont à l’origine de ce rassemblement relayé par les réseaux sociaux, avouent avoir contacté les élus locaux de toute famille politique, « aucun d’entre eux n’a répondu. Au niveau national, c’est pareil. On va, en outre, prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’à la fin de l’année, mais il faut savoir qu’en décembre 2020, une loi intégrant la possibilité d’incarcérer les gens vis-à-vis de cette mesure a été votée. »
Il est 20h15, bloqué durant plus d’une heure, le cours Napoléon est libre. Une dernière voix se fait entendre. Celle évoquant un grand rassemblement national ce mercredi à l’occasion du 14 juillet.
Le combat ne fait que commencer...
De guerre, il en a été question, des mots forts, prononcés par Mélanie, responsable locale de l’association « Réaction 19 » créée au niveau national mais qui se veut totalement apolitique. « Le Président, clame-t-elle, évoque une guerre, il a raison, il a déclaré la guerre à son peuple ! »
Si l’ambiance reste calme, le ton se durcit quelque peu quand Romain, un soignant prend un porte-voix : « Ce n’est pas parce que l’on refuse le vaccin que l’on va devoir être mis de côté...Il ne faut pas céder au chantage, soutenez-nous ! Nous sommes là pour que l’on ne nous enlève pas notre liberté. Nous respectons celles et ceux qui font le choix d’être vaccinés mais nous voulons pas être « utilisés pour mieux régner... »
Mélanie reprend : « On doit se faire entendre en masse, déposer plainte au pénal et être unis pour faire valoir nos lois. »
Au son du « Chant des Partisans », de « Un soffiu di libertà » ou de « Bella Ciao », le discours se fait plus dur. « On est en pleine dictature. Au début, c’était dans l’illusion de la démocratie qui s’est révélée hier, nous sommes face un complot, une « plandémie ». Certains médecins sont emprisonnés ou considérés comme fous. Il y aura des effets secondaires, une mutation de notre ADN ! on nous inocule des produits sans savoir quels sont leurs composants. Au début, on évoquait les personnes âgées, aujourd’hui, il faut vacciner nos enfants !!! En septembre, les soignants non vaccinés seront licenciés, si ce n’est pas de la dictature ! »
Les responsables de l’association, qui sont à l’origine de ce rassemblement relayé par les réseaux sociaux, avouent avoir contacté les élus locaux de toute famille politique, « aucun d’entre eux n’a répondu. Au niveau national, c’est pareil. On va, en outre, prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’à la fin de l’année, mais il faut savoir qu’en décembre 2020, une loi intégrant la possibilité d’incarcérer les gens vis-à-vis de cette mesure a été votée. »
Il est 20h15, bloqué durant plus d’une heure, le cours Napoléon est libre. Une dernière voix se fait entendre. Celle évoquant un grand rassemblement national ce mercredi à l’occasion du 14 juillet.
Le combat ne fait que commencer...
Bastia
A Bastia aussi les "anti-pass sanitaire" étaient rassemblés devant la préfecture de Bastia. Aux alentours de 19 heures, environ 200 personnes, jeunes et moins jeunes, s’étaient réunies pour montrer leur refus de se faire vacciner. « Non aux vaccins obligatoires » scandaient-ils en brandissant des pancartes « libertà » ou encore « liberté obligé, égalité royauté, fraternité divisé ».
Certains étaient masqués d’autres ne l’étaient pas. Parmi les personnes présentes, Jean-Antoine Giacomi, candidat aux territoriales pour le parti Forza Nova qui avait déjà, dans les mois passés, participé à des manifestations en soutien aux restaurateurs.
Certains étaient masqués d’autres ne l’étaient pas. Parmi les personnes présentes, Jean-Antoine Giacomi, candidat aux territoriales pour le parti Forza Nova qui avait déjà, dans les mois passés, participé à des manifestations en soutien aux restaurateurs.