
Le traditionnel changement d’heure approche. Comme chaque année au printemps, les horloges avanceront d’une heure ce week-end. Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars, à 2h du matin, il faudra ajouter 60 minutes : il sera alors 3h. Une heure de sommeil en moins, mais des journées qui s’étireront davantage en fin d’après-midi.
Ce changement d’heure est censé permettre des économies d’énergie, en réduisant l’utilisation de l’éclairage artificiel. Introduit en France en 1976, à la suite du choc pétrolier, il est appliqué chaque année en mars (pour l’heure d’été) et en octobre (pour l’heure d’hiver). Pourtant, cette alternance entre heure d’été et heure d’hiver fait l’objet de critiques récurrentes. En 2019, une large consultation organisée par l’Union européenne avait montré qu’une majorité de citoyens souhaitait y mettre fin. Le Parlement européen avait voté en ce sens, avec l’idée de laisser chaque pays choisir son fuseau horaire permanent. Mais la réforme a été suspendue, notamment en raison de la pandémie de Covid-19, et n’a jamais été finalisée. En l’état, le changement d’heure reste donc en vigueur.
Quels effets concrets sur le quotidien ?
Si le principal impact se fait sentir sur le sommeil — en particulier chez les enfants et les personnes âgées —, le passage à l’heure d’été est généralement mieux toléré que celui d’octobre. Il est aussi plus populaire, car il allonge la lumière en soirée. En Corse, par exemple, le soleil se couchera dimanche après 19h30.
Aucun ajustement n’est à faire pour les téléphones, ordinateurs ou objets connectés récents, qui passent automatiquement à l’heure d’été. En revanche, les montres analogiques, horloges murales et certains véhicules nécessiteront une mise à jour manuelle.
Prochaine étape : l’heure d’hiver, le 27 octobre
Le prochain changement d’heure aura lieu le dimanche 27 octobre 2025, avec le retour à l’heure d’hiver. Cette fois, à 3h du matin, il sera 2h : une heure de sommeil en plus. En attendant, c’est une période plus lumineuse qui s’ouvre.