Le 5 Juillet 2013, dans les salons de la préfecture de Corse, Patrick Strzoda avait expliqué combien cette mission est " difficile quand il s’agit d’exercer des missions régaliennes et d’autorité, de garantir l’ordre et la tranquillité publique. "
« Il faut pour y parvenir, de la clarté dans le discours, de la constance et du discernement dans l’action, savoir assumer ses responsabilités, et communiquer sur le sens de l’action, et sur les résultats obtenus. C’est en ce moment la démarche du Gouvernement dans la lutte, implacable, engagée contre le banditisme qui veut asservir la Corse. »
« Mais j’ai aussi eu la chance de découvrir la Corse qui produit, qui crée des richesses, de l’emploi… Grâce à des contacts réguliers avec des agriculteurs, des chefs d’entreprises, des partenaires socio-économiques qui m’ont fait partager leur passion et leur fierté de faire avancer la Corse. » « La Corse qui entreprend, c’est aussi celle qui investit dans des secteurs prometteurs, et pour lesquels elle conjugue recherche, développement, formation, production, commercialisation… afin de créer une économie qui offre des perspectives d’emploi qualifiés pour les jeunes. »
« Voilà la Corse que j’ai aimée, pour laquelle j’ai mobilisé mon énergie et mon savoir faire professionnel, et qui nous a également donné des amis, qui sont là ce soir, pour nous aider à tourner la page. »
Propos de circonstance ?
L'avenir nous le dira.
En 2013, peu avant son départ Femu a Corsica, qui avait montré du doigt certains points de désaccord avec le représentant de l'Etat, n'avait pas cependant été tendre à l'égard de Patrick Strzoda.