On trouve encore, et toujours la mort, sur les routes de Corse. On ne va pas vous rappeler les derniers drames survenus à Volpajola, Biguglia ou il y a quelques jours à Ajaccio. Ni l'importance de la liste des victimes - au moins 21 depuis le début de l'année - qui ne cesse de s'allonger.
Et au train où vont les choses, malgré les moyens qui sont engagés aux quatre coins de la région, on ne voit pas comment on pourrait infléchir cette courbe mortifère.
Les causes ?
On les connaît.
La vitesse, le manque d'attention, la fatigue et tout le reste, qu'il est inutile de le rappeler ici !
Avec les mêmes effets dévastateurs. Et au bout du choc, toujours terrible, des larmes et du sang. Des familles anéanties à jamais.
Parce que l'espace d'un dixième de seconde, on a été distrait de sa conduite. Que l'on allait trop vite. Que l'on n'a pas respecté le Code de la route ! Que l'on a pris le volant alors que l'on n'était pas en état de le faire !
Mais surtout parce qu'il faut arrêter de se dire que l'accident ne peut arriver qu'à l'autre. Et qu'il n'y a que l'autre qui commet des erreurs au volant.
Que celui d'entre nous qui n'a jamais commis, même inconsciemment, d'imprudence en voiture ou qui ne s'est jamais laissé distraire par ce qui se passait hors de son habitacle, se lève !
Mais avouons qu'il faudra être, un jour, bien plus nombreux que nous voulons bien le reconnaître pour espérer juguler - définitivement ? - le fléau.
En attendant, commençons, tous tant que nous sommes, par lever le pied : les statistiques, froides et tragiques, assénées par la trop meurtrière actualité routière, s'en porteraient beaucoup mieux !
Et au train où vont les choses, malgré les moyens qui sont engagés aux quatre coins de la région, on ne voit pas comment on pourrait infléchir cette courbe mortifère.
Les causes ?
On les connaît.
La vitesse, le manque d'attention, la fatigue et tout le reste, qu'il est inutile de le rappeler ici !
Avec les mêmes effets dévastateurs. Et au bout du choc, toujours terrible, des larmes et du sang. Des familles anéanties à jamais.
Parce que l'espace d'un dixième de seconde, on a été distrait de sa conduite. Que l'on allait trop vite. Que l'on n'a pas respecté le Code de la route ! Que l'on a pris le volant alors que l'on n'était pas en état de le faire !
Mais surtout parce qu'il faut arrêter de se dire que l'accident ne peut arriver qu'à l'autre. Et qu'il n'y a que l'autre qui commet des erreurs au volant.
Que celui d'entre nous qui n'a jamais commis, même inconsciemment, d'imprudence en voiture ou qui ne s'est jamais laissé distraire par ce qui se passait hors de son habitacle, se lève !
Mais avouons qu'il faudra être, un jour, bien plus nombreux que nous voulons bien le reconnaître pour espérer juguler - définitivement ? - le fléau.
En attendant, commençons, tous tant que nous sommes, par lever le pied : les statistiques, froides et tragiques, assénées par la trop meurtrière actualité routière, s'en porteraient beaucoup mieux !
(Image d'illustration archives CNI)