Il souhaite « essayer de créer les conditions pour que la desserte maritime de la Corse depuis le continent soit en avance par rapport à ce qui se fait ailleurs en Méditerranée, d’un point de vue environnemental et notamment de la décarbonation ». Ce mercredi, le directeur général Corsica Linea, Pierre-Antoine Villanova, a publié un plaidoyer « pour la création du premier corridor vert maritime français » sur ses réseaux sociaux.
Relevant que « le contexte international actuel tend à reléguer pernicieusement au second plan la bataille contre le réchauffement climatique », et alors que la COP 29 se joue actuellement en Azerbaïdjan, il y rappelle qu’il y a trois ans « à l’occasion d’une autre COP, la France, aux côtés d’une vingtaine de pays, signait la déclaration de Clydebank pour encourager d’ici à 2030 la mise en place de routes maritimes « zéro émission » et accélérer la décarbonation du secteur maritime responsable de 3% des émissions mondiales de CO2 ». Une promesse restée jusqu’ici au stade de vœu pieux en Méditerranée. En effet, selon le directeur général de la compagnie maritime aux bateaux rouges, si l’Organisation Maritime Internationale (OMI) recense « une quarantaine de projets de corridors verts dans le monde », « la Méditerranée n’imprime pas encore sa marque sur la nouvelle carte des routes maritimes zéro émission ». « À quelques mois de l’entrée en vigueur d’une zone SECA qui permettra un contrôle sans précédent des émissions d’oxydes de soufre et de particules, il est grand temps de se mettre collectivement en ordre de marche pour décarboner nos routes maritimes en Méditerranée », insiste-t-il en appelant « à une large mobilisation collective pour réussir la transformation et la décarbonation du maritime entre la Corse et le continent ».
« Ce n’est pas qu’un sujet d’armateurs, c’est la somme de plein de choses », pose Pierre-Antoine Villanova en relevant que pour créer les corridors verts « beaucoup de choses se font dans le monde, adaptées à la réalité de ce qu’est la desserte maritime de chaque territoire ». « Il n’y a pas un plan unique à mettre en place partout, mais ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent pour travailler sur un corridor vert », explique-t-il en développant : « Il faut réfléchir à quelle est la quantité de traversées dont on a besoin, à la vitesse à laquelle doivent aller les navires, aux améliorations à faire sur les bateaux et dans les ports, aux nouveaux carburants auxquels on peut avoir accès, aux solutions techniques de connexion à quai… La chaine de valeurs concernée par ces sujets est très importante ». Dans ce droit fil, il constate que de nombreuses initiatives autour de ces sujets sont déjà à l’œuvre en Corse et entend profiter de cet élan pour passer à la vitesse supérieure.
Pour ce faire, il aspire à embarquer tous les acteurs de la desserte maritime entre la Corse et sur le continent aussi bien les armateurs, que ceux qui gèrent les ports, les industriels qui produisent des énergies nouvelles, que les décideurs publics nationaux et régionaux, dans une action commune avec pour cap une accélération de la décarbonation. « En se posant tous ensemble, je pense que l’on peut aller plus vite que chacun dans son coin et arriver à réfléchir sur les obstacles que nous rencontrons et les choses que l’on peut communément mettre en place », souligne-t-il avant de conclure : « C’est un véritable enjeu collectif. Ce serait bien que la Corse soit l’île de Méditerranée qui a décarbonné le plus rapidement possible sa desserte ».
Relevant que « le contexte international actuel tend à reléguer pernicieusement au second plan la bataille contre le réchauffement climatique », et alors que la COP 29 se joue actuellement en Azerbaïdjan, il y rappelle qu’il y a trois ans « à l’occasion d’une autre COP, la France, aux côtés d’une vingtaine de pays, signait la déclaration de Clydebank pour encourager d’ici à 2030 la mise en place de routes maritimes « zéro émission » et accélérer la décarbonation du secteur maritime responsable de 3% des émissions mondiales de CO2 ». Une promesse restée jusqu’ici au stade de vœu pieux en Méditerranée. En effet, selon le directeur général de la compagnie maritime aux bateaux rouges, si l’Organisation Maritime Internationale (OMI) recense « une quarantaine de projets de corridors verts dans le monde », « la Méditerranée n’imprime pas encore sa marque sur la nouvelle carte des routes maritimes zéro émission ». « À quelques mois de l’entrée en vigueur d’une zone SECA qui permettra un contrôle sans précédent des émissions d’oxydes de soufre et de particules, il est grand temps de se mettre collectivement en ordre de marche pour décarboner nos routes maritimes en Méditerranée », insiste-t-il en appelant « à une large mobilisation collective pour réussir la transformation et la décarbonation du maritime entre la Corse et le continent ».
« Ce n’est pas qu’un sujet d’armateurs, c’est la somme de plein de choses », pose Pierre-Antoine Villanova en relevant que pour créer les corridors verts « beaucoup de choses se font dans le monde, adaptées à la réalité de ce qu’est la desserte maritime de chaque territoire ». « Il n’y a pas un plan unique à mettre en place partout, mais ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent pour travailler sur un corridor vert », explique-t-il en développant : « Il faut réfléchir à quelle est la quantité de traversées dont on a besoin, à la vitesse à laquelle doivent aller les navires, aux améliorations à faire sur les bateaux et dans les ports, aux nouveaux carburants auxquels on peut avoir accès, aux solutions techniques de connexion à quai… La chaine de valeurs concernée par ces sujets est très importante ». Dans ce droit fil, il constate que de nombreuses initiatives autour de ces sujets sont déjà à l’œuvre en Corse et entend profiter de cet élan pour passer à la vitesse supérieure.
Pour ce faire, il aspire à embarquer tous les acteurs de la desserte maritime entre la Corse et sur le continent aussi bien les armateurs, que ceux qui gèrent les ports, les industriels qui produisent des énergies nouvelles, que les décideurs publics nationaux et régionaux, dans une action commune avec pour cap une accélération de la décarbonation. « En se posant tous ensemble, je pense que l’on peut aller plus vite que chacun dans son coin et arriver à réfléchir sur les obstacles que nous rencontrons et les choses que l’on peut communément mettre en place », souligne-t-il avant de conclure : « C’est un véritable enjeu collectif. Ce serait bien que la Corse soit l’île de Méditerranée qui a décarbonné le plus rapidement possible sa desserte ».
Pierre-Antoine Villanova (Photo Michel Luccioni)