Plan de déplacement urbain en Pays ajaccien : Pour mieux tracer et adapter un nouveau système

La CAPA mène donc la réflexion pour le deuxième plan de déplacement urbain. Le premier, réalisé en 2006, a été adopté à la fin de l’année dernière. Cela permettra de tracer les futures lignes de la mobilité en pays Ajaccien. Avec le lancement de cette seconde campagne, la CAPA s’engage véritablement sur la voie du nouveau plan de déplacement urbain.
 
Les enjeux du nouveau P.D.U.
Ce grand chamboulement va certainement faciliter les enjeux au cœur de la ville pour les dix communes environnantes qui représentent la bagatelle de près de 82 000 habitants.
-Amélioration et sécurité de tous les déplacements
-Diminution du trafic automobile
-Développement des transports collectifs et des moyens de déplacements alternatifs
-Aménagement et exploitation des réseaux et des voiries
-Organisation du stationnement
-Transport et livraison des marchandises
Les spécialistes de la CAPA ont d’ores et déjà commencé la réflexion sur la révision du PDU  pour, à terme, en proposer un nouveau avec les enquêtes habituelles (origine, destination, provenance), pour mieux identifier les grands flux et pour connaître les habitudes de circulation. En clair, avoir une photographie de ce qui se passe aujourd’hui pour une meilleure réflexion et une mise en place ordonnée du nouveau plan de déplacement.
« Les principaux objectifs de cette grande enquête c’est de connaître les pratiques de déplacement afin de disposer d’un référentiel actualisé pour mieux adapter la politique de transport en fonction des évolutions, afin d’initier la participation citoyenne de la population sur la mobilité et les déplacements et pourquoi pas d’imaginer des solutions alternatives et définir les politiques de déplacements pour les années et décennies à venir et enfin planifier en choix en matière d’aménagement du territoire » nous confiait jeudi matin Xavier Lacombe, qui assure la présidence par intérim de la CAPA. 

L’enquête est ainsi réalisée sur le modèle des « enquêtes cordons.» Cela consiste à disposer plusieurs points autour de la ville afin d’interroger les automobilistes. Chacun de ces points fera l’objet de 7 à 19 heures entre le 13 novembre et le 11 décembre. Les enquêteurs sont secondés par les forces de l’ordre qui participent à l’opération et assurent de ce fait la sécurité des enquêtes. La questionnaire est court et précis et ne prend qu’une petite minute. On a pu se rendre compte hier matin à l’entrée de la ville que les automobilistes entendus se prêtent de bonne grâce au questionnaire. Près de 100 000 habitants sont concernés par cette enquête, raison pour laquelle plus de 6000 personnes seront interrogées sur l’ensemble des 7 points du projet avec la présence de 11 enquêteurs et des responsables techniques parmi lesquels Florence Girault et Georgette Bardin, ingénieurs de la société CEREMA, établissement public du ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Energie, sans oublier les responsables de la CAPA, à savoir Eric Salord, chef de mission du PDU et Adrien Castanier, responsables des transports à la CAPA.
J. F.