En France, la décentralisation s’est engagée avec la loi du 2 mars 1982. Trente ans après, cette expérience innovante mérite qu’on s’y arrête. Il s’agit d’apprécier ce qu’elle a fait avancer en matière de développement des territoires et de droits des citoyens, mais aussi en quoi, faute de moyens, elle présente des limites évidentes.
A cet égard, l’expérience corse est riche d’enseignements, compte tenu du degré d’autonomie de cette région aux trois statuts. A l’aune de cette réalité, cette session vise à tirer le bilan de la décentralisation et de dresser les contours d’une république solidaire et citoyenne.
Comment faire évoluer le rapport entre l’Etat et les collectivités, marqué ces dernières années par un certain retour au centralisme, en garantissant l’existence, les moyens et le principe constitutionnel de libre administration des collectivités ? Le rôle et les responsabilités de chaque niveau de collectivités, mais aussi les modalités de coopération entre elles, peuvent être repensés dans une perspective républicaine, progressiste et citoyenne.
Autour de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée territoriale Corse il y aura notamment, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, conseiller régional d’Auvergne, Christian Favier, sénateur du Val de Marne, président du Conseil général du Val de Marne, Damien Denizot, Responsable du "club des agglos" auprès de l’ADCF (assemblée des communautés de France), Jacqueline Donnedu, membre du Conseil économique, social et environnemental, secrétaire de l’Union départementale CGT du Val d’Oise
Cette session se déroule mardi de 9 à 17 heures au centre CCAS de Porticcio.
Envoyer à un ami
Version imprimable
